Inventaire général du patrimoine culturel
Région des Pays de la Loire/Service du Patrimoine
Ville d'Angers - Service Patrimoine Historique, Inventaire
inventaire topographique

Pays de la Loire, Maine-et-Loire

Angers, Centre-Ville (quartier)

Fortification d'agglomération dite Enceinte du Bas-Empire

Type de dossier : ensemble ; sous-dossier Oeuvre sélectionnée Date de l'enquête : 2006

Références documentaires

Référence de la même oeuvre dans le domaine MH : PA00108880

Désignation

Dénomination : fortification d'agglomération
Appellation et titre : dite enceinte du Bas-Empire
Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : porte

Compléments de localisation

Référence(s) cadastrale(s) : 1999 DH
Numéro INSEE de la commune : 49007
Aire : Angers intra-muros
Canton : Angers Centre
Milieu d'implantation : en ville

Historique

Commentaire historique : La fortification du Bas-Empire est édifiée à la charnière des 3e et 4e siècles, pendant la période d´insécurité due au délitement progressif de l´Empire romain. Dépeuplée, la ville ouverte du Haut-Empire, Juliomagus, se rétracte dans une enceinte, sur le site défensif de l´oppidum primitif.

L´histoire de cette enceinte est ensuite celle de ses avatars : aux 10e-12e siècles, la construction du château comtal - chapelle Saint-Laud, salle comtale - entame sa continuité à son extrémité sud-ouest. Puis l´édification de la forteresse royale dans les années 1230 s´effectue au détriment de pans entiers de l´enceinte, dont la porte sud-ouest de Chanzé à l´emplacement actuel de la porte des Champs et du logis du gouverneur. A l´extrémité opposée, la construction du choeur de la cathédrale vers 1250 oblige à sectionner le rempart sur toute la largeur du sanctuaire. Par ailleurs, avec la nouvelle enceinte urbaine créée concomitamment au château, celle du Bas-Empire perd sa vocation défensive et devient une simple clôture de la cité canoniale.

L´habitat surtout intervient dans la détérioration progressive de la fortification. Dès les 11e et 12e siècles, le palais épiscopal adossé à l´enceinte accapare les parties hautes. Des maisons canoniales se construisent de la même façon à l´aplomb de l´enceinte, supprimant le chemin de ronde et écrêtant le sommet de la courtine : on l´observe aujourd´hui encore particulièrement avec les demeures de la rue Donadieu-de-Puycharic et rue Saint-Evroult, dominant la rue Toussaint. Des tours disparaissent en tout ou partie pour la construction de maisons au pied des remparts, les portes sont privatisées. L´épaisseur des murs est attaquée sur la face interne par les caves des demeures canoniales mais surtout sur la face externe par l´habitat commerçant. Vers la Maine, des éboulements au cours des temps, jusqu´au 19e siècle, dus surtout à des extractions d´ardoises à la base du rocher, aboutissent à la destruction complète du rempart entre la maison du grand corbelier (n° 14, rue Donadieu-de-Puycharic) et le château. Les vestiges sont cependant nombreux, à la différence des autres enceintes d´Angers, les parties les plus visibles se situant au château (chapelle Saint-Laud), rue Toussaint (courtine), rue Montault (tour de l´Evêché), rue Baudrière (tour Villebon, dégagée et restaurée en 1891-1893, avec adossement d'une fontaine).
Pour plus de détails sur les vestiges de l'enceinte, voir les compléments d´informations du dossier.
Datation(s) principale(s) : limite 3e siècle 4e siècle

Description

Commentaire descriptif : L´enceinte du Bas-Empire dessine un ovale entre château et cathédrale (environ 1250 m de long, 550 m sur 250 m, soit une dizaine d´hectares), épousant la forme du promontoire naturel, à proximité du point de franchissement de la rivière. Sa présence est encore sensible dans le tracé courbe des rues qui la ceinturent (Baudrière, Oisellerie, Montault notamment). Une dizaine de tours, espacées d´une cinquantaine de mètres, de plan semi-circulaire ou en arc outrepassé, rythmaient la courtine, complétées par plusieurs tours carrées et contreforts, notamment côté rivière. Quatre portes aux points cardinaux, connues sous diverses appellations à partir du 11e siècle, donnaient accès à la cité :

- au nord, la porte Angevine était la plus importante : au bas de la rue du Chanoine-Urseau, contre l´ancien évêché, elle donnait accès à la cathédrale et ouvrait sur le cardo maximus (rue Saint-Laud) en direction du Mans, ainsi que sur la rue Baudrière vers Nantes et Rennes via le pont.

