Références documentaires
Référence de la même oeuvre dans le domaine MH : PA00108917
Désignation
Dénomination : maison Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; boutique ; puits
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1840 K 528 ; 1970 HK 10 ; 1999 HK 10 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Nord Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Maison construite dans le 4e quart du 15e siècle : une dendrochronologie de l'ossature homgène en bois (charpente, planchers et façade) donne la date d'abattage des bois au printemps 1478 (entreprise Dendrotech, mai 2010). Le logis repose sur sur un sous-sol plus ancien, peut-être du 12e siècle, comme le suggère également la porte en plein-cintre sur cour, qui semble un remploi de baie médiévale. La cheminée du 2e étage, seule conservée, est refaite au 18e siècle. Dans la 2e moitié du 19e siècle, l'escalier est reconstruit vraisemblablement au même endroit ; de même, les lucarnes sur rue et sur cour. A cette même époque, la fenêtre sur rue du premier étage est transformée en porte-fenêtre et dotée d'un balcon. La figure sculptée, sur le poteau-cornier droit du rez-de-chaussée, est moderne. Un logis indépendant en fond de cour, d'époque indéterminée, desservi par le couloir ménagé entre les deux maisons, 65 et 67 rue Beaurepaire, était encore indiqué sur le cadastre de 1970. Restauration générale à la fin des années 1990. Datation(s) principale(s) : 4e quart 15e siècle Datation(s) secondaire(s) : 12e siècle ; 18e siècle ; 2e moitié 19e siècle Date(s) : 1478 Justification de la datation : daté par source
Description
Commentaire descriptif : Maison à un corps de logis en front de rue, sur parcelle étroite. L'habitation est double en profondeur, desservie par un couloir latéral ; à mi-parcours de celui-ci se trouve l'accès à l'escalier, qui semble avoir toujours occupé cette position, d'après la structure ancienne de la maison. La façade sur rue et les murs mitoyens (pour les étages) sont en pan de bois, la façade postérieure sur cour est en maçonnerie de schiste, seul le deuxième étage carré étant en pan de bois essenté d'ardoise. Le deuxième sous-sol (bas) est couvert d'une voûte en berceau plein-cintre, en tuffeau appareillé. Le premier sous-sol (haut) est un espace perdu, couvert d'un plancher : sa faible hauteur de 1,20 m à 1,50 m correspond probablement au niveau de remblaiement de la rue, lors de la reconstruction du logis à la fin du Moyen Age. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : bois ; pan de bois ; torchis ; enduit partiel ; essentage d'ardoise ; schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit partiel ; appareil mixte Matériau(x) de couverture : ardoise Vaisseau(x) et étage(s) : 2 étages de sous-sol ; 2 étages carrés ; 2 étages de comble Type de la couverture : toit à longs pans ; pignon couvert Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu Technique du décor : fonderie Représentation : volute Précision sur la représentation : Le balcon en fonte du premier étage est à décor de volute. Typologie : Maison marchande des XVe-XVIe siècles : façade en pan de bois, structure hybride (type A1b). Etat de conservation : restauré
Intérêt de l'oeuvre
Intérêt de l'oeuvre : à signaler Elément(s) remarquable(s) : élévation ; pan de bois Observations : Autrefois nombreuses, les maisons à pan de bois ne représentent plus désormais qu'un corpus restreint. Celle-ci appartient au seul ensemble continu conservé dans la ville, face à l'église de La Trinité. Exemple caractéristique de logis commerçant modeste à mur gouttereau sur rue et pan de bois d'apparence "rustique". L'association des surplombs sur poteaux élargis et du panneautage des parois à grande croix de Saint-André est peu fréquente localement : choisie pour son homogénéïté et l'importance du bois d'oeuvre en structure (mitoyens, cloisons), cette maison est la première datée du genre, à Angers.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée Date(s) et nature de la protection MH : 1963/02/22 : classé MH partiellement Précisions sur la protection : Façade et toiture : classement par arrêté du 22 février 1963.
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Vue de situation. |
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Fig. 2 |
Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1970, section HK, parcelle 10, éch. 1 : 500. |
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Fig. 3 |
Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1840, section K, parcelle 528, éch. 1 : 1 000, agrandi. |
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Fig. 4 |
Plan schématique de la couverture. |
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Fig. 5 |
Plan schématique du 1er étage. |
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Fig. 6 |
Plan schématique du 2e étage. |
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Fig. 7 |
Coupe schématique de l'encorbellement supportant le 2e étage. |
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Fig. 8 |
Plan schématique du 2e sous-sol (inférieur). |
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Fig. 9 |
Elévation antérieure. |
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Fig. 10 |
Elévation antérieure. |
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Fig. 12 |
Elévation postérieure. |
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Fig. 13 |
2e sous-sol. Vue d'ensemble depuis sa partie postérieure; à droite, montée en pente douce voûtée vers la rue. A gauche, non visible, près de l'escalier d'accès à la rue : puits. |
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Fig. 14 |
2e sous-sol, le puits. |
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Fig. 15 |
Rez-de-chaussée, servitude de passage vers une maison (disparue) en fond de cour : poteau avec aisselier portant l´élévation latérale droite en pan de bois. |
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Fig. 16 |
1er étage de comble, charpente : poutre de sous-faîtage portée à ses extrémités par deux poinçons engagés dans les élévations latérales en pan de bois. |
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Fig. 17 |
1er étage de comble, charpente, long pan antérieur sur la rue Beaurepaire : partie inférieure des chevrons-arbalétriers et les jambettes associés, à gauche de la lucarne (numérotés VI, VII et VIII). |
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Fig. 18 |
1er étage de comble, charpente, long pan antérieur sur la rue Beaurepaire : détail sur la jambette du chevron-arbalétrier n° VI (marque sur la face latérale droite). |
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Fig. 19 |
2e étage de comble, charpente : faux-entraits, poinçons et contreventement transversal à croix de St-André, vue d´ensemble depuis l´angle antérieur droit. |
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Fig. 20 |
2e étage de comble, charpente : faux-entraits, poinçons latéral gauche et central, et contreventement transversal à croix de St-André. |
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Fig. 21 |
2e étage de comble, charpente : assemblage en queue d´aronde (qui s´est désolidarisé) entre un faux-entrait et une poutre de sous-faîtage ; une cale assure le lien et l´ensemble des pièces est maintenu par une tige filetée. |
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Fig. 22 |
2e étage, pièce antérieure, mur latéral gauche : cheminée. |
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Fig. 23 |
2e étage, pièce antérieure, mur latéral droit en pan de bois : poutre de sous-faîtage reposant sur un poteau porteur renforcé. |
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Fig. 24 |
2e étage, pièce antérieure : détail d´assemblage poutre de sous-faîtage et solives qui se sont partiellement désolidarisées, mettant à jour le système d´encoches. |
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