Références documentaires
Référence de la même oeuvre dans le domaine MH : PA00109432
Désignation
Dénomination : hôtel Appellation et titre : hôtel Goyer, puis Lemarchand des Costeaux Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1840 G 266 ; 1970 AO 353 ; 1999 AO 444 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Nord Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Situé sur la cour des Tourelles, ce logis a été bâti au 15e siècle. Il conserve d'origine son escalier et les deux cheminées du rez-de-chaussée et de l'étage de comble. La chambre haute de la tour d'escalier est édifiée peu après. Au 16e siècle, une porte de communication dans la cage d'escalier est établie avec celle - limitrophe - de l'hôtel de la famille Crespin (étudié). Cette porte est murée dans la 1ère moitié du 17e siècle lorsqu'est réédifié l'escalier de cet hôtel voisin. En 1607, l'édifice appartient à l'avocat Pierre Goyer, qui détient alors tous les logis de la cour des Tourelles. Au cours du 17e siècle, la venelle séparant les deux hôtels est couverte par une petite pièce qui agrandit l'étage du logis, masque l'élévation postérieure du corps d'escalier et engendre un remaniement des couvertures. En 1678, l'hôtel appartient à René Lemarchand des Costeaux, héritier de Catherine Goyer. C'est au 18e siècle que l'entrée initiale dans l'édifice (par le corps d'escalier) est murée pour un autre accès aménagé dans une ancienne fenêtre sur cour. La fenêtre basse du pignon nord est également remaniée en porte, à une époque indéterminée. Les communs (cave, cellier, écurie) mentionnés au 18e siècle n'ont pu être localisés. A la fin du 19e siècle ou au début du 20e, la travée sur la cour est restaurée dans une facture gothique qui fait partiellement disparaître les remaniements du 18e siècle : ces travaux sont réalisés lors de l'établissement du Mont-de-Piété qui acquiert le logis en 1882. Revenu dans le domaine privé, l'édifice fait l'objet d'une restauration à partir de 1993, suite à une mesure de protection intervenue en 1991. Il est aujourd'hui subdivisé en appartements. Datation(s) principale(s) : 15e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle Datation(s) secondaire(s) : 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle
Description
Commentaire descriptif : Logis de plan oblong, en moellons de schiste enduit, à un étage carré et un étage de comble. Une tour d'escalier hors-oeuvre de même matériau et pan-de-bois essenté d'ardoise sur la face antérieure, abrite une vis en maçonnerie qui flanque l'élévation principale, sur la cour des Tourelles : cette élévation est largement masquée par la venelle couverte des Tourelles qui traverse au rez-de-chaussée le corps d'escalier, sous la 1ère volée. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit ; bois ; pan de bois ; torchis ; essentage d'ardoise ; appareil mixte Matériau(x) de couverture : ardoise Vaisseau(x) et étage(s) : 1 étage carré ; étage de comble Type de la couverture : toit à longs pans ; appentis ; noue ; pignon couvert Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie Technique du décor : sculpture Représentation : ornement animal ; ornement végétal Précision sur la représentation : Sujet : lion, fleuron, support : acrotères et amortissement de lucarne. Typologie : Hôtel en forme de maison (type D).
Intérêt de l'oeuvre
Intérêt de l'oeuvre : à signaler Elément(s) remarquable(s) : élévation ; escalier ; cheminée Observations : Cette demeure s'apparente à un hôtel particulier par le système distributif et la monumentalité de la tour d'escalier située en hors-oeuvre sur l'élévation principale, bien que la relative modestie du corps de logis la rapproche des maisons. La cour commune, d'accès public probablement durant un temps car elle reliait la rue Beaurepaire au quartier du Rideau, joue ici le rôle de cour d'entrée.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée Date(s) et nature de la protection MH : 1991/04/18 : inscrit MH Précisions sur la protection : Immeuble bordant la rue Beaurepaire situé sur la parcelle 1980 AO 349 ; immeubles situés sur les parcelles 1980 AO 442, 354 et 444 : inscription par arrêté du 18 avril 1991.
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Vue de situation. |
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Fig. 2 |
Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1980, section AO, parcelle 353, éch. 1 : 1 000. |
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Fig. 3 |
Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1840, section Gu, parcelle 266, éch. 1 : 1 000. |
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Fig. 4 |
Plan du rez-de-chaussée d'après le plan dressé par la CSA (Coopérative Service Architecture) de 1992, éch. originale 1 : 100. |
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Fig. 5 |
Plan du premier étage d'après le plan dessé par la CSA (Coopérative Service Architecture) de 1992, éch. originale : 1 : 100. |
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Fig. 6 |
Plan du premier étage de comble d'après le plan dessé par la CSA (Coopérative Service Architecture) de 1992, éch. originale : 1 : 100. |
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Fig. 7 |
Plan du premier étage de comble d'après le plan dessé par la CSA (Coopérative Service Architecture) de 1992, éch. originale : 1 : 100. |
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Fig. 8 |
Elévation antérieure sur la Cour des Tourelles (escalier au-dessus du passage couvert et travée droite sur l'image), photogr., début 20e s. |
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Fig. 9 |
Vue de situation sur la cour, entre l'hôtel du Mont de Piété à gauche et la maison à surcroît à droite : tour d'escalier en retrait et travée du logis en retour ponctuée par la lucarne. |
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Fig. 10 |
Façade sur la cour des Tourelles. Elévation antérieure : travée ponctuée par la lucarne. |
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Fig. 11 |
Passage des Tourelles, sous le logis, à droite du Mont de Piété : vue de détail. |
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Fig. 12 |
Pignon gauche (nord). A droite, le passage public et, au-dessus, l'oratoire de l'hôtel Crespin/Fleuriau/Mont-de-Piété. |
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Fig. 13 |
Pignon gauche (nord) : fenêtre transformée en porte. |
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Fig. 14 |
Pignon gauche (nord) : fenêtre du rez-de-chaussée. |
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Fig. 15 |
Cage de l'escalier principal. |
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Fig. 16 |
Salle droite (sud) du rez-de-chaussée, mur sud. |
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Fig. 17 |
Cage d'escalier, deuxième volée, mur latéral gauche : porte de communication avec l'hôtel Crespin. |
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Fig. 18 |
Cage d'escalier, palier du premier étage. |
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Fig. 19 |
Premier étage, pièce droite : détail du mur postérieur. |
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Fig. 20 |
Etage de comble : départ de l'escalier d'accès à la chambre haute de la tour. |
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Fig. 21 |
Charpente du logis à la jonction de celle du passage public et élévation postérieure de la chambre haute de la tour d'escalier. |
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Fig. 22 |
Tour de l'escalier, élévation postérieure (obstruée) : niveaux supérieurs, dont la chambre haute en surplomb, vus depuis les combles. |
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Fig. 23 |
Pièce droite de l'étage de comble, mur latéral droit : cheminée. |
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