Désignation
Dénomination : maison Genre du destinataire : de maître Appellation et titre : De Bernard de la Fosse Destinations successives et actuelles de l'édifice : école d'agriculture
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1999 CV 298, 495, 532, 606, 608 à 611, 706 à 712, 714, 715 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers extra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Maison de maître avec un vaste parc paysager construite en 1862 pour le comte Armand de Bernard de la Fosse ; elle réutilise en partie un ancien logis dénommé Frotte-Pénil, du nom d'un ruisseau prenant sa source dans ce secteur. A la mort de sa veuve Constance de Brullon en 1921, le domaine est acquis par le Syndicat d'enseignement agronomique et de recherche agricoles. Un bâtiment de bureaux et de classes est édifié dès 1922, encore en place. Le parc n'existe plus qu'à l'état de vestiges, progressivement envahi par les constructions successives (des années 1950 à 2008) de ce qui est devenu l'Ecole supérieure d'Agriculture d'Angers. Subsistent quelques massifs d'arbres et la grotte dans la partie ouest du site ; le tracé de la rivière et de l'île se devine encore vaguement. La maison de maître a été détruite en 2001. Datation(s) principale(s) : 3e quart 19e siècle Date(s) : 1862 ; 1922 Justification de la datation : daté par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Bernard de la Fosse Armand de (commanditaire)
Description
Commentaire descriptif : La maison de maître était une demeure relativement petite, au style pittoresque de type chalet, en bord de rue, mais dont l'élévation principale était orientée de l'autre côté, sur un vaste parc à l'anglaise de plusieurs hectares ; celui-ci constituait de toute évidence l'élément principal du domaine, avec petite rivière, pièce d'eau, grotte artificielle au milieu d'une île, pont pittoresque.
Intérêt de l'oeuvre
Observations : La maison de maître était une construction de style pittoresque, dont les exemples sont peu nombreux à Angers (château des Forges, de même époque Napoléon III) ou aux Ponts-de-Cé, le château de Belle-Poule. Sa façade principale tournée vers le parc était très représentative de cette manière "chalet" par le jeu des volumes, pignons et lucarnes, la polychromie des matériaux et l'usage important de pièces de bois découpées. Le parc n'est plus qu'à l'état de maigres vestiges ; il constituait avec celui, voisin, du Pin (voir fiche, 50 rue Mirabeau), les deux seuls exemples de grands domaines suburbains qui faisaient la transition entre ville et campagne et servirent d'ancrage au futur quartier résidentiel, entre rues Rabelais et Mirabeau. Si le château du Pin était une résidence principale (d'Edouard Loriol de Barny, gendre du célèbre pépiniériste André Leroy, fondateur de ce nouveau quartier), le domaine de la Fontaine était caractéristique de ces propriétés, proches de la villégiature, au statut ambivalent et changeant, tout à la fois principal et secondaire, au gré de l'humeur de son propriétaire qui possédait le château des Ruaux (commune de Soulaire), à une douzaine de kilomètres d'Angers. Le bâtiment initial de l'école de 1922 - en bon état de conservation -, d'un style néo-classique moderne peu répandu à Angers, est toujours en place dans la partie quelque peu préservée du site, où il s'incorpore remarquablement, donnant l'illusion d'être le château d'origine du domaine.
Le domaine n'apparaît plus comme un tout et a été rendu méconnaissable par l'implantation de l'Ecole, dont les nouveaux bâtiments occupent une grande partie de la propriété, côté est, avec accès sur la rue Auguste-Fonteneau.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue d'ensemble du bâtiment d'entrée, élévation postérieure. |
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