Désignation
Dénomination : prieuré
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1999 DI 11, 13, 450, 471, 559 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers extra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Le prieuré bénédictin de Saint-Sauveur de l'Esvière, fondé vers 1047 par le comte d'Anjou Geoffroy Martel et reconstruit à différentes époques, surplombait la colline du même nom jusqu'au début du 19e siècle. En faisait partie cette chapelle de Notre-Dame-Sous-Terre édifiée vers 1400, à l'initiative de la reine Yolande d'Aragon, au chevet de l'église abbatiale. Reconstruite en 1450, puis agrandie avec un nouvel autel vers 1640-1652 par les architectes-sculpteurs Antoine Charpentier et Léger Plouvier, la chapelle fut restaurée vers 1873. Très endommagée par la dernière guerre, elle fut à nouveau très restaurée en 1947 au sein de l'établissement également moderne des franciscaines de Sainte-Marie-des-Anges. Datation(s) principale(s) : 15e siècle ; milieu 17e siècle (détruit) ; 2e quart 20e siècle Justification de la datation : daté par source ; daté par travaux historiques Auteur(s) : Charpentier Antoine (architecte, sculpteur) ; Plouvier Léger (architecte, sculpteur) Justification de l'attribution : attribution par source
Intérêt de l'oeuvre
Observations : L'intérêt de cette chapelle est surtout historique, seul vestige d'un prieuré de grande emprise dominant le coteau et bordant le cimetière paroissial de l'Esvière dont est issue la place Monseigneur-Rumeau. Le parti de reconstruction a été de restituer ce petit édifice en forme de croix grecque dans son style gothique flamboyant. L'environnement architectural immédiat est relativement médiocre, mais la perception plus lointaine est intéressante, car la chapelle est située dans l'axe (sud) de la rue Saint-Eutrope. Dans ce secteur, espaces libres et jardins présentent encore un caractère villageois. A l'opposé, côté rue Faidherbe, un vaste terrain boisé appartenant à l'enclos constitue le dernier vestige des grands espaces plantés du coteau de l'Esvière.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue d'ensemble de l'église, face nord. |
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Fig. 1 |
Plan-masse aquarellé, vers 1796 : vue d'ensemble. |
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Fig. 2 |
Plan-masse aquarellé, vers 1796 : détail sur les bâtiments. |
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Fig. 3 |
Plan-masse, dessin aquarellé, vers 1796 : détail sur la légende. |
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Fig. 4 |
Vue d'ensemble de l'église, face nord. |
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Fig. 5 |
Plan du monastère de l'Esvière, dessin aquarellé, 1659, pour les Archives de la Congrégation de Saint-Maur : ensemble du document. |
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Fig. 6 |
Plan du monastère de l'Esvière, dessin aquarellé, 1659, pour les Archives de la Congrégation de Saint-Maur : détail sur les bâtiments. |
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Fig. 7 |
Plan du Second estage du monastère de l'Esvière, dessin aquarellé, [18e siècle ?]. |
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Fig. 8 |
Notre-Dame-de-Sous-Terre, que le frère Jean Souchard fit construire sur les ruines du coeur de la grande église, dessin, par J.-A.Berthe, 1837. |
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Fig. 9 |
Chapelle de Lesvières, dessin, par P. Kawke, 1836. |
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Fig. 10 |
Monastère Sainte-Marie des Angers, facade de la chapelle : projet de restauration non exécuté, dessin, [v. 1880]. |
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Fig. 11 |
L'escalier de l'Esvière, dessin, par P. Kawke, [v. 1880]. |
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Fig. 12 |
La chapelle de nostre Dame sousterre, dessin, par J. Ballain, 1716. |
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Fig. 13 |
Vue cavalière du Prieuré de St-Sauveur de l'Esvière d'après une gravure du Monasticon Gallicanum 1687, lithogr., 19e siècle. |
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Fig. 14 |
Le prieuré de l'Esvière à Angers. Ordre de St-Benoist. Face principale de la chapelle, dessin, par J.-B. Donas-Roch [1835]. |
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Fig. 15 |
Notre-Dame Sous terre de l'Esvière. Représentation de la chapelle, lithogr., par E. Morel, [1872]. |
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Fig. 16 |
L'Esvière, XV et XVIe siècle, lithogr., par E. Morel, [1872]. |
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Fig. 17 |
L'église de Lesviere, dessin, par J. Ballain, 1716. |
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Fig. 18 |
Rue de l'Esvière, le prieuré, dessin, par F. Benoist, avant 1843. |
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Fig. 19 |
Plan-masse et de situation, d'après le cadastre de 1840, section E1, éch. 1 : 1000. |
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