Inventaire général du patrimoine culturel
Région des Pays de la Loire/Service du Patrimoine
Ville d'Angers - Service Patrimoine Historique, Inventaire
inventaire topographique

Pays de la Loire, Maine-et-Loire

Angers, Centre-ville (quartier), Beaurepaire (rue) 16 ; Tourelles (cour des)

Manoir des Tourelles, puis hôtel dit maison des Tourelles, puis hôtel Crespin, puis hôtel Fleuriot, puis hôtel du Mont-de-Piété

Type de dossier : individuel ; sous-dossier Oeuvre sélectionnée Date de l'enquête : 1979

Références documentaires

Référence de la même oeuvre dans le domaine MH : PA00109432

Désignation

Dénomination : manoir ; hôtel
Appellation et titre : maison des Tourelles ; puis hôtel Crespin, puis Fleuriot, puis du Mont-de-Piété
Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; jardin ; chapelle

Compléments de localisation

Référence(s) cadastrale(s) : 1840 G 248, 253 ; 1970 AO 351, 352 ; 1999 AO 471
Numéro INSEE de la commune : 49007
Aire : Angers intra-muros
Canton : Angers Nord
Milieu d'implantation : en ville

Historique

Commentaire historique : Le corps de logis principal conserve un gros-oeuvre des 12e et 13e siècles révélé par la dernière restauration des années 1990 : restes de fenêtre ornée d´un décor peint et d´une cheminée avec souche sculptée côté jardin, traces d´une baie gothique côté cour, réemploi de la charpente médiévale dans la partie nord du comble. Ce logis patricien correspond probablement à la partie principale de la maison des Tourelles, près du pont, dont la première mention remonte à 1386, et que l´on voit encore cité en 1426 comme le ménor des Tourelles ayant appartenu à un certain Jean Hocquet (d´après source).

Diverses campagnes de construction se succèdent ensuite. Plusieurs portes du rez-de-chaussée et le corps de la chapelle appartiennent au 15e siècle et au début du 16e siècle ; la charpente de toit semble également du 16e siècle. Ces travaux sont peut-être dus à la famille Crespin dont deux membres - Daniel (15e siècle) et François, seigneurs du Gast et des Tourelles (1553) - sont alors attestés sur le site : les armes sur la clef de voûte de la chapelle pourraient désigner une branche collatérale. Au cours du 16e siècle, une porte de liaison est établie avec l'escalier - adjacent - de l'hôtel Goyer (étudié), du nom de la famille qui détient ensuite ce logis et tous ceux de la cour des Tourelles jusqu´en 1608, date du partage de cet ensemble en 5 lots.

Cette porte est condamnée lors d´une importante campagne de remaniements dans la 1ère moitié du 17e siècle : reprise des élévations principales, reconstruction de l'escalier, réfection de la cheminée du 1er étage, décor peint au plafond de la grande salle du rez-de-chaussée ; ces travaux ont pu être commandés par Adam Fleuriot et son épouse Jeanne Chrestien, propriétaires des lieux entre 1608 et 1652. La couverture subit des modifications lorsque la venelle de séparation avec l´hôtel Goyer est voûtée, avant 1678.

L'hôtel est acquis par le Mont-de-Piété en 1723 et en gardera l'appellation. La cheminée au rez-de-chaussée date de la 2e moitié du 18e siècle. Au 19e siècle, la charpente est à nouveau remaniée. L´institution s´étend par plusieurs acquisitions :

En 1840, est acheté le logis Lecacheur (ex Thibault de la Pinière, puis Chotard) attenant au nord-est : cette aile formant retour sur le jardin présentait un sous-sol du 12e siècle et conservait les vestiges d'un escalier en vis probablement lié à l´origine au grand logis des Tourelles. Fortement transformé au 18e siècle pour des particuliers, il fut agrandi pour les besoins du Mont-de-Piété et doté d´un nouvel escalier de liaison avec le corps principal vers 1851, d´après la date portée sur la façade nord ; il a été détruit vers 1986.

