1. Saint-Gilles Avrillé
Seconde commune de l’agglomération, Avrillé, Ville-Parc, dispose d’un cadre de vie agréable. Elle possède cinq parcs et apporte un soin particulier à ses espaces naturels. Organisée le long de l’avenue Pierre-Mendès-France, voie antique qui menait vers Rennes, la ville est en pleine expansion grâce notamment à l’aménagement du Plateau de la Mayenne.
L’église Saint-Gilles est construite en 1983 par l’architecte Guy Lamaison après la destruction d’un édifice néo-gothique. De forme originale, le bâtiment présente un plan centré octogonal avec une toiture en ardoise surplombée d’un lanternon de verre.
Par la rue de la Gare, un parcours pédestre permet de découvrir quelques monuments du patrimoine avrillais. Le château de la Perrière est construit aux XVIIe et XVIIIe siècles dans un style classique. Restauré en 2008, il accueille un restaurant et un golf dans son parc. Un ensemble de décors peints orne ses salons.
Le château de la Garde est une construction éclectique de 1858 mêlant habilement tuffeau, schiste et terre cuite.
Le moulin cavier de la Garde de 1537 est transformé à la fin du XIXe siècle et cesse de fonctionner en 1920. Des murs de schiste typiques de la région sont visibles tout le long de cette promenade.

Durée : 1 h 30

2. Plateau Mayenne
Le parc Terra Botanica et le quartier du Plateau de la Mayenne sont installés sur les terrains de l’ancien aérodrome d’Angers-Avrillé. Ce nouveau quartier fera une part belle au végétal. Mémoire du site, une sculpture d’Henri Jamard de 1939 symbolise un aviateur.
L’école de pilotage de la Compagnie Française d’Aviation est une réalisation Art Déco d’Ernest Bricard de 1938 : deux ailes indépendantes couvertes de toits terrasses s’organisent autour d’un porche central ouvert. Le vestibule et les sols du rez-de-chaussée sont décorés d’une mosaïque d’Isidore Odorico.
Une statue d’aviateur de René Guilleux orne la façade de l’école. Réhabilitée, elle accueille la Maison de l’Architecture, des Territoires et du Paysage. Des expositions y sont régulièrement organisées, par le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement du Maine-et Loire.

Durée : 30 mn

3. Jean-Moulin
L’origine des Hauts-de-Saint-Aubin remonte aux années 1950 : 356 logements sont construits pour répondre aux besoins de l’immédiat après-guerre autour de la rue du Général-Lizé.
Aujourd’hui, le quartier Verneau, s’intègre au projet urbain des Hauts-de-Saint-Aubin. Les architectes Sophie Denissof et Roland Castro ont organisé les constructions autour de la première ligne de tramway en préservant de larges trames végétales entre les différents îlots habités.
Sur le coteau, le lycée Jean-Moulin, sur le boulevard du même nom, marque l’entrée nord de la ville. Construit en 1993 par l’architecte René Dottelonde, il est un signal fort dans le paysage et reste parfaitement intégré au site par ses courbes et par l’inclinaison de sa façade. La statue du résistant Jean Moulin se dresse devant la Maine. C’est une oeuvre de François Cacheux.
Le quartier est situé sur un plateau dominant une importante zone naturelle de plus de 600 hectares : l’île Saint-Aubin et les basses vallées angevines. Cet espace est protégé par le label Natura 2 000 pour la richesse de sa faune et de sa flore, notamment le râle des genêts, oiseau qui niche dans les prairies inondables et la fleur, la fritillaire pintade. L’été, l’île est accessible par un bac pour les piétons et les cyclistes.