- à l´est, la porte Orientale (puis porte Saint-Aubin, dite aussi Hugon ou de la Chartre, au contact de la rue Toussaint et de la rue Rangeard), ouvrait vers l´ancien Decumanus (rue Saint-Aubin) en direction de Tours. La maison, 7 rue Rangeard, présente une courbure dans son plan parcellaire en rapport avec la tour droite de cette porte.

- au sud, la porte de Chanzé (puis porte Toussaint à l´extrémité de la rue éponyme, près de la place du Président-Kennedy), faisait face au bourg de l´Esvière, en direction de la Loire.

- à l´ouest vers la rivière, la poterne Boulet (puis porte d´Enfer ou de Fer) dans l´actuelle montée Saint-Maurice, à hauteur de la rue Tire-Jarret, constituait une sortie secondaire vers le port par un escalier abrupt de pierre.

L´épaisseur du mur de courtine varie entre 4,55 m à l´est sur le plateau (sacristie de la cathédrale, évêché, tour Kennedy) et 2,40 m sur le front ouest dominant la Maine. Ce mur est constitué d´un double parement cachant le blocage central de la muraille. Le parement extérieur du rempart est construit en petit appareil d´arkose et de calcaire de Saint-Barthélémy, dont l´irrégularité est rectifiée par des joints au fer. Ce petit appareil alterne avec des assises de brique.
Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : arkose ; calcaire ; petit appareil ; brique ; brique et pierre à assises alternées
Etat de conservation : vestiges

Intérêt de l'oeuvre

Intérêt de l'oeuvre : à signaler

Situation juridique

Statut de la propriété : propriété publique ; propriété privée
Date(s) et nature de la protection MH : 1907/10/23 : classé MH
Précisions sur la protection : Bâtiments de l'ancien évêché incluant courtine et tour du Bas Empire : classement par arrêté du 23 octobre 1907.

Rue Toussaint, front sud-est de l'enceinte entre la rue Rangeard et la place du Président-Kennedy (à gauche), avec les hôtels de Villoutreys (au premier plan) et de la Haute-Mule à l'aplomb de la fortification.


Synthèse

VESTIGES DE L´ ENCEINTE


Disparue du côté de la rivière, la courtine montre encore de nombreux vestiges du nord-ouest au sud-est :

- immédiatement au sud de la montée Saint-Maurice, au-dessus du rocher, avec trois tours ou contreforts quadrangulaires, réutilisés par les maisons des 2-4, 8-10 et 12, rue Donadieu-de-Puycharic.

- sur les arrières des maisons de la rue Baudrière. Une tour quadrangulaire est observable, récupérée par la maison canoniale Saint-Michel, 1 rue du Parvis-Saint-Maurice. Une tour circulaire dénommée la tour Villebon, entièrement refaite en parement, apparaît en front de rue, entre les n° 70 et 72.

- rue de l´Oisellerie et rue Montault, en soubassement de l´ancien palais épiscopal (avec une autre tour circulaire, incorporée au palais, également entièrement refaite, mais conservant un appareil originel à sa base).

- place Freppel, côté cathédrale, où le rempart apparaît en section entre la sacristie et la maison 1, place Freppel ; côté sud, au n° 22-24, où une tour ronde enclavée dans le bâti, apparaît désormais surtout en parcellaire.

- le long de la rue Toussaint, qui constitue le seul front dégagé. Des vestiges d´une tour ronde subsistent à l´extrémité sud de la rue en contre-bas de l´hôtel de la Haute-Mule, 13-15, rue Saint-Evroult. Une tour carrée a été récemment dégagée (en 2000) au n° 9-11, place du Président-Kennedy, et détruite lors de travaux à l´Office de tourisme.

