Désignation
Dénomination : lotissement concerté
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1999 BX 139, 141, 143, 145 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers extra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Ensemble concerté de quatre maisons édifiées vers 1896, qu'on peut attribuer à l'architecte François Moirin, car c'est Catherine Monnier, son épouse, qui en déclare l'achèvement de construction dans les matrices cadastrales. Cet ensemble, comme les deux voisins (n° 58-66 et 68-76), est réalisé par la même personne, à la fois architecte et commanditaire, pour être loué par unité. Vers 1908, ces trois ensembles passent en bloc à un investisseur parisien, Fernand Aaron, résidant rue de Courcelles ; sa veuve s'en sépare par unité entre 1944 et 1954. Datation(s) principale(s) : 4e quart 19e siècle Date(s) : 1896 Justification de la datation : daté par source Auteur(s) : Moirin François (architecte) Justification de l'attribution : attribution par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Monnier Catherine, épouse Moirin (commanditaire)
Intérêt de l'oeuvre
Observations : Ensemble de quatre maisons formant une composition monumentale avec ailes et pavillons à la manière et à l'échelle d'un véritable château. Ce phénomène architectural où s'établit une étonnante dichotomie entre des extérieurs particulièrement monumentaux et un parcellaire traditionnel voire modeste, se rencontre cinq fois sur l'avenue Jeanne-d'Arc (voir les n° 14-18, 58-66, 68-76 et 80-88) et n'a pas d'équivalent ailleurs, d'autant que quatre de ces cinq ensembles se suivent, augmentant ainsi l'effet produit. Tous ces "châteaux" sont de plus en bon état général. Ces lotissements très particuliers ne sont pas pour rien dans le caractère spectaculaire de cette avenue et participent au premier chef à la qualité de cette voie unique à Angers. Cet ensemble n° 50-56 est le plus étonnant de toute l'avenue par ses très hautes élévations à pavillons et pignon ainsi que par son décor néo-Renaissance, notamment ses monumentales lucarnes à double étage. Les jeux de matériaux brique et pierre renforcent encore le caractère ostentatoire de l'ensemble et accusent la référence historiciste. Les clôtures avec des motifs ornementaux en brique participent aussi au pittoresque des lieux.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue d'ensemble sur l'avenue Jeanne-d'Arc. |
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