Désignation
Dénomination : lotissement concerté
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1999 AK 32 à 34, 36 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers extra-muros Canton : Angers Nord-Ouest Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Ces maisons, dont l'une (n° 18) porte la date 1926 sur le garage, appartiennent à un lotissement de 119 parcelles baptisées "Le potager angevin", réalisé entre 1925 et 1934 (d'après travaux historiques). Celui-ci fut créé sur l'initiative d'un cultivateur, Ambroise Yzeux, qui permit aux plus démunis d'accéder à la propriété, via une Société d'épargne mutuelle, et de construire avec le concours d'un agent immobilier du nom de Clovis Lebled. C'est en hommage à ce dernier que les rues du lotissement furent baptisés du prénom de son épouse Yvonne et de ses deux filles Yvette et Thérèse. L'étendue virtuelle du terrain à lotir était limitée à l'est par la rue Renée, prénom du fils de Lebled, féminisée pour homogénéiser les appellations. Il est probable que toute la partie est, comprise entre la rue Henri-Pelluau et la rue Renée (lotie après la Seconde Guerre mondiale d'immeubles collectifs), était à l'origine occupée par les potagers dépendant des habitations du lotissement. Datation(s) principale(s) : 2e quart 20e siècle Date(s) : 1926 Justification de la datation : porte la date ; daté par travaux historiques
Intérêt de l'oeuvre
Observations : Au sein de ce vaste lotissement découpé en parcelles très régulières entre la rue des Artilleurs et l'ouest de la rue Henri-Pelluau, que traversent les rues Yvonne, Yvette et Thérèse, à remarquer en particulier une série de quatre petits logis de conception presque identique. Extrêmement modestes comme les demeures voisines, elles n'ont qu'un rez-de-chaussée et pointent leur pignon vers la rue Yvette, celui-ci précédé d'un appentis plus bas prenant appui sur la clôture. Entre ces logis situés perpendiculairement à la rue, la liaison est établie par la succession des portails desservant les courettes. D'après la tradition orale, les n° 16 et 18 seraient d'anciens wagons de chemin de fer rhabillés en bois grillagé et enduits. Un exemple particulièrement curieux par le caractère de recyclage d'un habitat ouvrier réduit à sa plus simple expression (construit par les habitants eux-mêmes).
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue d'ensemble sur rue. |
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