Désignation
Dénomination : hôtel Appellation et titre : Mallet de la Bellemondière Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; jardin ; communs
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1840 G 462, 463 ; 1980 AO 214 ; 1999 AO 214 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Nord Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Hôtel issu probablement d´un logis plus ancien du 15e siècle, comme d´autres édifices dans cette rue, ce qui expliquerait l´irrégularité des percements du corps principal, notamment sur le jardin. De plus, le parcellaire montre un alignement des élévations principales avec celles du logis voisin (n° 4) : indice possible d´un bâtiment plus ancien et plus vaste, dont le démembrement est antérieur au découpage actuel des fonds qui remonte au moins à la fin du 14e siècle.
L'édifice est reconstruit dans la 2e moitié du 17e siècle. Intérieurement, l'escalier et les portes du palier d´étage relèvent de cette campagne. Le grand portail d´entrée sur la rue Bellepoignée est encore en place. Cette reconstruction pourrait être redevable à René Mallet, sieur de la Bellemondière (dans le Maine), attesté dans les années 1680, à moins qu´elle revienne à son prédécesseur, René Gohin de la Cointrie, président du présidial.
D´après un censif de l´abbaye du Ronceray de 1715, le logis appartient alors à André Lemasson, chanoine et ancien curé de l´église paroissiale de la Trinité, qu´il avait eu par échange des directeurs de la maison des Pénitentes. Dans le recensement des maisons et habitants d´Angers établi vers 1769, la demeure (n° 3173) est propriété de l´abbaye du Ronceray et louée à un chanoine.
Le long bâtiment de communs, dans la cour d´entrée, semble dater de la 1ère moitié du 19e siècle (en place sur le plan cadastral de 1840). Les corniches à denticules du corps principal seraient également une reprise de cette période. Par contre, un corps annexe d'habitation en appentis, adossé au logis sur le jardin, ne figure pas sur le cadastre et doit être légèrement plus tardif. Datation(s) principale(s) : 2e moitié 17e siècle Datation(s) secondaire(s) : 1ère moitié 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle
Description
Commentaire descriptif : Situé sur une parcelle peu large et profonde (20 x 70 m), l´hôtel - entre cour et jardin - est constitué d´un unique corps de logis de plan relativement massé couvert d´un toit en pavillon. Il est en moellon de schiste enduit, à un étage carré et étage en surcroît. Sa façade antérieure présente une élévation à travées. L´escalier est dans-oeuvre, à jour suspendu, avec un limon bois après le mur d´échiffre en maçonnerie ; il est pourvu d´une rampe en fer forgé. Le petit corps d´habitation annexe sur le jardin, en tuffeau, est à un étage sous un toit en appentis. Les communs forment une équerre sur la cour d´entrée, avec notamment un long bâtiment en rez-de-chaussée en appentis s´agrémentant d´une élévation ordonnancée. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : schiste ; moellon ; enduit Matériau(x) de couverture : ardoise Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; en rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage en surcroît Parti d'élévation extérieure : élévation à travées ; élévation ordonnancée sans travées Type de la couverture : toit en pavillon ; toit à longs pans ; appentis ; noue ; pignon couvert Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente Technique du décor : ferronnerie ; menuiserie Représentation : volute ; ornement géométrique Précision sur la représentation : La rampe de l´escalier, en fer forgé, est constituée de motifs répétés de volutes. Les portes sur le palier du premier étage sont à multiples compartiments géométriques. Typologie : Hôtel à cour antérieure (type A).
Intérêt de l'oeuvre
Elément(s) remarquable(s) : élévation Observations : Edifice inscrit dans un ensemble de petits hôtels particuliers de la rue Bellepoignée, ponctué par murs de clôture, portails et communs, dans un environnement remarquable, à quelques pas des greniers Saint-Jean et du reposoir du Tertre Saint-Laurent. Sur le plan typologique, ce logis évoque une grosse maison de notable par son volume simple et relativement modeste, mais sa disposition entre cour et jardin, avec portail et communs, renvoie à un hôtel particulier. La construction ou reconstruction sous le règne de Louis XIV, période très peu représentée à Angers, en accroît l´intérêt (plan massé, toit en pavillon à larges croupes). Le corps de communs en rez-de-chaussée, à droite de la cour, est doté d´une élégante élévation néo-classique avec ses grandes ouvertures en plein-cintre.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue de situation. |
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