Désignation
Dénomination : hôtel Genre du destinataire : de chanoines Précision sur la dénomination : maison canoniale Appellation et titre : dit maison canoniale Destinations successives et actuelles de l'édifice : presbytère ; maison Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; jardin ; communs
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1840 G 107 à 109 ; 1980 AO 168 ; 1999 AO 168 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Nord Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Attesté sous l´Ancien Régime comme maison canoniale relevant de l´abbaye du Ronceray, cet hôtel est construit ou reconstruit dans la 2e moitié du 16e siècle (d'après la forme de l'escalier à mur noyau). A une date indéterminée (17e siècle ?), la couverture de la tour d´escalier est modifiée en toit brisé à fort terrasson.
L´édifice fait l´objet de réaménagements importants au milieu du 18e siècle, peut-être pour le compte du chanoine Bouffeteau, dans les lieux lors du recensement des maisons et habitants d´Angers engagé en 1769 (maison n° 3142) : les portes et fenêtres - et probablement aussi les lucarnes - sur jardin sont refaites ainsi que les cheminées, à l´exception des trois du premier étage. Un petit corps de communs pourrait également dater de cette époque.
Dans la 2e moitié du 19e siècle, les ouvertures vers la rue sont remaniées, ainsi que certaines sur jardin, notamment les lucarnes. Un bâtiment adventice remployant le mur de clôture occupe la partie droite de la cour antérieure ; cette construction est effectuée lorsque l´hôtel devient la cure de la paroisse de la Trinité. Elle le reste encore une bonne partie du 20e siècle.
Redevenue une habitation particulière, la demeure fait l´objet au début des années 1990 d´une importante restauration : côté rue, le bâtiment adventice est détruit avec le mur de clôture correspondant, une entrée avec petit degré extérieur est créée sur cette ancienne partie de la cour d´entrée, un portail cocher est ouvert dans le mur de clôture gauche et une couverture à longs pans avec pignon découvert est restituée sur la tour d´escalier ; côté jardin, une homogénéité d´aspect milieu 18e siècle est recherchée : la forme segmentaire des ouvertures modifiée au 19e siècle est rétablie, de même que les lucarnes, entièrement refaites dans le style Louis XV. Datation(s) principale(s) : 2e moitié 16e siècle ; milieu 18e siècle Datation(s) secondaire(s) : 17e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 4e quart 20e siècle
Description
Commentaire descriptif : Hôtel entre une très petite cour d´entrée et un vaste jardin, constitué d´un grand corps de logis de plan allongé, flanqué sur la façade d´entrée d´une tour d´escalier hors-oeuvre, à mur-noyau, qui divisait - avant restauration - la cour en deux parties (la partie droite n´existe plus).
L´édifice, entièrement en moellon de schiste enduit, présente un étage de soubassement sur une partie de l´élévation antérieure pour rattraper la déclivité prononcée du terrain ; le rez-de-chaussée surélevé est accessible aujourd´hui par un petit degré droit extérieur, que surmontent un étage carré et un étage de comble. Les toits sont à longs pans et pignons découverts ; la tour d´escalier présentait avant restauration un comble brisé à fort terrasson et pignon couvert, désormais remplacé par une toiture à longs pans et pignon découvert. Un petit bâtiment de commun à élévation en tuffeau et couvert en appentis occupe le côté latéral gauche de la cour d´entrée. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : schiste ; moellon ; tuffeau ; moyen appareil ; enduit Matériau(x) de couverture : ardoise Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble Parti d'élévation extérieure : élévation à travées Type de la couverture : toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; appentis ; pignon découvert ; pignon couvert Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier hors-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie Typologie : Hôtel à cour antérieure (type A). Etat de conservation : restauré
Intérêt de l'oeuvre
Observations : Edifice caractéristique de l´architecture vernaculaire dans ce quartier excentré de la Doutre, une architecture simple sans affirmation stylistique. Sa destination initiale en renforce l´intérêt sociologique, car les demeures e canoniales sont peu nombreuses dans la Doutre (il n´y avait que quatre chanoines au service de l´abbaye du Ronceray). C´est par ailleurs un bon exemple de modernisation au 18e siècle d´un logis construit à la Renaissance.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue de situation. |
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