Inventaire général du patrimoine culturel
Région des Pays de la Loire/Service du Patrimoine	Ville d'Angers - Service Patrimoine Historique, Inventaire
inventaire topographique

Angers, Centre-ville (quartier), Vollier (rue du) 6, 8

Hôtel dit maison canoniale Saint-Laurent

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Désignation Dénomination : hôtel Genre du destinataire : de chanoines Appellation et titre : maison canoniale Saint-Laurent Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; jardin ; chapelle Compléments de localisation Référence(s) cadastrale(s) : 1840 J 316 ; 1980 DH 486 ; 1999 DH 486 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville Historique Commentaire historique : La maison canoniale Saint-Laurent est attestée sous cette appellation dans le compte de la grande bourse du chapitre cathédral de 1422 ; elle est enregistrée sous le n° 2170 dans le recensement des maisons et habitants d´Angers établi vers 1769. Un sous-sol, sous la cour d´entrée, pourrait dater du 12e ou 13e siècle. Les corps de logis antérieur gauche et postérieur, bordant la rue, remontent au 15e siècle, celui antérieur droit étant de même époque ou du 16e siècle. L´édifice conserve des restes - voûte et fausse voûte - de deux oratoires superposés de la 2e moitié du 16e siècle, en extrémité de ce corps de logis droit. Le plan cadastral de 1840 fait état d´une grande cour fermée par des bâtiments sur ses quatre côtés, mais les faces nord et ouest (où se situaient notamment les écuries) correspondent désormais à des reconstructions du milieu du 20e siècle. Le corps de logis antérieur gauche est remanié à la fin du 17e siècle ou au début du 18e siècle : reprise des baies (condamnant des ouvertures plus anciennes) et d´une lucarne sur la cour, réaménagements intérieurs dont subsistent les lambris du salon. Dans la 2e moitié du 19e siècle, le corps de logis antérieur droit est reconstruit à partir du premier étage ; son escalier qui distribue tout l´édifice date de cette période, de même que le corps d´entrée. Les ouvertures des différents corps sont largement refaites. Néanmoins, quelques baies d´origine, certaines aujourd´hui bouchées, subsistent sur la façade sur rue du corps de logis antérieur gauche et au revers du corps de logis postérieur, sur la cour arrière de service. Les bâtiments sont depuis le 19e siècle annexés par le Collège de la cathédrale, implanté sur le trottoir opposé (entrée 2, rue des Jacobins), la liaison interne assurée par une galerie enjambant la rue du Vollier. Datation(s) principale(s) : 12e siècle (?) ; 13e siècle (?) ; 2e moitié 19e siècle Datation(s) secondaire(s) : 2e moitié 16e siècle ; limite 17e siècle 18e siècle Description Commentaire descriptif : Edifice entre cour antérieure et petite cour postérieure de service, composé de trois corps de logis anciens, dont deux articulés en équerre sur la cour d´entrée - corps antérieur droit en retour sur la cour et antérieur gauche le long de la rue ; en prolongement sud du précédent, le 3e corps postérieur borde également la rue, avec ouverture sur la petite cour de service. Le quatrième corps reconstruit au 19e siècle assure l´entrée dans la cour par un passage couvert. Le gros-oeuvre est en moellon de schiste, à l´exception de l´élévation sur cour du corps d´entrée et de la partie supérieure de l´élévation antérieure du corps de logis droit. Les élévations sont à un étage carré, sauf celles du corps d´entrée qui sont à deux étages ; les corps anciens le long de la rue présentent un étage de comble éclairé par des lucarnes. La plupart des élévations sont à travées. Les couvertures sont à longs pans et pignons couverts ; un pignon découvert somme la petite élévation des oratoires, en extrémité du corps droit, sur la cour antérieure. Une cave sous la cour, sans rapport avec le plan-masse des corps de bâtiment, est voûtée d´un berceau plein-cintre en tuffeau sur des bases en schiste. L´oratoire du rez-de-chaussée est couvert d´une voûte à nervures de type complexe, à quatre clés déterminant un voûtain carré central. Au-dessus du précédent, celui du 1er étage présente un lambris de couvrement en berceau déprimé. L´escalier est situé dans le corps de logis droit, près du corps antérieur gauche : il est en bois et rampe de fonte, tournant à retours avec jour. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit partiel ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte Matériau(x) de couverture : ardoise Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; étage de comble Type et nature du couvrement : voûte en berceau plein-cintre ; voûte de type complexe ; lambris de couvrement Parti d'élévation extérieure : élévation à travées Type de la couverture : toit à longs pans ; pignon couvert ; pignon découvert ; croupe ; noue Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente Technique du décor : sculpture ; menuiserie Représentation : ornement végétal, raisin ; ornement géométrique Précision sur la représentation : Les clefs de voûte de l'oratoire sont ornées de feuillages et raisins. Les lambris de hauteur du salon sont composés d'un panneautage géométrique de carrés et rectangles. Typologie : Hôtel à cour antérieure (type A). Intérêt de l'oeuvre Elément(s) remarquable(s) : chapelle ; voûte Observations : Si l´édifice est aujourd´hui passablement altéré, des éléments remarquables sont à signaler : sous-sol médiéval sous la cour avec une descente de cave formée d´arcs successifs, oratoires superposés d´époque Renaissance, dont un - mieux conservé - couvert d´une savante voûte à nervures multiples. A noter aussi la galerie suspendue au-dessus de la rue du Vollier, qui rappelle celle de la rue du Musée et apporte une touche pittoresque à ce secteur atteint par les rénovations de l'Après-guerre. Situation juridique Statut de la propriété : propriété privée

Vue de situation sur la rue du Vollier.

Illustrations

Fig. 1 Vue de situation sur la rue du Vollier.	Fig. 2 Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1971, éd. 1980, section DH, parcelle 486, éch. 1 : 1 000.	Fig. 3 Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1840, section J, parcelle 316, éch. 1 : 1 000.
Fig. 4 Plan schématique de couverture.	Fig. 5 Plan schématique du rez-de-chaussée.	Fig. 6 Logis antérieur droit, élévation sur rue (postérieure).
Fig. 7 Logis postérieur gauche : élévation sur rue.	Fig. 8 Corps de logis antérieur gauche : l'élévation principale, sur la cour.	Fig. 9 Corps de logis antérieur gauche, élévation sur la cour : deuxième niveau, partie droite.
Fig. 10 Corps de logis antérieur droit et corps de l'oratoire : élévation antérieure, sur la cour.	Fig. 11 Corps d'entrée : élévation sur la cour.	Fig. 12 Logis postérieur gauche : élévation sur la seconde cour.
Fig. 13 Corps de logis antérieur gauche, rez-de-chaussée : le salon.	Fig. 14 Corps de logis antérieur gauche, rez-de-chaussée : le salon, élévations droite et antérieure.	Fig. 15 Oratoire : voûte du rez-de-chaussée.
Fig. 16 Oratoire : voûte du rez-de-chaussée : partie centrale.	Fig. 17 Oratoire, voûte du 1er étage : détail antérieur droit de l'intrados.	Fig. 18 Oratoire : extrados de la voûte du 1er étage et charpente de couverture.

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