- en bordure de la place du Président-Kennedy où le rempart apparaît encore en section, protégé par un auvent (à gauche du n° 9-11).

- au château, dans le secteur de la chapelle Saint-Laud (l´emprise d´une tour visible dans la nef) et de la salle comtale (base du mur-pignon qui porte la cheminée monumentale).

- Par ailleurs, le parement intérieur du rempart est observable en différents points, dans les caves des maisons canoniales qui se sont construites à l´aplomb : hôtels 9, 13-15 rue Saint-Evroult, et 2-4, 12, 16-18, 20 rue Donadieu-de-Puycharic.



Illustrations

Fig. 1
Rue Toussaint, front sud-est de l'enceinte entre la rue Rangeard et la place du Président-Kennedy (à gauche), avec les hôtels de Villoutreys (au premier plan) et de la Haute-Mule à l'aplomb de la fortification.
Fig. 2
Tracé de l'enceinte du Bas-Empire : vestiges et parties restituées (source principale : F. Comte)
Fig. 3
Détail du plan de la ville d'Angers de 1776 levé par J.-B. Dubois et gravé par M.-A. Moithey avec la localisation de l'enceinte du Bas-Empire par un tracé bleu.
Fig. 4
Front nord de l'enceinte, rue Baudrière : tour Villebon, élévation et plans à 3 niveaux (sol, 2,90 m de hauteur, couronnement), montrant l'état de dégradation de la tour. Dessins, par A. Aïvas, établis en 1893 en vue de sa restauration.
Fig. 5
Front nord de l'enceinte, rue Baudrière : tour Villebon, vue d'ensemble depuis l'est, lors de son dégagement vers 1891, lors de la destruction des maisons à hauteur des n° 70 et 72, rue Baudrière, photogr., vers 1891.
Fig. 6
Front nord de l'enceinte, rue Baudrière : la tourelle (appellation du 15e siècle) ou tour Villebon (appellation contemporaine), vue d'ensemble depuis le nord-ouest, après la restauration consécutive à son dégagement, début 20e siècle.
Fig. 7
Front nord de l'enceinte, rue Baudrière : arrachement de la courtine entre la tour Villebon et la rue du Chanoine-Urseau, suite à l'incendie du Palais des Marchands en 1936. Au fond, voûtes des sous-sols de la maison canoniale Saint-Pierre.
Fig. 8
Front sud de l'enceinte, place du Président-Kennedy : tour de Rochefort (appellation du 15e siècle), base de la tour découverte lors de travaux de 1923, partie gauche et courtine adjacente, photogr., 1923.
Fig. 9
Front sud de l'enceinte, place du Président-Kennedy : tour de Rochefort (appellation du 15e siècle), base de la tour découverte lors de travaux en 1923, partie gauche et courtine adjacente, photogr., 1923.
Fig. 10
Front sud de l'enceinte, place du Président-Kennedy : tour de Rochefort (appellation du 15e siècle), base de la tour découverte lors de travaux de 1923, partie antérieure, photogr., 1923.
Fig. 11
Front sud de l'enceinte, place du Président-Kennedy : tour de Rochefort (appellation du 15e siècle), base de la tour découverte lors de travaux en 1923, partie antérieure, photogr., 1923.
Fig. 12
Courbure nord-ouest de la Cité épiscopale avec les demeures bâties à l'aplomb de l'enceinte, rue du Parvis Saint-Maurice et rue Donadieu-de-Puycharic, de part et d'autre de la montée Saint-Maurice, détail d'une vue aérienne, dans les années 1970.
Fig. 13
Détail d'une vue aérienne du front nord-ouest de la Cité épiscopale avec les demeures de la rue Donadieu-de-Puycharic bâties à l'aplomb de l'enceinte et leurs petits cabinets élevés sur les contreforts carrés gallo-romains, photogr., [années 1970].
Fig. 14
Cour seigneuriale du château, partie sud de la galerie de l'Apocalypse : mur terrasse du Haut-Empire, (fouilles archéologiques en 1993), sur lequel s´adosse la courtine sud-ouest de l'enceinte, ce mur remployé en face interne de la fortification.
Fig. 15
