Désignation
Dénomination : front bâti
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1999 BK 435, 436, 438 à 442, 444 à 450, 453 à 455, 457, 460, 461, 463 à 465, 467, 470 à 475, 497 à 500, 502, 505 à 533, 550, 552 à 578, 696 à 699, 705, 763, 765, 767, 769, 771, 773, 775
Numéro INSEE de la commune : 49007
Aire : Angers extra-muros
Canton : Angers Nord-Est
Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Un projet de vaste lotissement de plusieurs rues avec quelques maisons-types à élever en série est dessiné en 1925 par l'architecte Henri Jamard pour la société d'H.B.M. Le Cottage Angevin, sur des terrains qui appartenaient auparavant au pépiniériste Louis Leroy. Le plan de lotissement est réalisé avec quelques variantes de détail, mais les constructions sont laissées au désir des propriétaires, la société d'H.B.M. vendant les terrains à des particuliers dans le cadre de la loi Loucheur de 1928. L'opération, rue du Lutin, rue des Farfadets, rue des Feux-Follets et rue des Korrigans, se réalise entre la fin des années 1920 et le début des années 1940 (datations portées sur les façades, n° 56, 80-82, 116, 118, datées respectivement de 1930, 1931, 1935 et 1936, ou connues par source).
Datation(s) principale(s) : 2e quart 20e siècle
Date(s) : 1929 ; 1930 ; 1931 ; 1934 ; 1935 ; 1936 ; 1937 ; 1941
Justification de la datation : porte la date ; daté par source
Auteur(s) : Jamard Henri (architecte) ; Harmiteau Henri (architecte) ; Gautier Léon (architecte)
Justification de l'attribution : attribution par source
Intérêt de l'oeuvre
Observations : C'est le plus important et le plus homogène lotissement de pavillons de l'Entre-deux-guerres en style Art Déco sur Angers. La rue du Lutin qui a donné son nom à l'ensemble compte une centaine de maisons. Le principe des quatre rues concernées (voir rues des Farfadets, des Feux-Follets et des Korrigans) est toujours le même : une clôture et une petite cour antérieure ou jardin, la maison et un espace libre postérieur. La plupart du temps les maisons sont mitoyennes, les parcelles étant étroites. L'ensemble vaut plus par sa continuité urbanistique que pour l'intérêt monographique de chacune des demeures. A signaler le n° 3 de l'architecte Henri Harmiteau avec des mosaïques de Pierre De Guisti datant de 1941, le n° 6 dit "Le Perroquet" par l'architecte Léon Gautier avec des mosaïques de Pierre De Guisti de 1929, le n° 7 dit "La Mosaïque" entièrement recouvert de mosaïques, par les mêmes auteurs et datant de 1936, le n° 48 avec des décors de céramiques cassées, le n° 57 bis avec un avant-corps en forme d'élément de pergola construit par l'architecte Henri Harmiteau pour lui-même en 1934.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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| Vue d'ensemble sur rue. |
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