Désignation
Dénomination : raffinerie de sucre Appellation et titre : manufacture Béguyer de Champcourtois Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; logement patronal
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1840 G 267, 268, 273 ; 1980 AO 357, 359, 360, 364, 365, 416 à 418 ; 1999 AO 357, 359, 360, 364, 416 à 418, 439, 440 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Nord Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : En 1702, trois marchands ciriers, René Béguyer de Champcourtois, Joseph Labbé, son beau-frère, et Julien Fresneau s´associent pour créer une raffinerie de sucre : elle est établie rue Beaurepaire dans l´ancienne île des Carmes, face à la raffinerie de sucre Van bredenbec, celle-ci en place depuis près d´un demi-siècle.
Dès les années 1720, elle devient la raffinerie Béguyer et La Plante (un gendre de Béguyer). En 1750, le même gendre Mauvif de La Plante reprend l´affaire jusqu´à sa mort en 1776. Louis Béguyer, fils du fondateur installé à Nantes, procède alors à la liquidation de l´entreprise, effective l´année suivante. Cette manufacture porte le n° 3023 sur le plan de recensement des habitants et maisons d´Angers établi vers 1769.
Les deux vestiges subsistants, du milieu du 18e siècle, semblent relever de la partie d´habitation : un premier corps de bâtiment sur les arrières, en bordure de l´ancienne rue Mauvaise, face à l´ancien hôtel du Mont-de-Piété et un second dans l´actuelle cour postérieure 14, rue Beaurepaire.
Au 19e siècle, les lieux, sont reconstruits pour la filature Oriolle.. Datation(s) principale(s) : milieu 18e siècle Date(s) : 1702 Justification de la datation : daté par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Béguyer de Champcourtois René (commanditaire) ; Labbé Joseph (commanditaire) ; Fresneau Julien (commanditaire)
Description
Commentaire descriptif : Accessible de la rue Beaurepaire (qui serait à l´actuel n° 8), la raffinerie de sucre se trouvait au fond d´une cour (dite de Villeray sur le plan cadastral de 1840), avec issue postérieure sur le quai du Rideau, bordant la Maine. Des bâtiments industriels, on ne connaît que le plan-masse succinct de 1769.
Le logis patronal accessible par un autre passage depuis la rue Beaurepaire (qui serait à l´actuel n° 12), s´apparentait à un vaste hôtel particulier en cur d´îlot, avec petite cour antérieure derrière un front de maisons sur rue. Vestiges : 1 petit corps postérieur sur l´ancienne rue Mauvaise, à deux étages et étage en surcroît sur un rez-de-chaussée bas de services : ses deux premiers niveaux sont en moellon de schiste enduit, la partie supérieure est en tuffeau (aujourd´hui l´élévation est ravalée). La couverture est à longs pans, croupe et pignon côté mitoyen. 2 corps de galerie en tuffeau à deux travées, vraisemblablement à usage de cabinets, en extrémité antérieure du fonds qui formait probablement l´aile droite du logis, sur la cour d´entrée. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : schiste ; moellon ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte ; enduit Matériau(x) de couverture : ardoise Vaisseau(x) et étage(s) : 2 étages carrés ; étage en surcroît Parti d'élévation extérieure : élévation à travées Type de la couverture : toit à longs pans ; appentis ; croupe ; pignon Etat de conservation : vestiges
Intérêt de l'oeuvre
Observations : Les modestes vestiges en place et le plan-masse d´époque valent surtout comme témoins de la présence à Angers de cette activité industrielle (quatre établissements attestés au 18e siècle), qui n´eut guère de succès, subissant trop fortement la concurrence nantaise et orléanaise. La raffinerie Van Bredenbeck, insuffisamment informée sur un plan iconographique, n´a pas fait l´objet d´un dossier d´inventaire.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vestiges : corps de logis postérieur ; en bordure de l´ancienne rue Mauvaise (au 1er plan). Vue depuis le nord. |
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