Place du Président-Kennedy (à gauche de l'immeuble au n° 9-11) : arrachement sur la place du mur de courtine qui se poursuit rue Toussaint.
Fig. 16
Rue Toussaint, front sud de l'enceinte : vestiges de la tour Saint-Evroult intégrés dans l'immeuble, 58 rue Toussaint, faces latérale gauche et antérieure, lors du dégagement de la tour en 2000
Fig. 17
Rue Toussaint, front sud de l'enceinte : vestiges de la tour Saint-Evroult intégrés dans l'immeuble 58 rue Toussaint, élévations antérieure et latérale droite, parties basses, lors du dégagement de la tour en 2000.
Fig. 18
Immeuble, 9-11, place du Président-Kennedy - 58, rue Toussaint : vestiges d'une tour englobée à l'intérieur de l'édifice, partie basse, vue centrée principalement sur l'élévation antérieure.
Fig. 19
Rue Toussaint, front sud de l'enceinte : vestiges de la tour Saint-Evroult intégrés dans l'immeuble, 58 rue Toussaint, élévation antérieure, partie basse, au moment du dégagement de la tour lors des travaux pour l'Office de tourisme en 2000.
Fig. 20
Immeuble, 9-11, place du Président-Kennedy - 58, rue Toussaint : vestiges d'une tour englobée à l'intérieur de l'édifice, élévation latérale droite.
Fig. 21
Rue Toussaint, front sud de l'enceinte : vestiges de la tour Saint-Evroult intégrés dans l'immeuble, 58 rue Toussaint, élévation latérale droite, partie basse avec fragments de colonnes remployées lors du dégagement de la tour en 2000.
Fig. 22
Rue Toussaint, front sud-est de l'enceinte : vestiges de la tour de la Porte-Toussaint en cours de dégagement en 1974 suite à la destruction des maisons adossées à la fortification.
Fig. 23
Rue Toussaint, front sud-est de l'enceinte : vestiges de la tour de la Porte Toussaint, partie basse antérieure gauche et courtine adjacente en fond, en cours de dégagement en 1974.
Fig. 24
Rue Toussaint, front sud-est de l'enceinte : vestiges de la tour de la Porte Toussaint, partie basse antérieure droite au 1er plan avec fragments de colonnes et grosses pierres en remploi, en cours de dégagement en 1974.
Fig. 25
Rue Toussaint, front sud-est de l'enceinte entre la place du Président-Kennedy et la rue Rangeard : détail de la face intérieure de la courtine au n° 7, rue Saint-Evroult, brièvement dégagée en 1998 lors de la reconstruction d´immeubles.
Fig. 26
Rue Toussaint, front sud-est de l'enceinte entre la place du Président-Kennedy et la rue Rangeard : autre détail de la face intérieure de la courtine au n° 7, rue Saint-Evroult, brièvement dégagée en 1998 lors de la reconstruction d´immeubles.
Fig. 27
Place Freppel, entre la sacristie adossée au croisillon sud de la cathédrale à gauche et l'immeuble au n° 1 à droite, front est de l'enceinte : la courtine vue dans son épaisseur.
Fig. 28
Angle nord-est de l'enceinte, au contact des rues Montault et de l'Oisellerie : tour de l'évêque (appellation du 15e) inserrée dans le palais épiscopal (et reconstruite lors de la restauration de ce dernier au 19e siècle).
Fig. 29
Angle nord-est de l'enceinte : détail de l'appareil de la courtine à gauche de la tour de l'évêché, vue depuis la rue Montault.
Fig. 30
Front nord de l'enceinte, rue Baudrière : la tourelle (appellation du 15e siècle) ou tour Villebon (appellation contemporaine), vue d'ensemble avec la cathédrale en arrière-plan.
Fig. 31
Front nord de l'enceinte à hauteur du n° 64 rue Baudrière, à l'ouest de la tour Villebon : fragment de courtine, partie basse, au moment de son dégagement suite à un curetage de cours postérieures de plusieurs maisons de la rue Baudrière en 1984.
Fig. 32
Front nord de l'enceinte à hauteur du n° 62 rue Baudrière, à l'ouest de la tour Villebon : fragment de courtine, partie basse, au moment de son dégagement suite à un curetage de cours postérieures de plusieurs maisons de la rue Baudrière en 1984.
