Désignation
Dénomination : hôtel de voyageurs Appellation et titre : hôtel de voyageurs Le Continental Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : jardin en couverture
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1840 H2 1073 ; 1980 DE 44 ; 1999 DE 44 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : L´hôtel Continental est fondé à la fin des années 1890 : une demande de construction est déposée en 1896 par le photographe Gaspard Berthault. Edifié de neuf sur la rue Louis-de-Romain, il réulilise sur les arrières, impasse Saint-Julien, la partie postérieure d´un petit hôtel particulier de la 2e moitié du 18e siècle. Vers 1902, une extension est effectuée, correspondant à la partie en proue formant l´angle de la rue et de l´impasse. Des modifications sur les parties hautes interviennent vers 1936 : l´architecte Roger Jusserand supprime la terrasse-jardin ponctuée de vases au profit d´une couverture en comble brisé sur la partie initiale, et habille l´extension en proue d´un attique monumental recouvert de mosaïques : celui-ci porte, sur la rue Louis-de-Romain et sur le pan coupé, l´inscription monumentale « Hôtel Continental ». Pour le revêtement de ce couronnement, Roger Jusserand a peut-être fait appel à son collaborateur du chantier de la Maison Bleue (bd du Maréchal-Foch), le mosaïste Isidore Odorico. Le rez-de-chaussée a perdu sa modénature et le pan coupé a été ravalé dans le 3e quart du 20e siècle. Datation(s) principale(s) : 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle Datation(s) secondaire(s) : 2e moitié 18e siècle Date(s) : 1896 ; 1902 ; 1936 Justification de la datation : daté par source Auteur(s) : Jusserand Roger (architecte) Justification de l'attribution : attribution par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Berthault Gaspard (commanditaire)
Description
Commentaire descriptif : Edifice composé de trois parties : un corps de bâtiment sur la rue Louis-de-Romain à trois étages carrés parementé en tuffeau. Les frontons des deux premiers niveaux créent un discret ordonnancement dans l´élévation répétitive à trois travées. Un second corps le prolonge, dessinant une proue (pan coupé) à l´angle de l´impasse Saint-Julien : il reprend dans les grandes lignes la première construction. Les deux corps étaient à l´origine couverts d´un toit-terrasse aménagé en jardin, ultérieurement transformé en étage en surcroît avec comble brisé sur le premier corps et bordé d´un attique monumental sur le corps en proue (une toiture en tôle ondulée est venue par la suite couvrir cette partie pour des raisons d´étanchéité). La troisième partie est un fragment de corps de bâtiment d´un édifice plus ancien sur l´impasse Saint-Julien, au revers du premier corps : il est en moellon de schiste enduit, à travées, composé de deux étages carrés et étage en surcroît sous un appentis brisé. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : tuffeau ; moyen appareil ; schiste ; moellon ; enduit partiel Matériau(x) de couverture : ciment en couverture ; ardoise ; zinc en couverture ; tôle ondulée Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; 3 étages carrés ; étage en surcroît Parti d'élévation extérieure : élévation ordonnancée Type de la couverture : terrasse ; toit à longs pans brisés ; appentis brisé ; pignon couvert Technique du décor : sculpture ; fonderie ; mosaïque Représentation : ornement géométrique ; fronton ; volute Précision sur la représentation : De vigoureux motifs géométriques forment le décor des baies sur les élévations principales. Des frontons curvilignes et triangulaires structurent les deux premiers niveaux de la façade initiale de l´hôtel. D´autres frontons curvilignes couronnent les fenêtres du dernier étage, qui s´inscrivaient dans le garde-corps de la terrasse disparue. Les balcons, sur l´extension, sont constitués d´un barreaudage agrémenté de volutes. L´attique de couronnement de cette dernière partie est recouvert de mosaïques, portant la raison sociale de l´établissement sur fond neutre.
Intérêt de l'oeuvre
Observations : Bon exemple de l´architecture hôtelière vers 1900, proche des immeubles de rapport par l´apparence extérieure, avec pour fantaisie un jardin-terrasse (malheureusement disparu). Fait inhabituel en milieu urbain, cet édifice a conservé sa fonction originelle.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue de situation. |
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