Désignation
Dénomination : maison Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : jardin ; resserre ; puits
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1999 CY 251 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers extra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Maison construite dès le percement de la rue Paul-Bert dont le tracé est décidé en 1843 dans l'enceinte du Haras. Le lot de terrain - 10,65m de façade et 266,65 m2 de superficie - est acquis le 31 janvier 1846 par Antoine Guyon, capitaine de gendarmerie en retraite, originaire d'Ille-et-Vilaine, époux de Marie-Joséphie Le Buffe. La construction est effectuée cette même année, probablement par l'architecte angevin Alexandre Richard-Delalande, qui intervient à différentes reprises pour des règlements de mitoyenneté avec les maisons voisines. Une description en 1861 précise la destination des pièces. La façade sur rue a fait l'objet d'un ravalement récent et la lucarne centrale (si elle a existé) a été remplacée par un chien-assis. Mais la distribution et l'aménagement intérieur restent proches de l'état d'origine. Datation(s) principale(s) : 2e quart 19e siècle Date(s) : 1846 Justification de la datation : daté par source Auteur(s) : Richard-Delalande Alexandre Jean (architecte) Justification de l'attribution : attribution par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Guyon Alexandre (commanditaire)
Description
Commentaire descriptif : Maison située en front de rue, avec jardin postérieur, de plan rectangulaire et double en profondeur. Edifié sur un sous-sol plafonné, le logis présente trois travées sur rue avec porte centrale surmontée d'un balcon formant un discret motif axial à l'étage. La maçonnerie est en moellon de schiste, probablement parementée d'un tuffeau appareillé sur la rue, caché par l'enduit récent. Les petites ailes en excroissance sur jardin étaient également en tuffeau avant ravalement. Dans celle située à l'ouest (arrière-cuisine), l'accès au puits en sous-sol se faisait au moyen d'une pompe. Selon la description de 1861, le salon était à l'étage. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : schiste ; moellon ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte ; enduit Matériau(x) de couverture : ardoise Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage en surcroît Parti d'élévation extérieure : élévation à travées Type de la couverture : toit à longs pans ; pignon ; appentis Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu Technique du décor : menuiserie ; fonderie Représentation : ornement géométrique ; volute Précision sur la représentation : Le vantail de la porte d'entrée présente un sobre panneautage géométrique. L'unique balcon (baie centrale du 1er étage) est orné d'un garde-corps en fonte à volutes. Typologie : Type unifamilial : un étage et trois travées (B3c). Etat de conservation : restauré
Intérêt de l'oeuvre
Observations : Par sa faible hauteur, cette maison d'époque Louis-Philippe ne correspond pas au gabarit de l'ensemble des demeures de la rue, à deux étages carrés et porte cochère, sans doute en raison de sa précocité, car elle fut l'une des toutes premières habitations élevées sur cette voie neuve. Les données documentaires gracieusement fournies par le propriétaire et l'homogénéité intérieure (lambris, cheminées, parquet) proche de l'état d'origine, enrichissent la perception d'un type d'habitat unifamilial, d'apparence extérieure modeste.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Façade sur rue, vue d'ensemble. |
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