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Région des Pays de la Loire/Service du Patrimoine |
| Ville d'Angers - Service Patrimoine Historique, Inventaire |
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| Inventaire général du patrimoine culturel | |||||
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Angers, Centre-ville (quartier), Carmes (rue des) 20
| Type de dossier : individuel | Oeuvre sélectionnée | Date de l'enquête : 1989 |
DésignationDénomination : hôtelPartie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour
Compléments de localisationRéférence(s) cadastrale(s) : 1840 K 711, 712 ; 1980 HK 99 ; 1999 HK 402Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Nord Milieu d'implantation : en ville
HistoriqueCommentaire historique : Hôtel construit à la fin du 16e siècle ou au début du 17e. Un corps de bâtiment faisant passage d´entrée est construit plus tard dans le 17e siècle. Au milieu du 18e siècle, ce dernier corps est détaché du fonds (il est remanié à cette époque, puis au 19e siècle). L´accès à la cour d´entrée nécessite alors un passage couvert perforant la partie droite du corps de logis sur rue : les restes d´une cheminée (de la 2e moitié du 17e siècle) et la mouluration du plafond y attestent l´existence d´une ancienne pièce condamnée. Le plan établi lors du recensement des maisons et habitants d´Angers établi vers 1769 montre la division de la propriété : partie principale au n° 2405 appartenant alors à un M. Royer, et partie détachée au n°2406. Les lucarnes en bois sur rue appartiennent à cette époque.Au 19e siècle, la propriété est transformée : dès avant 1840, des agrandissements importants sont entrepris sur les arrières du fonds ; la cour qui ouvrait encore largement sur le canal de la Tannerie est désormais lotie sur tous les côtés. Ces extensions sont encore reprises quand le canal est comblé au milieu des années 1860, remplacé par le boulevard Henri-Arnauld. Concernant l´édifice ancien, le passage couvert est élargi et un atelier vitré est plaqué contre le corps de logis en retour sur cour ; des ouvertures sont également modifiées. Au 20e siècle, une seconde construction vitrée est plaquée à l´angle des deux corps, contre le perron. L´édifice, dont le fonds ancien avait été entre-temps reconstitué, est démoli dans les années 1980. Datation(s) principale(s) : limite 16e siècle 17e siècle ; 17e siècle Datation(s) secondaire(s) : 2e moitié 17e siècle ; 19e siècle
DescriptionCommentaire descriptif : Hôtel constitué de deux corps de logis en équerre, l´un sur rue, l´autre en retour sur la cour. Un troisième corps formant entrée prolonge au nord le corps sur rue. Le gros-oeuvre est en moellon de schiste enduit. Les deux corps en équerre sont à rez-de-chaussée surélevé et étage de comble ; le second corps sur rue est à un étage carré et initialement à un étage de comble (lucarnes disparues attestées par les ruptures de corniche). Les toits sont à longs pans et pignons couverts ; des noues relient les deux corps en équerre.Un escalier de distribution extérieur constitué d´une rampe droite en maçonnerie est plaqué dans l´angle de l´équerre des bâtiments ; deux colonnes à chapiteau ionique portaient le toit en appentis de ce perron (il n´en reste plus qu´une). Un escalier dans-oeuvre, dans le corps sur cour et à la jonction de celui sur rue - une vis en bois - dessert l´étage de comble depuis le rez-de-chaussée surélevé. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : schiste ; moellon ; enduit Matériau(x) de couverture : ardoise Parti de plan : plan régulier en L Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; en rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble Type de la couverture : toit à longs pans ; appentis ; noue ; pignon couvert Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour, en charpente Technique du décor : sculpture Représentation : colonne, ordre ionique Précision sur la représentation : Une colonne à chapiteau ionique porte le toit en appentis du perron. Typologie : Hôtel en forme de maison (type D). Etat de conservation : détruit
Intérêt de l'oeuvreObservations : Exemple de petit hôtel sur cour intérieure. Le parti d´un corps d´habitation sur la rue, masquant la cour d´entrée, est encore peu répandu à la date de cet édifice et restera marginale. A signaler, les traces d´un décor savant sur cet édifice rustique : perron à colonne, portes et fenêtres ornées de triglyphes à la manière de bossages un-sur-deux ou superposés, dans un style maniériste sans équivalent à Angers.
Situation juridiqueStatut de la propriété : propriété privée
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| Angers, Présentation de l'aire d'étude Angers intra-muros |
| Angers, Centre-ville (quartier), Demeures du centre historique (intra-muros) |
| Angers, Centre-ville (quartier), L'habitat communal |