Fig. 33
Front nord de l'enceinte à hauteur du n° 62 rue Baudrière, à l'ouest de la tour Villebon : fragment de courtine au moment de son dégagement suite à un curetage de cours postérieures de plusieurs maisons de la rue Baudrière en 1984.
Fig. 34
Front nord de l'enceinte à hauteur du n° 60 rue Baudrière, à l'ouest de la tour Villebon : fragment de courtine, partie basse, au moment de son dégagement suite à un curetage de cours postérieures de plusieurs maisons de la rue Baudrière en 1984.
Fig. 35
Front nord de l'enceinte à hauteur du n° 56 rue Baudrière, à l'ouest de la tour Villebon : fragment de courtine au moment de son dégagement suite à un curetage de cours postérieures de plusieurs maisons de la rue Baudrière en 1984.
Fig. 36
Front nord de l'enceinte sur les arrières des maisons de la rue Baudrière, à hauteur des n° 50-62. Vue vers l'est, avec au 1er plan, une tour d'enceinte quadrangulaire. Etat après restauration.
Fig. 37
Front nord de l'enceinte, sur les arrières des maisons de la rue Baudrière, à hauteur du n° 62. Etat après restauration. Un grand arc de décharge soutient la maison, 5 rue du Parvis Saint-Maurice.
Fig. 38
Front nord de l'enceinte, sur les arrières des maisons de la rue Baudrière à hauteur des n° 60-52, vue vers l'ouest. Etat après restauration. Au-dessus à l'aplomb, une maison de chapelain.
Fig. 39
Front nord de l'enceinte, sur les arrières des maisons n° 54-58 rue Baudrière : partie supérieure de la courtine portant à l'aplomb une maison de chapelain dite de la Pie . Etat après restauration.
Fig. 40
Front nord de l'enceinte sur les arrières des maisons de la rue Baudrière, à hauteur des n° 54-56 : vue frontale sur l'appareillage. Etat après restauration. Au-dessus à l'aplomb, une maison canoniale.
Fig. 41
Front nord de l'enceinte sur les arrières des maisons de la rue Baudrière, à hauteur des n° 50-52 : tour quadrangulaire, vue trois-quarts droit, portant une maison canoniale. Etat après restauration.
Fig. 42
Front nord de l'enceinte sur les arrières des maisons de la rue Baudrière, à hauteur du n° 48 : rocher du promontoire de la Cité à la base du rempart.
Fig. 43
Front nord-ouest de l'enceinte, trottoir sud de la montée Saint-Maurice (site de l'ancienne porte de Fer) : arrachement de la courtine qui se prolongeait vers sud en direction du château, face à la Maine.
Fig. 44
Front nord-ouest de l'enceinte, à quelques mètres au sud de la montée Saint-Maurice. En fond, un contrefort carré qui porte un cabinet en forme de tourelle de la maison, 2-4 rue Donadieu-de-Puycharic.
Fig. 45
Front nord-ouest de l'enceinte, à quelques mètres au sud de la montée Saint-Maurice sous la maison Bordereau à l'aplomb de la courtine, 2-4 rue Donadieu-de-Puycharic : détail de l'appareillage.

Image non disponible

Fig. 46
Front nord-est de l'enceinte : face intérieure de la courtine dans la cave de l'hôtel au n° 12, rue Donadieu-de-Puycharic.

Voir

Angers, Présentation de l'aire d'étude Angers intra-muros
Angers, L'urbanisme
Angers, Centre-ville (quartier), Ensemble des fortifications d'agglomération de la ville d'Angers

Région des Pays de la Loire - Service du Patrimoine / Ville d'Angers - Service Patrimoine Historique, Inventaire. Chercheur(s) : Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier. (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général ; (c) Ville d'Angers. Renseignements : Centre de ressources, 1 rue de la Loire, 44966 Nantes cedex 9, tél. 02 28 20 54 70 - courriel : doc.patrimoine@paysdelaloire.fr - Document produit par Renabl6 : (c) Pierrick Brihaye (Région Bretagne) / Yves Godde (Ville de Lyon)