Inventaire général du patrimoine culturel
Région des Pays de la Loire/Service du Patrimoine	Ville d'Angers - Service Patrimoine Historique, Inventaire
inventaire topographique

Angers, Centre-ville (quartier), Lionnaise (rue)

Hôpital général de la Charité d'Angers

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Désignation Dénomination : hôpital Précision sur la dénomination : hôpital général de la Charité d'Angers Vocable : Saint-Jacques-le-Majeur Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; jardin ; chapelle ; infirmerie ; pharmacie ; maison ; boutique ; logement ; boulangerie ; écurie ; remise ; buanderie ; bûcher Compléments de localisation Référence(s) cadastrale(s) : 1840 K 264, 286 à 293, 305, 309 ; 1980 HI 66, 84 à 86, 88 à 97, 103, 105 à 107, 120 à 122, 126, 127, 136 à 143, 159, 171 à 173, 178, 179, 184 à 189 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Nord Milieu d'implantation : en ville Historique Commentaire historique : En 1346, Guillaume de la Porte ou de la Forest dit fils de prêtre fonde une maison-Dieu et une aumônerie sous l'invocation de saint Jacques. Au 16e siècle cette petite institution pour les passants les plus démunis devient un gîte public pour les pauvres et les invalides de la ville. Lors d'une réorganisation en 1672, l'établissement est désigné sous le nom d'hôpital général de la Charité d'Angers. Il est aussi communément appelé l'hôpital des Renfermés et Incurables. Au milieu du 19e siècle, l'hôpital général était un conglomérat de bâtiments de toutes époques dont le plus vieux était une ancienne demeure seigneuriale ou manoir de la Forêt (édifice étudié) du 12e siècle, antérieure à la fondation de l'aumônerie initiale : ce logis fut transformé en une chapelle annexe latérale de l'église même de l'hôpital construite entre 1671 et 1681, dédiée aussi à saint Jacques. Cette nouvelle église remplaça alors celle de l'ancien collège de la Fromagerie, fondé en 1408, dont les bâtiments avaient été réunis à l'hôpital en 1667. De la 2e moitié du 17e siècle encore dataient le portail d'entrée de l'établissement de bienfaisance, ainsi que le grand bâtiment adjacent, en vis-à-vis de l'église. Au milieu du 18e siècle, l'hôpital général fit l'objet de nombreuses modernisations : plusieurs grands corps de bâtiment furent construits à usage de dortoirs, de réfectoires, comme locaux de travail et de dépôts divers. D'autres constructions furent encore édifiées dans la 1ère moitié du 19e siècle. La démolition complète de l'édifice, occasionnée par le percement du boulevard Descazeaux, s'effectua dans les années 1860. Datation(s) principale(s) : 12e siècle ; 2e moitié 17e siècle ; 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle Justification de la datation : daté par travaux historiques Description Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : schiste ; moellon ; enduit ; bossage Matériau(x) de couverture : ardoise Parti de plan : plan régulier Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; 3 étages carrés ; étage en surcroît Parti d'élévation extérieure : élévation à travées Type de la couverture : toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; appentis ; dôme polygonal ; flèche carrée ; pignon ; croupe ; noue Technique du décor : sculpture Représentation : pilastre, volute, fronton Précision sur la représentation : Le portail d'entrée de l'hôpital est encadré de pilastres. La porte d'entrée de l'église est couronnée d'une niche à fronton cintré sommé d'une croix. Etat de conservation : détruit Intérêt de l'oeuvre Elément(s) remarquable(s) : élévation Situation juridique Statut de la propriété : propriété privée

Bâtiments et chapelle de l'hôpital général (issue du manoir de la Forêt), dessin, par J. Ballain, 1716.

Illustrations

Fig. 1 Bâtiments et chapelle de l'hôpital général (issue du manoir de la Forêt), dessin, par J. Ballain, 1716.	Fig. 2 Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1980, section HI, parcelles 66, 84 à 86, 88 à 97, 105 à 107, 120 à 122, 122 à 126, 127, 136 à 143, 159, 171 à 173, 178, 179, 184à 189, éch. 1 : 500. Réduit.	Fig. 3 Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1840, section K, parcelle 264, 286 à 293, 305, 309, éch. 1 : 1 000.
Fig. 4 Extrait du plan général des établissements religieux et hospitaliers de la rue Lionnaise, par L. François, 1808 : détail sur la légende (n° 1) relative à l'hospice des renfermés.	Fig. 5 Plan d'ensemble au sol de l'hôpital dit alors hospice des renfermés, extrait d'un plan général des établissements religieux et hospitaliers de la rue Lionnaise, par L. François, 1808 (n°1 du plan).	Fig. 6 Plan de l'hôpital dit hospice des renfermés, extrait d'un plan des établissements religieux et hospitaliers de la rue Lionnaise, 1808 (n° 1 du plan) : détail sur la chapelle et parties environnantes à droite des cours d'entrée.
Fig. 7 Plan au sol de de l'hôpital dit hospice des renfermés, extrait d'un plan général des établissements religieux et hospitaliers de la rue Lionnaise, par L. François, 1808 (n° 1 du plan) : détail sur le secteur de l'église.	Fig. 8 Place de la Laiterie, vers la rue Saint-Nicolas, avec à droite l'extrémité orientale de l'hôpital général (dépôt des enfants selon plan 1808), dessin, par F. Benoist, v. 1840.	Fig. 9 Photographie aérienne des bâtiments depuis les tours de la cathédrale, carte postale, d'après photogr., de R. Rivière, 1871.

Voir

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