Circuit vélo durée : 1 h 30

4. CHU - Hôpital la Doutre
Le pont Confluences est le dernier ouvrage d’art construit sur la Maine. Dédié aux circulations douces, il marque son originalité par sa couleur blanche et l’arc qui le domine.
Près de la Maine, la tour de la Haute-Chaîne est un témoignage de l’enceinte médiévale qui protégeait les deux rives de la ville.
Boulevard Arago, l’hôpital Saint-Jean est fondé vers 1175 par Henri II Plantagenêt. De l’ensemble hospitalier sont conservés le cloître, la chapelle, le chartrier et la grande salle des malades. La tenture du «Chant du monde» de Jean Lurçat y est présentée. Le musée de la tapisserie contemporaine est installé dans des bâtiments annexes.
Place du Tertre, face au monumental reposoir néo-gothique se dressent les greniers et la cave Saint-Jean, réserves de l’hôpital. Sur cette place et dans les rues adjacentes, plusieurs hôtels particuliers et manoirs sont construits pour la noblesse angevine entre la fin du Moyen Âge et la Renaissance.
L’abbaye du Ronceray et l’église paroissiale de la Trinité forment le coeur du quartier place de la Laiterie. Fondée en 1028 par le comte d’Anjou Foulque Nerra, l’abbatiale est une construction romane audacieuse : sa voûte en berceau novatrice permet un éclairage abondant de l’édifice. Les bâtiments conventuels, désaffectés à la Révolution française, sont actuellement occupés par l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers. L’église paroissiale est un exemple du style gothique angevin.
Autour de la place, de nombreuses maisons à pan-de-bois témoignent de l’activité commerçante du quartier d’outre- Maine. Au n°67 de la rue Beaurepaire, une maison décorée de quatre personnages allégoriques - Amitié, Libéralité, Science et Magnificence - a été commandée par l’apothicaire Simon Poisson en 1582.
Boulevard Descazeaux, l’hôtel des Pénitentes est construit pour l’abbaye Saint-Nicolas. Il devient ensuite un lieu de résidence pour les femmes de mauvaise vie et les pénitentes repenties. Il présente une façade de style gothique à droite de la tour d’escalier et des décors de style Renaissance sur le corps principal.
Rue Vauvert, dans la chapelle de la communauté des Bénédictines du Calvaire est conservée une rare statue polychrome de Marie-Madeleine du XVe siècle.
Le Centre Hospitalier Universitaire s’organise autour de l’ancienne chapelle Sainte-Marie et de son dôme inaugurée en 1854. L’intérieur est orné d’un cycle de peintures exceptionnel dédié à la Vierge et à l’architecture hospitalière locale réalisé par les plus grands artistes angevins de l’époque, comme Jules-Eugène Lenepveu.

Durée : 1h30

5. Saint-Serge - Université
Le quartier Saint-Serge est un quartier mixte à l’architecture contemporaine : logements, bureaux, espaces culturels et universitaires s’organisent autour d’un jardin. Les pôles Droit et tourisme de l’université s’y installent en 1998. Place François-Mitterrand, une rose des sables en cuivre, oeuvre d’André Hogommat et Bernard Perrin, se reflète dans un bassin d’ardoises.
Le nom du quartier fait référence à l’une des cinq abbayes de la ville : Saint-Serge, avenue Marie-Talet, fondée au VIIe siècle. Son choeur, reconstruit vers 1220-1225, est un exemple exceptionnel du style gothique angevin : de fines colonnes portent des voûtes bombées sur croisées d’ogives décorées de clés historiées et de statuesnervures. Les bâtiments conventuels, reconstruits à la fin du XVIIe siècle dans un style mauriste, accueillent le lycée Joachim du-Bellay.
Rue Boreau, le jardin des plantes, ancien jardin botanique, est remodelé au début du XXe siècle par le paysagiste Edouard André. Autour d’un bassin, de nombreux arbres remarquables sont conservés : zelkova, paulownia, arbousier, ginkgo biloba… Le Centre des congrès fait le lien entre ce jardin et la ville, il présente le long du boulevard Carnot une façade en écho avec les vestiges de l’enceinte urbaine du XIIIe siècle.

Durée : 1 h

6. Ralliement Cité
La place du Ralliement est le coeur de la ville blanche du XIXe siècle : théâtre, hôtel des Postes, grand magasin et immeubles haussmanniens la bordent. En 1791, trois églises et un quartier sont détruits. Sur ce terrain vague, les soldats de la Révolution se « ralliaient » avant d’aller défendre la patrie en danger.
Place Sainte-Croix, au chevet de la cathédrale, se situe la plus monumentale des maisons à pan-de-bois conservée : la maison d’Adam datée de 1491. De nombreux motifs sculptés profanes et sacrés rythment ses deux façades : couple d’amoureux, musiciens, Annonciation, centaure…
La cathédrale Saint-Maurice est le premier édifice construit dans le style du gothique angevin. Son portail polychrome illustre l’Apocalypse. Sa nef unique est couverte de voûtes bombées sur croisée d’ogives et contrebutée à l’extérieur par de massifs contreforts. L’intérieur est richement meublé et doté de verrières datant du XIIe au XXe siècle. Le trésor conserve un ensemble d’objets liturgiques de grande qualité : crosses, reliquaires, calices… et un remarquable tableau du XVe siècle, le retable Beaussant. Au nord de la cathédrale, se dresse l’ancien palais épiscopal.
Entre cathédrale et château, la Cité, protégée par l’enceinte gallo-romaine, est l’ancien quartier cathédral loti de maisons de chanoines et de chapelains. À l’extrémité du promontoire rocheux dominant la Maine, une forteresse a été érigée au XIIIe siècle en schiste et en tuffeau par les Capétiens. Sur ce site stratégique, cairn néolithique, oppidum gaulois, occupation romaine, et résidence des comtes puis ducs d’Anjou se sont succédés. À l’intérieur de la forteresse est exposée la tenture de l’Apocalypse, chef-d’oeuvre de l’art textile médiéval.
Rue Toussaint, le portail de l’ancienne abbaye du même nom s’ouvre face à l’enceinte antique. L’église, relevée de ses ruines, héberge depuis 1984 les plâtres d’atelier du sculpteur David d’Angers. Le reste des constructions conventuelles a été intégré à la réalisation de la bibliothèque municipale. La bibliothèque est labellisée patrimoine du XXe siècle pour ses parties contemporaines de l’architecte Philippe Mornet. Derrière le jardin, le logis Barrault, riche demeure urbaine, conserve les collections du musée des Beaux-Arts. Cet hôtel particulier de la fin du XVe siècle présente une tour d’escalier monumentale côté cour décorée de motifs gothiques flamboyants et côté jardin une loggia à deux arcades.
Place Saint-Éloi, se dresse l’ancienne tour-clocher de l’abbaye Saint-Aubin. Des vestiges des bâtiments médiévaux subsistent dans l’hôtel du département.
Rue Saint-Martin, l’église Saint-Martin est fondée au Ve siècle et érigée en collégiale par le comte d’Anjou Foulque Nerra au XIe siècle. Les parties conservées témoignent des campagnes successives de construction durant le Moyen Âge. Restaurée, la collégiale accueille une exposition de statuaire religieuse et diverses manifestations culturelles.

