Désignation
Dénomination : immeuble Appellation et titre : immeuble Rondeau Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : boutique ; cour
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1980 BR 464 ; 1999 BR 464 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Immeuble achevé en 1852 (datation par source) pour Alexandre Rondeau, apprêteur d'étoffes à Laval. Son monogramme R surmonte la fenêtre centrale du 3e niveau sur la rue Saint-Etienne. Datation(s) principale(s) : milieu 19e siècle Date(s) : 1852 Justification de la datation : daté par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Rondeau Alexandre (commanditaire)
Description
Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : tuffeau ; moyen appareil ; schiste ; moellon ; enduit ; appareil mixte Matériau(x) de couverture : ardoise Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; 3 étages carrés Parti d'élévation extérieure : élévation à travées Type de la couverture : toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert ; noue Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu Technique du décor : sculpture ; fonderie Représentation : ordre ionique, colonne, pilastre, cuir découpé, monogramme, volute, acanthe, rosace, coquille ; ornement géométrique ; monogramme Précision sur la représentation : Le premier étage est rythmé de pilastres à chapiteaux ioniques alternant avec les baies et niches en plein-cintre. La travée d'angle est mise en valeur par une superposition d'ordres : colonnes à chapiteaux ioniques au 2e niveau, pilastres à chapiteaux corinthiens au 3e niveau. Un décor sculpté de cartouches, volutes, acanthes, rosaces et coquilles surmontent les fenêtres des 3e et 4e niveaux. De fins motifs géométriques ornent les garde-corps en fonte des baies. Typologie : Type B2 : façade large, à entresol peu affirmé.
Intérêt de l'oeuvre
Elément(s) remarquable(s) : élévation Observations : Un des premiers grands immeubles de rapport, au début des années 1850, à façade néo-Renaissance et structure de transition, entre néo-classicisme et haussmannisme : le premier étage, malgré sa hauteur, est traité comme un entresol par ses baies différenciées en plein-cintre et la scansion de pilastres, mais le balcon n'est pas encore en place pour asseoir les étages supérieurs. Le caractère graphique des ornements et la "platitude" de la façade est spécifique du milieu de siècle. Seul autre exemple comparable (avec ravalement drastique des étages) au 9 rue du Mail daté 1855.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue de situation. |
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