Désignation
Dénomination : édifice commercial Appellation et titre : Les Etablissements Lucas et Underberg
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1999 DK 416, 417 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers extra-muros Canton : Angers Sud Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Une entreprise d'omnibus et de transport est créée dans les années 1840 par J.-P. Lucas, qui se développe rapidement avec l'arrivée du chemin de fer en 1849, assurant les correspondances. En 1868, une association est montée avec un ancien chef de gare, Underberg. Le siège de l'entreprise est alors située rue Denis-Papin, face à la gare de marchandises ; dans les annuaires du début du 20e siècle, la raison sociale est Lucas et Underberg, cammionneurs des Cies de chemins de fer. Elle subit les bombardements du printemps 1944 et les bâtiments sont détruits. L'entreprise se transporte alors provisoirement au nord de la ville, dans le quartier industrieux Saint-Serge, avant de revenir sur le secteur de la gare, de l'autre côté des voies ferrées, à l'angle de la rue Fulton et de la place Giffard-Langevin. La demande de construction de l'édifice actuel, bureaux et entrepôts, date de 1948, déposée par les Etablissements Lucas et Underberg. L'architecte mentionné dans le permis de construire est l'entreprise elle-même, sans plus de précision. En 1959, un hall de marchandises, de l'autre côté de la rue Fulton, dans l'enceinte même de la gare, est édifié par les architectes nantais Devorsine père et fils, Philippe et Claude. Datation(s) principale(s) : milieu 20e siècle Date(s) : 1948 ; 1959 Justification de la datation : daté par source Auteur(s) : Devorsine Philippe (architecte) ; Devorsine Claude (architecte) Justification de l'attribution : attribution par source
Intérêt de l'oeuvre
Observations : Construction de caractère commercial, intéressante par son adoption, à la fin des années 1940, de l'esthétique moderniste de l'Entre-deux-guerres, volumes géométriques et découpés, asymétrie dynamique, toits-terrasses, fenêtres-bandeaux ou verticales, conférant ainsi à l'édifice une belle plasticité. Un bon exemple de la diffusion d'une stylistique d'avant-garde, passé sa période expérimentale. Bonne lisibilité du parti d'origine, à part quelques reprises et percements sur les parties postérieures, rue Fulton.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue d'ensemble depuis la place Giffard-Langevin. |
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