Deux autres logis du 15e siècle, contigus à l´ouest (vers la rue Mauvaise) sont rattachés à l'hôtel au 19e siècle, dont celui du sud-ouest (logis Aubin) en 1856. Puis en 1882 c´est le tour de l'hôtel Goyer, auquel est alors reliée la chapelle, restaurée à cette époque (mur oriental, voûte d'étage, couverture).

Le jardin est détaché de la propriété dans les années 1980 pour la construction d´immeubles de rapport. Vendu à un particulier, l´édifice est restauré en 1993-1997. L´institution du Mont-de-Piété quitte définitivement les lieux en 1998.
Datation(s) principale(s) : 12e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 1ère moitié 17e siècle ; 18e siècle ; milieu 19e siècle
Datation(s) secondaire(s) : 13e siècle
Date(s) : 1851
Justification de la datation : porte la date ; datation par source ; datation par travaux historiques
Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Crespin (commanditaire) ; Fleuriot Adam (commanditaire)

Description

Commentaire descriptif : Logis situé au fond de la cour commune des Tourelles (sa cour d´entrée), avec jardin postérieur (aujourd´hui loti). Il est composé d´un corps principal en moellon de schiste enduit, à pignon sur cour, avec parement de tuffeau en façade principale (niveaux principaux et tour d´escalier). Cette élévation est ordonnancée, fronton brisé et lucarne monumentale dans le pignon couronnant une composition paire à deux travées. Des chambranles à bossages ornent l´ensemble des baies, y compris celles de la tour d´escalier latérale. Les niveaux sont traditionnels : sous-sol ici plafonné, rez-de-chaussée surélevé, étage carré et étage de comble.

L´aile postérieure comportait un sous-sol voûté d´arêtes en tuffeau, édifié également en schiste, avec parement en tuffeau sur la face ouest pour les reprises de 1851.

Les deux corps de logis attenants à l´ouest, avec pignon sur la rue Mauvaise, présentent une maçonnerie de schiste et le même nombre de niveaux hors sol que le corps principal, sauf le corps de logis nord-ouest, à deux étages de comble dont un en surcroît. Ce corps était flanqué au revers d´un pavillon à étage (disparu) et comprend un petit corps à deux cabinets superposés sur trompe donnant sur l´ex jardin. Le corps de logis sud-ouest est desservi par une tour d´escalier (à vis) dans oeuvre autonome, orientée sur la cour des Tourelles. Cet escalier et sa cage sont en maçonnerie, peut être en remplacement d´une cage en bois dont on conserve la trace de mortaises dans le plafond de la grande pièce du 1er étage.

Un puits est adossé au mur de clôture de l´ancien jardin, dans la partie nord de la venelle. Celle-ci est couverte (dans sa section séparative avec l´hôtel Gohier) d´une voûte en berceau segmentaire et d´une voûte d´ogives portant sur des culots, sous l´oratoire d´étage de même couvrement.
Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : tuffeau ; moyen appareil ; bossage ; schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit ; appareil mixte
Matériau(x) de couverture : ardoise
Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage en surcroît ; étage de comble
Type et nature du couvrement : voûte d'arêtes ; voûte en berceau segmentaire ; voûte d'ogives
Parti d'élévation extérieure : élévation ordonnancée
Type de la couverture : toit à longs pans ; appentis ; noue ; croupe ; pignon découvert ; pignon couvert ; toit en pavillon
Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu
Technique du décor : sculpture ; peinture ; peinture (étudiée dans la base Palissy) ; menuiserie
Représentation : pilastre, fronton ; armoiries, sirène ; armoiries, aigle de saint Jean, homme de saint Mathieu, boeuf de saint Luc, lion de saint Marc ; cartouche, bouquet, fruit, corne d'abondance ; pli en serviette
Précision sur la représentation : Le portail de la tour d'escalier est constitué de pilastres à bossages en pointe de diamant et chapiteaux corinthiens supportant un fronton brisé à volutes centré sur un fleuron. La voûte du passage couvert, sous la chapelle, présente à la clef une armoirie aujourd'hui illisible ; une sirène orne l'un des culots. La voûte de la chapelle au 1er étage porte, à la clef, les armes : de... au chevron de... accompagné de trois coquilles... posées deux en chef et une en pointe, le tout inscrit dans une couronne de sarments et de pommes de pin. Les armes connues de Crespin portent 3 pommes de pin (motif ici reporté dans la couronne) au lieu de 3 coquilles : s'agit-il donc d'une branche cadette de la famille Crespin ? Les culots de cette même voûte sont ornés des symboles des quatre évangélistes : aigle de saint Jean, homme de saint Matthieu, boeuf de saint Luc, lion de saint Marc. Le plafond de la grande salle du rez-de-chaussée est orné d'un décor peint : bouquets de fleurs et de fruits au sein de cartouches, corne d'abondance, sur les poutres, motifs végétaux sur les solives. Trois vantaux de porte au rez-de-chaussée sont constitués, l'un de panneaux à plis en serviette, deux autres de panneaux à bossages d'un dessin identique (dont un appartenant au portail de la tour d'escalier).
Typologie : Hôtel à cour antérieure (type A).

