Désignation
Dénomination : maison Genre du destinataire : de négociant Appellation et titre : maison Moreau Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; communs ; entrepôt commercial
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1840 H1 27 ; 1980 BR 367, 368 ; 1999 BR 367,515, 516 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Maison construite dans le 3e quart du 18e siècle, avec escalier, cheminées et balcons d'origine. L'élévation antérieure des communs porte des ancres en forme de lettres J et M, initiales de Jean Moreau, négociant et propriétaire mentionné en 1769. Dans la première moitié du 19e siècle, de nouvelles constructions font disparaître les cours : deux corps de bâtiment agrandissent le logis à droite (au n° 26) et sur la face postérieure, tandis qu'un entrepôt artisanal ou commercial occupe le terrain restant, jusqu'à la rue Maillé. En 1860, une parasolerie s'y installe, dirigée par le manufacturier Pierre Sarret. Elle est supprimée vers 1885 par le manufacturier de parapluies Léon Lafarge. L'élévation antérieure est sèchement ravalée dans les années 1970. L'entrepôt a subi des repercements et un ravalement tout aussi sévère. Datation(s) principale(s) : 4e quart 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle Justification de la datation : daté par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Moreau Jean (commanditaire) ; Sarret Pierre (commanditaire)
Description
Commentaire descriptif : Maison constituée d'un corps de logis principal en équerre, d'une extension en deux parties qui entoure l'habitation initiale sur la droite et par derrière. Deux parties de dépendances et d'ateliers s'étendent sur les arrières, l'une d'origine, en prolongement du corps postérieur de la maison, l'autre derrière les extensions de la maison, le long de la rue du Port-de-l'Ancre et allant jusqu'à la rue Maillé. L'ensemble de la partie habitation est à deux étages carrés, comble à surcroît pour la partie initiale, sans comble habitable pour les extensions. Le gros-œuvre est essentiellement en maçonnerie de schiste enduit pour le logis initial, en tuffeau pour les extensions. La partie dépendance originelle est également en tuffeau, alors que la partie professionnelle plus tardive est en schiste enduit. La couverture du logis principal est en comble brisé, des appentis couvrant les extensions. Les parties dépendances et ateliers sont à toits à longs pans. L'élévation sur rue est à quatre travées, trois pour la partie initiale, une pour l'extension. L'escalier, directement accessible par le vestibule d'entrée, est à jour suspendu, limon bois et rampe de fer forgé pour la première révolution, à balustres ensuite. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : schiste ; moellon ; enduit ; tuffeau ; pierre de taille Matériau(x) de couverture : ardoise ; zinc en couverture Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; 2 étages carrés ; comble à surcroît Parti d'élévation extérieure : élévation à travées Type de la couverture : toit à longs pans brisés ; toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert ; pignon découvert ; appentis Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu Technique du décor : sculpture ; ferronnerie Représentation : vase, fruit, guirlande, laurier ; coquille, pilastre ; arabesque, volute, palmette, damier ; arabesque, volute Précision sur la représentation : La pièce antérieure du rez-de-chaussée présente des dessus-de-porte constitués de vases remplis de fruits, et flanqués de guirlandes et branches de laurier. La cheminée de la pièce principale du premier étage est ornée d'une coquille au centre du manteau et de pilastres cannelés sur la hotte. Les balcons et garde-corps offrent un décor d'arabesque et volutes, avec au centre une grande palmette encadrée de motifs en damier. La rampe de la première révolution de l'escalier est du même dessin sinueux en arabesque et volutes. Typologie : Maison de notable, morphologie XVIIe-XVIIIe siècles (type C2). Etat de conservation : restauré
Intérêt de l'oeuvre
Elément(s) remarquable(s) : élévation ; escalier ; balcon Observations : Un des rares témoins aujourd'hui des maisons de négociants de la rue Boisnet, antérieurement à la Révolution, avec large façade s'apparentant aux maisons de notables. Malgré un sévère ravalement extérieur, différents éléments intérieurs, balcon, escalier, cheminées, la restituent encore sur un plan chronologique et qualitatif.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue de situation. |
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