Désignation
Dénomination : maison Genre du destinataire : de maître Précision sur la dénomination : château Appellation et titre : Les Forges
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1999 AC 14 à 16, 19, 24 à 26, 73, 74, 114, 115 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers extra-muros Canton : Angers Nord Milieu d'implantation : en écart
Historique
Commentaire historique : Petit château en forme de chalet construit en 1862 pour Germain Bouyonnet-Belize, apparenté à la famille Oriolle (qui dirigeait une filature sur le site d'une ancienne sucrerie, 10 rue Beaurepaire, transférée ensuite à la Chalouère, connue sous le nom de l'Angevine, dont subsiste encore la maison de maître au n° 114, rue de la Chalouère). Les remises et écuries du château datent de 1870. Une porterie est encore construite vers 1904 pour Alphonse Topart, médecin. Implantée sur un site ancien dénommé les Forges qui appartenait aux bénédictines du Calvaire, la ferme existe toujours en contrebas du château qui a repris cette dénomination. Datation(s) principale(s) : 3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle Date(s) : 1862 ; 1870 ; 1904 Justification de la datation : daté par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Bouyonnet-Belize Germain (commanditaire) ; Topart Alphonse (commanditaire)
Intérêt de l'oeuvre
Intérêt de l'oeuvre : à signaler Observations : Grosse demeure bourgeoise à usage de villégiature suburbaine, au sein d'un vaste parc d'où l'appellation de "château". Il en existe trois portant cette appellation sur la ligne de crête qui domine la vallée de la Mayenne et l'île Saint-Aubin, les deux autres étant le "château" de la Grande-Flècherie, chemin de Meule-Farine, et le "château" du Verger, chemin du Chêne-Belot (voir fiches), mais il est plus favorablement positionné que les autres, étant à la rupture de pente et profitant de ce fait d'une situation panoramique que n'ont pas ses voisins. Au milieu de vastes parcs dans l'unique zone encore rurale de la commune, ces châteaux constituent un bel ensemble paysager en même temps qu'un rare témoignage architectural d'une certaine vie sociale du 19e siècle. Contrairement aux deux autres édifices, celui-ci n'apparaît pas architecturalement comme un petit château mais présente plutôt l'aspect pittoresque d'une villa balnéaire avec ses pignons, ses bow-windows, ses balcons et ses jeux de couleurs entre la pierre, la brique et la peinture blanche qui souligne les balcons et les fermes et départs de toits. Toujours inscrit dans un large domaine, avec parc, communs, ferme attenante, prairies et bosquets vers la Mayenne, il a l'avantage d'être préservé des empiètements qu'entraînera la future autoroute Paris-Nantes.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Elévation postérieure orientée au nord, dominant la vallée de la Mayenne. |
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