Durée : 1 h 30

7. Ralliement Plateau piétonnier
Inauguré en 1871, le Grand Théâtre présente une façade ornée des allégories de la Poésie lyrique, de la Tragédie, de la Comédie et de la Musique.
Rue Lenepveu, l’hôtel particulier de Jean de Pincé est construit au début du XVIe siècle. L’édifice présente un plan encore gothique à tour d’escalier centrale sur lequel se développe un exceptionnel décor de la première Renaissance. L’aile de droite, datée de 1535, est attribuée à l’architecte angevin Jean Delespine qui réalise alors la première «trompe sous-le-coin».
Place du Pilori et rue Pocquet-de-Livonnières, subsistent quelques maisons à pan-de-bois et des maisons de commerçants en tuffeau décorées de masques et de trophées. Ce quartier s’est développé à partir du XIIIe siècle, avec l’installation des halles, du grand bâtiment comtal ; puis de l’hôtel de ville et du présidial à la Renaissance.
Autour de la place des Halles, actuelle place Louis-Imbach, des hôtels particuliers pour cette nouvelle noblesse de robe, souvent des magistrats, sont construits comme l’hôtel de Charnières-Louet au n°31-35. En 1904, une église de style néo-byzantin de l’architecte Auguste Beignet est inaugurée : Notre-Dame-des-Victoires. Dans une partie de l’ancien hôtel de ville, est installée la salle consacrée à l’histoire de la vie en Anjou du Muséum des sciences naturelles. La faune et la flore actuelles sont présentées dans l’hôtel Demarie-Valentin.
Les façades des rues des Poëliers et Saint-Laud illustrent une typologie de l’architecture commerciale depuis le Moyen Âge : À l’enfant prodigue (n°10-12), maison à pan-de-bois d’Adam et Eve (n°21), ou encore caf’conc de l’Alcazar (n°38). Ce dernier est sculpté en 1901 par Maurice Legendre de motifs Art Nouveau : courbes et contre-courbes, fleurs, accortes jeunes femmes… Au n°45 subsite un transformateur de la Cie d’Electricité d’Angers.

Durée : 1 h

8. Foch - Maison bleue
Après la destruction des remparts médiévaux, de part et d’autre des boulevards Foch et Bessonneau se sont installées les institutions politiques. Ainsi, l’ancien collège des Oratoriens a été transformé pour accueillir la mairie. Elle est agrandie en 1980 par une construction en verre et en métal de Philippe Mornet.
Dans la perspective de l’hôtel de ville est créé en 1859 un jardin régulier, le Mail. Il est organisé autour d’un kiosque à musique et d’une fontaine ornée des divinités marines.
Rue des Ursules, l’église de l’ancienne communauté de religieuses conserve un remarquable retable baroque de l’école lavalloise. Ce nouveau quartier politique est loti d’immeubles de rapport et d’hôtels particuliers construits pour de riches manufacturiers et industriels.
Rue du Mail, l’hôtel Tessié de la Motte présente une architecture néo-classique originale par la présence du salon en rotonde exposé côté boulevard.
Sur le champ de Mars, actuelle place du Général-Leclerc, est construit un nouveau palais de justice achevé en 1885. L’emploi des ordres classiques et la monumentalité de l’édifice symbolisent la rigueur de la justice. Le fronton sculpté en représente l’allégorie. Devant, le monument aux morts est réalisé dans les années 1920 par le sculpteur angevin Jules Desbois.
Place Lorraine, l’hôtel d’Anjou accueille les voyageurs depuis le XIXe siècle. Modernisé dans les années Trente, il abrite des salons de réception Art Déco, ornés de mosaïques d’Isidore Odorico.
En face, la Maison bleue constitue son oeuvre la plus célèbre. Cet immeuble à gradins construit de 1927 à 1929 par Roger Jusserand comporte un décor exceptionnel animé par des couleurs ocre-jaune au niveau des boutiques, de motifs de volutes et de faisceaux où le bleu apparaît d’abord par touches pointillistes puis de manière unie pour se fondre avec le ciel.