Intérêt de l'oeuvre

Intérêt de l'oeuvre : à signaler
Elément(s) remarquable(s) : élévation ; escalier ; chapelle ; voûte ; plafond ; cheminée
Observations : Site archéologiquement complexe, dont les origines restent mal connues. S'agissait-il d'un manoir au 12e siècle constitué d'un ensemble de bâtiments autour de la cour des Tourelles ? Formant aujourd'hui à nouveau une unité de propriété, la cour des Tourelles est constituée de plusieurs logis qui n'ont cessé d'être alternativement séparés et rattachés à la cour. Cet édifice situé dans l'ancienne île des Carmes faisait face au manoir dit de la Tour des Druides et compte parmi les remarquables témoins d'un habitat civil en pierre du 12e siècle dans le quartier de la Doutre, à proximité du grand axe de passage entre les deux rives.

Situation juridique

Statut de la propriété : propriété privée
Date(s) et nature de la protection MH : 1991/04/18 : inscrit MH
Précisions sur la protection : Immeuble bordant la rue Beaurepaire situé sur la parcelle 1980 AO 349 ; immeubles situés sur les parcelles 1980 AO 442 (= A0 471), 354 et 444 : inscription par arrêté du 18 avril 1991.

Vue de situation.


Illustrations

Fig. 1
Vue de situation.
Fig. 2
Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1980, section AO, parcelles 248 à 254, éch. 1 : 1 000. Réduit
Fig. 3
Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1840, section G, parcelles 248 à 254, éch. 1 : 1 000. Réduit
Fig. 4
Plan du rez-de-chaussée. D'après le plan dressé par la CSA (Coopérative Service Architecture) de 1992, échelle originale 1 :100.
Fig. 5
Plan du premier étage. D'après le plan dressé par la CSA (Coopérative Service Architecture) de 1992, échelle originale : 1 :100.
Fig. 6
Plan schématique des couvertures.
Fig. 7
Plan masse et de situation, sur un plan parcellaire du fief royal, vers 1769.
Fig. 8
Vue d'ensemble sur la cour des Tourelles depuis le passage d'entrée, dessin, par J. Cesbron-Lavau, 19e siècle.
Fig. 9
Mont de Piété d'Angers Cour dite : des Tourelles, rue Beaurepaire, dessin, par A. Gouin, 1890.
Fig. 10
Corps principal : élévation antérieure, photogr., début 20e siècle.
Fig. 11
Voûte d'un porche du XVe attenant au bâtiment du XVIIe siècle, photogr., [av. 1918].
Fig. 12
Façade principale.
Fig. 13
Façade principale, porte d'entrée.
Fig. 14
La cour, angle nord-ouest.
Fig. 15
Corps principal : élévation antérieure, sur la cour des Tourelles.
Fig. 16
Passage des Tourelles, sous le logis, à droite du Mont de Piété.
Fig. 17
Oratoire, rez-de-chaussée.
Fig. 18
Logis à droite du Mont-de-Piété, rez-de-chaussée, détail d'une voûte sous l'oratoire, représentation d'un centaure sur le chapiteau N-O.
Fig. 19
Bâtiment en retour sur l'arrière-cour, façade du dix-huitième siècle (face est).
Fig. 20
Bâtiment en retour sur l'arrière-cour, façade du dix-huitième siècle (face est) : détails.
Fig. 21
Bâtiment sur l'arrière-cour, façade ouest reconstruite en 1851.
Fig. 22
Aile en retour sur le jardin, élévations postérieure et latérale gauche, vue depuis l'avenue de l'Ecole-des-Arts. Au premier plan, la partie reconstruite en 1851, et en fond, le pignon du corps principal.
Fig. 23
