Paysages & habitat rural
En dépit de l'urbanisation qui atteindra bientôt toutes les limites de la commune, l'architecture rurale est encore bien représentée dans la ville d'Angers. Quelque 120 édifices* dont les deux-tiers antérieurs à 1800 - demeures de villégiature, fermes, maisons de faubourg ou de hameau - témoignent d'un paysage agreste révolu qui définissait, encore au milieu du XXe siècle, plus des trois-quarts...
Double perception, d'une rive à l'autre
La perception de l'habitat rural est particulièrement sensible sur la rive ouest de la Doutre, du fait de concentrations fortement liées à la préservation d'un réseau de chemins ruraux secondaires.
Quatre sites y sont bien identifiables : Lac-de-Maine où l'urbanisation récente a été plus respectueuse de la topographie existante, parties boisées, chemins ruraux...
Diversité architecturale
La localisation des types d'habitat rural et de leurs époques de construction met en évidence cinq zones bien distinctes de 18 à 28 édifices chacune : Deux d'entre elles correspondent aux sites bien identifiés d'habitat concentré, Lac-de-Maine au sud-ouest, et Plateau des Capucins au nord-ouest, élargi jusqu'aux abords des faubourgs Saint-Lazare/Sainte-Thérèse...
Demeures de villégiature
Plus résistante aux vagues successives d’urbanisation de par son statut, l’architecture de villégiature représente aujourd’hui 80 édifices, soit plus des trois-quarts du patrimoine rural conservé de la commune d’Angers.
A la différence des fermes et maisons rurales largement antérieures à la Révolution, elle couvre toutes les époques de manière égale, du XVe au XIXe siècle...