Durée : 1 h

9. Les gares
C’est sur les terrains de l’enclos de la Visitation et de la collégiale Saint-Laud que s’implantent en 1849 les premières installations ferroviaires. En 1944, la gare est bombardée et le quartier dévasté. Reconstruite dans les années 1950, elle l’est à nouveau en 2001 par l’Agence de la Gare. Le bâtiment contemporain, entièrement vitré, est largement ouvert sur l’extérieur. Il est signalé par un totem surmonté d’une horloge. Des bas-reliefs en ardoise de Pierre Thézé ont été replacés dans le nouveau hall des voyageurs.
Place Anquetil, se dresse un «Guerrier debout» - Série Masaï d’Ousmane Sow. Lors des fouilles archéologiques au XIXe siècle et récemment, d’importants vestiges antiques ont été mis au jour : une nécropole du Ier au Ve siècle, un quartier d’habitat et d’artisanat et un temple dédié au dieu oriental Mithra.
Au début du XXe siècle, l’Hôtel de France est inauguré face au bâtiment d’arrivée des voyageurs sur une place en hémicycle tracée dès l’origine du quartier.
Place de la Visitation, la statue de Marguerite d’Anjou, fille du roi René est une oeuvre du sculpteur Paul Belmondo. Tout autour, s’élèvent immeubles et maisons dignes d’interêt sur l’emplacement de l’ancien couvent de la Visitation : par exemple celui de la societé d’assurances la Persévérance et des maisons cossues rue Max-Richard, aux n° 4, 6-8, 22, 26-28 ou rue Jules-Dauban, aux n°5 et 7.
Place Pierre-Sémard, la gare routière est installée à proximité. Aujourd’hui, le quartier se transforme et les anciennes friches industrielles laissent peu à peu place à des bureaux, des commerces et des logements : le projet Gare+.

Durée : 30 mn

 

10. Place La Fayette
Le quartier est construit à partir de la seconde moitié du XIXe siècle sur les terrains maraîchers au sud de la commune. Plusieurs casernes sont bâties, comme celle de cavalerie, dont il demeure le corps principal, place La Fayette. Quelques manoirs ruraux subsistent dans le quartier comme celui du Pin. Le château du Pin est construit au cours des XVe et XVIe siècles. Il est acquis par le pépiniériste André Leroy en 1859. Le jardin est planté d’essences rares et sert alors de vitrine aux activités de la société Leroy, célèbre pour ses arbres fruitiers exportés dans le monde entier. La demeure est fortement remodelée après 1875 : la surface du logis est doublée par l’adjonction d’une partie néo-gothique. Le château abrite l’association Musique et Mouvement et la Galerie Sonore qui propose des activités musicales autour d’une collection de deux mille instruments internationaux.
Rue Rousseau, quelques maisons Art Déco subsistent, dont le n° 28 ornée de bas-reliefs inspirés de la mythologie sculptés par René Guilleux.

Durée : 45 mn

 

11. Jean-XXIII
Le quartier de la Roseraie est dédié aux activités maraîchères et horticoles jusqu’en 1950. Les premières parcelles sont loties de maisons Art Déco et de constructions modestes, réalisées par des regroupements d’autoconstructeurs, comme les Castors angevins.
Une Zone à Urbaniser en Priorité (Z.U.P.) est décidée et plus de 6 500 logements sont bâtis entre 1967 et 1980 pour répondre aux besoins. Des tours et des barres, construites en série, s’organisent autour des places Jean-XXIII et Jean-Vilar où se localisent les équipements publics. Une large place est faite aux espaces verts. Récemment, grâce à une Opération de Renouvellement Urbain (O.R.U.), un grand nombre de logements a été réhabilité, les espaces extérieurs remodelés avec l’arrivée du tramway.
L’Arboretum, rue du Château-d’Orgemont, est un parc de collections créé par le botaniste Gaston Allard au XIXe siècle. Il a acclimaté de nombreuses espèces venues du monde entier : chênes, séquoias, platanes… sont aujourd’hui considérés comme des arbres remarquables. Sa demeure héberge un musée botanique, où sont conservés une bibliothèque et des herbiers exceptionnels. Le service des parcs, jardins et paysages de la ville a réalisé un jardin des Essais autour des sculptures de François Cacheux.

Circuit vélo durée : 1 h 30