Logis, pignon sur l'arrière-cour. Au premier plan, à gauche, bâtiment remanié en 1851.
Fig. 24
Logis, pignon sur l'arrière-cour. A gauche, bâtiment remanié en 1851.
Fig. 25
Arrières du Mont-de-Piété.
Fig. 26
Arrières du Mont-de-Piété.
Fig. 27
Corps de logis principal et corps de logis postérieur gauche (nord-ouest) : façades postérieures (au nord), après démolition vers 1986 du logis postérieur droit (nord-est).
Fig. 28
Corps principal, façade postérieure, au nord : partie gauche (est), après démolition (vers 1986) du corps de logis postérieur droit.
Fig. 29
Corps de logis postérieur gauche (nord-ouest), façade postérieure(nord) : cabinets sur trompe.
Fig. 30
De gauche à droite : logis postérieur gauche (nord-ouest) et antérieur gauche (sud-ouest) : pignons orientés à l'origine sur la rue Mauvaise.
Fig. 31
Escalier d'entrée, détail de la cage d'escalier.
Fig. 32
Corps principal : cage d'escalier vue depuis la grande salle du premier étage.
Fig. 33
Logis, porte de la grande salle du rez-de-chaussée.
Fig. 34
Corps principal, grande salle du rez-de-chaussée, mur latéral droit : cheminée.
Fig. 35
Corps principal, grande salle du rez-de-chaussée : vue d'ensemble du plafond depuis la face postérieure.
Fig. 36
Corps principal, grande salle du rez-de-chaussée : vue d'ensemble du plafond depuis la face antérieure.
Fig. 37
Rez-de-chaussée, la grande salle. Peintures du plafond, vue d'ensemble.
Fig. 38
Corps principal, grande salle du rez-de-chaussée : poutre postérieure du plafond, face antérieure.
Fig. 39
Corps principal, grande salle du rez-de-chaussée, poutre antérieure du plafond : partie droite.
Fig. 40
Rez-de-chaussée, la grande salle. Peintures du plafond, détails.
Fig. 41
Corps principal, grande salle du rez-de-chaussée, poutre antérieure du plafond : motif de la face inférieure.
Fig. 42
Logis, rez-de-chaussée. Accès à l'escalier secondaire sur la cour d'entrée.
Fig. 43
Corps de bâtiment gauche, pièce antérieure du rez-de-chaussée, angle antérieur droit : porte de communication avec la grande salle.
Fig. 44
Corps principal, grande salle du premier étage, angle antérieur droit du plafond, avec la cage d'escalier.
Fig. 45
Corps principal, grande salle du premier étage : la face antérieure, avec à gauche la cage d'escalier.
Fig. 46
Corps principal, grande salle du premier étage, après la mise à jour des maçonneries : élévations antérieure (sud) et latérale gauche (ouest).
Fig. 47
Corps principal, grande salle du premier étage : mur latéral droit avec la cheminée. A droite, la cage d'escalier.
Fig. 48
Corps principal, grande salle du premier étage : cloison en pan de bois délimitant une pièce postérieure.
Fig. 49
Logis, cheminée d'étage.
Fig. 50
Corps principal, pièce postérieure du premier étage, lors de la mise à jour des maçonneries. A gauche : élévation intérieure gauche (ouest), avec appareil en pierre de taille médiéval ? et moellons indiquant une surélévation. A droite : partie de l'élévat
Fig. 51
Corps principal, salle postérieure (nord) du 1er étage, mur postérieur : mise à jour d'un conduit de cheminée et d'un décor géométrique sculpté et peint du XIIe siècle le long du jambage droit de la fenêtre.
Fig. 52
