Désignation
Dénomination : lotissement concerté
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1999 BX 129, 131, 133, 135, 137 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers extra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Ensemble concerté de cinq maisons construites en 1892 (n° 58 à 62) et 1894 (n° 64 et 66), qu'on peut attribuer à l'architecte François Moirin, car c'est son épouse Catherine Monnier qui en déclare l'achèvement de construction dans les matrices cadastrales. La deuxième unité d'habitation depuis la gauche, n° 64, est déclarée par Henry Villard, indiqué comme propriétaire-rentier dans les annuaires de Maine-et-Loire. Cet ensemble, comme les deux voisins (n° 50-56 et 68-76), est réalisé par la même personne, à la fois architecte et commanditaire, pour être loué à l'unité. Vers 1908, ces trois ensembles passent en bloc à un investisseur parisien, Fernand Aaron, résidant rue de Courcelles ; sa veuve s'en sépare à l'unité entre 1944 et 1954. Datation(s) principale(s) : 4e quart 19e siècle Date(s) : 1892 ; 1894 Justification de la datation : daté par source Auteur(s) : Moirin François (architecte) Justification de l'attribution : attribution par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Monnier Catherine, épouse Moirin (commanditaire) ; Villard Henry (commanditaire)
Intérêt de l'oeuvre
Observations : Ensemble de cinq maisons formant une composition monumentale avec ailes et pavillons à la manière et à l'échelle d'un véritable château. Ce phénomène architectural où s'établit une étonnante dichotomie entre des extérieurs particulièrement monumentaux et un parcellaire traditionnel voire modeste, se rencontre cinq fois sur l'avenue Jeanne-d'Arc (voir les n° 14-18, 50-56, 68-76 et 80-88) et n'a pas d'équivalent ailleurs, d'autant que quatre de ces cinq ensembles se suivent, augmentant ainsi l'effet produit. Tous ces "châteaux" sont de plus en bon état général. Ces lotissements très particuliers ne sont pas pour rien dans le caractère spectaculaire de cette avenue et participent au premier chef à la qualité de cette voie unique à Angers. Cet ensemble n° 58-66 est assez comparable mais en plus sobre à l'ensemble précédent n° 50-56 par les jeux de matériaux brique et pierre, la silhouette générale à ailes et pavillons à hautes toitures et une commune référence à la Renaissance - les lucarnes des deux pavillons sont également assez monumentales. Là aussi les clôtures sont partie intégrante du programme.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue d'ensemble sur l'avenue Jeanne-d'Arc. |
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