Désignation
Dénomination : manoir Appellation et titre : les Mortiers
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1999 BI 217 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers extra-muros Canton : Angers Est Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Manoir des Mortiers (re) construit au 16e siècle. René Breslay, maire d'Angers entre 1543 et 1546, était seigneur des Mortiers ; peut-être en était-il le maître d'ouvrage ? En 1570, il est la propriété d'Antoine Charton, maître des comptes de Bretagne. En 1761, le domaine passe à Louis-Jean Guillier de la Touche, professeur puis doyen de la faculté de droit d'Angers ; cette famille conserve l'édifice pendant presque tout le 19e siècle. Son petit-fils François-Auguste, négociant, frère du maire républicain Camille Guillier de la Touche, qui réside boulevard du Haras (partie sud de l'actuel boulevard du Maréchal-Foch), possède les Mortiers comme proche maison de campagne. On lui doit les embellissements réalisés au milieu du 19e siècle, tour-belvédère, échauguettes et vraisemblablement aussi les couvertures qui ne sont pas d'origine. Par succession en 1881, l'édifice devient la propriété de son petit fils, l'industriel Georges Panneton, jusqu'en 1925. Datation(s) principale(s) : 16e siècle ; milieu 19e siècle Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Guillier de la Touche François-Auguste (commanditaire)
Intérêt de l'oeuvre
Observations : Bien que d'une structure et avec des éléments anciens, le manoir des Mortiers présente aujourd'hui un aspect de castel de caractère 19e siècle en raison de l'importance des remaniements opérés, régularité des percements, toitures à faible pente, embellissements par des échauguettes manifestement rajoutées... Encore au 19e siècle en campagne, il n'est plus aujourd'hui que dans un jardin cerné par l'architecture pavillonnaire de ce secteur d'Angers - il a cependant encore partiellement conservé ses douves du 16e siècle.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue d'ensemble depuis la rue. |
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