Références documentaires
Référence de la même oeuvre dans le domaine MH : PA00108865
Désignation
Dénomination : maison Genre du destinataire : de commerçant Appellation et titre : La Perle Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; boutique
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1840 J 501, 506 ; 1980 DH 97 ; 1999 DH 97 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Maison bâtie vers 1546 pour le marchand et huguenot Pierre Richard, vraisemblablement par le maçon Olivier Le Cerf, qui apparaît comme témoin dans des marchés de fourniture de matériaux. Le commanditaire sera pendu devant sa maison en 1562 pour ses convictions religieuses. Celle-ci est dénommée la Perle dans les archives du 18e siècle en raison d'une ancienne (?) enseigne. Au milieu de ce siècle, ce vaste logis appartenait à un greffier des Eaux et Forêts, Jean Nouchet. Il conserve encore deux cheminées de la fin du 17e siècle ou du début du 18e siècle. Frappée d'alignement, l'élévation antérieure est reconstruite en 1892 pour un boucher du nom de Victor Besnard, par l'architecte Jules Séjourné. L'architecte E. Vallais apparaît comme mandataire dans la déclaration administrative de reconstruction : en a-t-il assuré l'exécution ou la surveillance ? Ces travaux s'accompagnent de remaniements intérieurs. Le premier niveau et la partie haute de la galerie d'escalier sont modifiés dans le même temps, ainsi que le rez-de-chaussée du corps en fond de cour. On peut voir les marques de charpentier au rez-de-chaussée de la galerie sur une poutre de remploi du plafond. L'élévation postérieure du corps principal est drastiquement ravalée dans le courant du 20e siècle. Datation(s) principale(s) : milieu 16e siècle ; 4e quart 19e siècle Datation(s) secondaire(s) : limite 17e siècle 18e siècle Date(s) : 1546 ; 1892 Justification de la datation : daté par source Auteur(s) : Le Cerf Olivier (maçon) ; Séjourné Jules (architecte) Justification de l'attribution : attribution par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Richard Pierre (commanditaire) ; Besnard Victor (commanditaire)
Description
Commentaire descriptif : Maison à deux corps de logis reliés sur une cour intérieure par une galerie que précède un escalier en vis en pierre hors-oeuvre. Le logis principal est à deux étages carrés et pignon sur rue, le logis secondaire en fond de cour à un étage. Elévation antérieure, tour d'escalier et galerie en tuffeau. Reste du gros-oeuvre en schiste. Galerie surélevée en pan de bois. La couverture du corps principal est à longs pans et appentis latéraux reliés par des noues. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : tuffeau ; moyen appareil ; schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit ; bois ; pan de bois ; brique ; enduit partiel ; appareil mixte Matériau(x) de couverture : ardoise Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; 2 étages carrés ; 2 étages de comble Parti d'élévation extérieure : élévation à travées Type de la couverture : toit à longs pans ; toit en pavillon ; appentis ; noue ; pignon découvert ; pignon couvert Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie, cage ouverte Typologie : Maison marchande des XVe-XVIe siècles, à façade en tuffeau, structure savante (unicum du type A1a).
Intérêt de l'oeuvre
Intérêt de l'oeuvre : à signaler Elément(s) remarquable(s) : élévation ; escalier ; galerie Observations : Rare maison marchande à façade principale en tuffeau appareillé, marque de qualité, ce que confirme par ailleurs le traitement monumental de l'escalier en vis hors-oeuvre. Le gabarit lui-même n'est pas commun pour une maison unitaire (façade de près de 9 m de large à deux travées, et présence de deux boutiques, l'une à côté de l'autre). Elle a gardé tout à la fois son escalier et la galerie de liaison portée par une grande arcade en plein-cintre, ce qui est exceptionnel à Angers, d'autant que ces organes de liaison - la plupart en charpente - sont généralementre reconstruits entre les 17e et 19e siècles.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée Date(s) et nature de la protection MH : 1931/04/17 : inscrit MH partiellement Précisions sur la protection : Escalier sur cour : inscrit par arrêté du 17 avril 1931. L'arrêté donne par erreur, pour cette adresse, la dénomination d'auberge de la Tête Noire. Celle-ci se situe 10 rue Saint-Aubin (vestiges en cur d'îlot).
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Vue de situation. |
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Fig. 2 |
Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1980, section DH, parcelle 97, éch. 1 : 1 000, agrandi. |
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Fig. 3 |
Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1840, section J, parcelle 501, éch. 1 : 1 000. |
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Fig. 4 |
Plan schématique de couverture. |
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Fig. 5 |
Plan schématique du rez-de-chaussée. |
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Fig. 6 |
Façade sur rue (maison à pignon), photogr., fin 19e siècle. |
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Fig. 7 |
Plan schématique du 2e étage. |
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Fig. 8 |
Elévation antérieure, pignon sur rue. |
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Fig. 9 |
Cour, angle nord-est : tourelle d'escalier. |
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Fig. 10 |
Elévation postérieure et tourelle d'escalier. |
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Fig. 11 |
Corps de passage sur cour. |
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Fig. 12 |
Cour, rez-de-chaussée de la galerie, plafond : inscription. |
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Fig. 13 |
Corps postérieur sur cour : fenêtres du 1er étage. |
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Fig. 14 |
Tourelle d'escalier, rez-de-chaussée et galerie couverts sur cour. |
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Fig. 15 |
Escalier : ouverture du couloir et fenêtre adjacente. |
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Fig. 16 |
Escalier en vis et porte sur corps antérieur, 1er étage. |
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Fig. 17 |
Corps sur cour, rez-de-chaussée, pièce droite, mur ouest. |
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Fig. 18 |
Corps sur rue, 2e étage, pièce sur cour, mur ouest. |
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