Corps principal, premier étage, fenêtre de la pièce postérieure (nord) : mise à jour d'un décor géométrique sculpté et peint du XIIe siècle sur la partie inférieure du jambage droit.
Fig. 53
Corps principal, salle postérieure du premier étage, mur postérieur (nord) : vestiges d'un foyer de cheminée médiévale.
Fig. 54
Corps principal, pièce postérieure du premier étage, angle postérieur droit : traces d'un escalier de liaison avec l'aile postérieure.
Fig. 55
Corps principal, partie haute du comble : détail sur la face interne du pignon antérieur.
Fig. 56
Corps principal, étage de comble : vue d'ensemble de la charpente, depuis la face antérieure.
Fig. 57
Corps principal, étage de comble : vue de la charpente, de nord en sud. Au fond, la façade principale.
Fig. 58
Corps principal, étage de comble, face latérale gauche : charpente, à la jonction avec le corps de bâtiment gauche.
Fig. 59
Corps principal, partie haute du comble : fermes des longs pans et appentis couvrant la partie gauche.
Fig. 60
Corps principal, étage de comble, partie médiévale de la charpente (postérieure, nord), première ferme (depuis le sud) : assemblage de l'aisselier sur le chevron-arbalétrier de droite. Vue des faces antérieure et interne du chevron.
Fig. 61
Corps principal, étage de comble, partie médiévale de la charpente (partie postérieure, nord), première ferme (depuis le sud) : assemblage de l'aisselier sur le chevron-arbalétrier de droite. Vue de la face postérieure du chevron.
Fig. 62
Corps principal, étage de comble, partie médiévale de la charpente (partie postérieure, nord), troisième ferme (en partant du sud) : assemblage du premier faux-entrait sur les faces postérieure et interne gauche du chevron-arbalétrier.
Fig. 63
Corps principal, étage de comble, partie médiévale de la charpente dite structure 1, 4ème ferme : assemblage de l'aisselier (ancienne écharpe tronquée) sur le chevron arbalétrier : face postérieure.
Fig. 64
Corps principal, étage de comble, partie médiévale de la charpente dite structure 1, 6ème ferme : assemblage du 2ème faux-entrait dans le chevron-arbalétrier droit, remployant celui de l'écharpe originelle.
Fig. 65
Corps principal, étage de comble, partie médiévale (nord) de la charpente dite structure 1, mur latéral droit (est) : base des fermes (n°6 à 3) reposant sur une unique sablière.
Fig. 66
Corps principal, étage de comble, partie médiévale de la charpente dite structure 1, chevron-arbalétrier gauche de la 8ème ferme : assemblage de l'écharpe sur l'entrait retroussé.
Fig. 67
Corps principal, étage de comble, partie médiévale de la charpente dite structure 1, 8ème ferme : vue en contre-plongée du poteau rapporté entre faîtage et sous-faîtage, plaquée contre l'écharpe (celle-ci adossée au mur). Au premier plan : le sous-faîtage
Fig. 68
Corps principal, étage de comble, fenêtre du mur postérieur : mise à jour d'un décor géométrique du XIIIe siècle en partie inférieure du jambage de droite.
Fig. 69
Corps principal, étage de comble, pignon postérieur (nord), partie supérieure : vestige d'une souche de cheminée circulaire.
Fig. 70
Corps principal, étage de comble, partie moderne (sud) de la charpente dite structure 2, 2ème ferme principale : le poinçon.
Fig. 71
