Environnement

Des castors ont élu domicile dans les parcs Saint-Nicolas, Balzac et au Lac de Maine !

Espèce protégée, son retour dans nos espaces verts est une bonne nouvelle. 

Chassé au XIXe siècle pour sa fourrure et sa chair, le castor européen avait disparu de nos cours d’eau avant d’être réintroduit (près de Blois) dans la Loire dans les années 70. 

Plus gros rongeur de France, il est souvent confondu avec le ragondin. 

Nocturne et crépusculaire, il se nourrit la nuit de fines branches, bourgeons, feuilles d’arbres à bois tendre comme le peuplier ou le saule qu’il abat en rongeant ses cimes en forme de pointe de crayon caractéristique. 

Ce mammifère est exclusivement herbivore et ne se nourrit pas de poisson.

Victime d’idées reçues, cet hôte pourtant discret peine parfois à faire sa place :
  • Il ne participe pas à l’effondrement des berges contrairement au ragondin, le castor ne perfore pas la berge mais y fait un terrier qu’il entretient.
  • Il n’y a pas de risque de prolifération de masse. Le castor est territorial et vit en famille composée en moyenne d’un couple et 2 à 3 jeunes.
  • Contrairement à son cousin américain il ne construit pas des barrages de très grande taille. Particulièrement actif au début de son installation il se fait ensuite plus discret.
  • Il participe à la régénération des arbres environnants, et diversifie son écosystème en créant des lieux de vie idéals pour des petits oiseaux par exemple.
Comment bien l’accueillir ?

Au même titre que le castor, les barrages, les huttes et les cheminées qu’il construit dans nos parcs sont protégés, il ne faut donc pas modifier, déplacer ou altérer leurs précieuses constructions.

De la même manière, ce bricoleur chevronné a besoin de matériaux, il convient de ne pas déboiser ou couper à blanc à proximité des rivières.