Désignation
Dénomination : hôtel Appellation et titre : hôtel Papiau de la Verrie Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1840 K 686 bis ; 1980 HK 31 ; 1999 HK 27, 31, 283 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Nord Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Demeure construite dans le 2e quart du 16e siècle (d'après le décor connu par iconographie). Le maître d'ouvrage reste inconnu. S'agit-il de la famille du Chastelier dont les armes, associées à celles d'un autre famille non identifée, ponctuaient - semble-t-il - une verrière de la façade principale. L'édifice est vendu en 1623 par François de Fortia, seigneur du Plessis-Claveau et conseiller du roi au parlement de Paris, à un certain Etienne Perrier, puis relève dans le courant du 17e siècle du marchand de soie Louis Bernier . Dans la 2e moitié du 18e siècle, il appartient à la famille Papiau de la Verrie, dont la personne la plus connue est Anselme-François-René, qui sera maire et député d'Angers (il revend l'édifice en 1796). En 1840, la propriété intègre une partie des bâtiments en front de rue, qui seront reconstruits dans la 2e moitié du 19e siècle. L'hôtel lui-même est altéré à la fin du 19e siècle par la création de la rue Grille (restructuration de la rue de la Tannerie) et des immeubles attenants qui amputent l'angle antérieur droit et dénaturent la distribution. La façade, qui avait déjà subi des dégradations, est drastiquement ravalée soit à cette époque, soit dans les premières décennies du 20e siècle. La façade principale de tuffeau est alors partiellement enduite et perd son décor de baie d'étage - deux bustes en médaillon et vitrerie ancienne ; la lucarne au-dessus perd également toute son ornementation d'époque François 1er. Datation(s) principale(s) : 2e quart 16e siècle
Description
Commentaire descriptif : Edifice situé en coeur d´ilôt, masqué par un front de maisons commerçantes (autrefois à pan de bois) et immeubles de la rue Beaurepaire ; il est accessible par un passage couvert traversant l'une de ces maisons (autrefois par deux passages, selon les descriptions du 18e siècle) ; il est constitué d´un vaste corps de logis de plan rectangulaire, avec une cour antérieure et une cour postérieure décrite avant la Révolution comme présentant un parterre. Le gros-oeuvre est en schiste, mais l´élévation antérieure est en tuffeau, aujourd´hui enduite et masquée en partie basse. Le bâtiment est à un étage carré et étage de comble sous une couverture à longs pans et pignons couverts. Intérieur non visité. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : tuffeau ; moyen appareil ; schiste ; moellon ; enduit Matériau(x) de couverture : ardoise Vaisseau(x) et étage(s) : 1 étage carré ; étage de comble Type de la couverture : toit à longs pans ; pignon couvert Technique du décor : sculpture ; vitrail Représentation : médaillon, buste de femme, buste d'homme ; pilastre, ornement géométrique, heaume ; couronne, feuillage, armoiries Précision sur la représentation : La fenêtre du premier étage de l'élévation antérieure présentait sur son allège deux bustes en médaillon : à gauche le suicide de Lucrèce, à droite un homme (son mari Tarquin Collatin ?). Cette même fenêtre à meneau et traverse montrait une verrière géométrique, et - dans le croisillon inférieur gauche - une couronnes à feuillage encadrant deux blasons symétriques, l´un parti, l´autre écartelé, portant chacun une double armoirie : de sable à trois croissants d´argent posés deux et un, et d´argent à trois chardons de sable posés deux et un : la seconde armoirie correspond à celle de la famille du Chastelier. Le croisillon inférieur droit présentait sans doute la même disposition. La lucarne de couronnement était ornée de pilastres à triangles, losanges et disques, et ponctuée sur le fronton d'un heaume sculpté en bas-relief. Typologie : Hôtel à cour antérieure (type A).
Intérêt de l'oeuvre
Elément(s) remarquable(s) : fenêtre ; lucarne Observations : Outre une situation peu fréquente en coeur d'ilôt, qui rend l'édifice totalement invisible de l'espace public (un autre exemple au n° 13 de la même rue), cet hôtel mérite d'être signalé pour son décor sculpté connu par les relevés, dessins et photographie de la fin du 19e siècle : une ornementation d'époque François 1er, dont les bustes en médaillon n´ont d´équivalent localement qu´à l´hôtel des Pénitentes et à l´hôtel de Pincé, très restaurés. Le suicide de Lucrèce est également présent à Pincé, dans l'escalier. Ces dessins sont aussi précieux comme témoins des huisseries et vitreries du 16e siècle, éléments de second oeuvre largement disparus aujourd´hui dans l´habitat.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
|
|
Vue de situation. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|