Corps principal, étage de comble, partie moderne (sud) de la charpente dite structure 2, détail sur un lien : traces de scie manuelle.
Fig. 72
Oratoire, mur latéral gauche : accès muré au corps principal.
Fig. 73
Voûte du cabinet d'étage surplombant le passage couvert.
Fig. 74
Oratoire : angle postérieur droit.
Fig. 75
Voûte du cabinet d'étage : culot, angle sud-est (Lion de st Marc).
Fig. 76
Voûte du cabinet d'étage : culot, angle sud-ouest (Boeuf de st Luc).
Fig. 77
Voûte du cabinet d'étage : culot, angle nord-ouest (Aigle de st Jean).
Fig. 78
Voûte du cabinet d'étage : culot, angle nord-est (Ange de st Mathieu).
Fig. 79
Corps de l'oratoire, niveau du comble : mur antérieur au premier plan et mur postérieur à l'arrière-plan.
Fig. 80
Corps postérieur XVIIIe détruit. Vue de la cave vers le sud (le passage voûté au fond).
Fig. 81
Cave nord-est (détruite), travée centrale, mur latéral gauche (ouest).
Fig. 82
Corps postérieur, mur goutterot ouest (masqué par le placage de la façade XIXe s.).
Fig. 83
Corps de bâtiment gauche, pièce postérieure du rez-de-chaussée, angle antérieur droit : porte de communication avec la grande salle.
Fig. 84
Logis, rez-de-chaussée, détail intérieur du mur donnant sur la rue Mauvaise.
Fig. 85
Corps de bâtiment gauche, pièce antérieure du rez-de-chaussée : étais droit de la poutre maîtresse.
Fig. 86
Logis, rez-de-chaussée, niche ou accès muré à la rue Mauvaise (déclassé).
Fig. 87
Escalier secondaire sur la cour d'entrée (en angle à gauche) : la cage, vue depuis la salle des communs.
Fig. 88
Corps de logis postérieur gauche (nord-ouest), salle postérieure du premier étage, angle postérieur droit : baie ouvrant sur un cabinet (anciennes latrines?) formant avant-corps sur la façade nord.
Fig. 89
Corps de bâtiment gauche, étage de comble : vue d'ensemble de la charpente. Au fond, le pignon éclairé sur la rue Mauvaise.
Fig. 90
Logis mitoyen de gauche (cadastre 1840 G 254). Pièce du deuxième étage, mur postérieur : porte murée de communication avec le corps de bâtiment gauche.
Fig. 91
Corps de logis antérieur gauche (sud-ouest), mur postérieur (nord), fenêtre du premier étage : face extérieure donnant actuellement dans le corps de logis postérieur gauche (nord-ouest).

Voir

Angers, Présentation de l'aire d'étude Angers intra-muros
Angers, Centre-ville (quartier), Demeures du centre historique (intra-muros)
Angers, Centre-ville (quartier), L'habitat communal
Angers, Centre-ville (quartier), Beaurepaire (rue) 16 ; Tourelles (cour des), Ensemble d'édifices à cour commune dit Cour des Tourelles

Voir aussi

Angers, Centre-ville (quartier), Beaurepaire (rue) 16 ; Tourelles (cour des), Hôtel Goyer, puis Lemarchand des Costeaux

Région des Pays de la Loire - Service du Patrimoine / Ville d'Angers - Service Patrimoine Historique, Inventaire. Chercheur(s) : Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier. (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général ; (c) Ville d'Angers. Renseignements : Centre de ressources, 1 rue de la Loire, 44966 Nantes cedex 9, tél. 02 28 20 54 70 - courriel : doc.patrimoine@paysdelaloire.fr - Document produit par Renabl6 : (c) Pierrick Brihaye (Région Bretagne) / Yves Godde (Ville de Lyon)