Désignation
Dénomination : hôtel Appellation et titre : dit de Varice, puis Legouz Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; communs ; puits
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1840 G 447 ; 1980 AO 198 ; 1999 AO 198 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Nord Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Hôtel reconstruit au milieu du 17e siècle, d´après les élévations et l´escalier du corps principal de logis, ainsi que le portail de la clôture sur rue. L´édifice est la propriété dès le 3e quart du 17e siècle de la famille Varice, d´après un partage en 1668 attestant que la demeure appartenait alors à Françoise Dupont, veuve dès le milieu du siècle de Philippe Varice, sieur de Vallière, conseiller du roi, maître ordinaire et doyen à la chambre des comptes de Bretagne : il (ou elle) en est probablement le maître d´ouvrage, d´autant qu´une vente au sein de la famille Varice en 1677 fait état de « plusieurs logements tant vieils que neufs ». Dans cet acte, la cour d´entrée n´est pas encore bien constituée, car il est fait mention pour confront sud d´une maison « de la veuve Courtille » en bordure de la place, qui n´est plus signalée dans des actes du début du 18e siècle. Cette servitude impliquant dans les premiers temps une entrée latéralisée peut expliquer la distribution particulière du logis, avec report de l´escalier à l´arrière. Dans le 1er quart du 18e siècle, l´hôtel est agrandi sur la cour postérieure d´une aile à deux corps de logis en équerre (probablement en remplacement des vieilles constructions encore en place en 1677) et d'un corps de communs, par Antoine Legouz, sieur du Plessis-Lionnet, héritier par alliance de la famille Varice. L´aile du 18e conserve une cheminée d´époque au rez-de-chaussée, mais également une cheminée plus ancienne, du 17e siècle, au même niveau dans le corps sud, attestant du remploi d´un bâti préexistant. Le puits actuel, adossé à l´un de ces corps de bâtiment, leur est contemporain. L´hôtel porte le n° 3167 dans le recensement des habitants et maisons d´Angers établi vers 1769 et appartient alors à Charles Simon Chevalier, sieur de la Benardaye. La façade sur la cour d´entrée est partiellement restaurée vers 1990 (corniche, lucarnes). Datation(s) principale(s) : milieu 17e siècle ; 1ère moitié 18e siècle
Description
Commentaire descriptif : Logis situé entre deux cours, antérieure et postérieure, sur une parcelle étroite et profonde (10 x 45 m). Corps principal à plan massé, en moellon de schiste enduit (sauf le premier étage de l´élévation latérale gauche, en tuffeau) à un étage carré et comble à surcroît sous un toit en pavillon. L´élévation antérieure présente un axe de symétrie, une lucarne centrale entre deux oeils-de-boeuf. L´escalier, dans l´angle arrière droit, accessible de l´extérieur depuis la cour postérieure, est en bois, à deux noyaux et balustres. La partie arrière du logis est constituée de deux corps en équerre à un étage carré et comble à surcroît, couverts par des toits à longs pans, avec croupes et noues. Les élévations sont en tuffeau et à travées ; une partie du mur postérieur est aussi en tuffeau, l´essentiel étant en moellon de schiste. Un escalier dans-oeuvre, en bois, droit puis tournant, est à la jonction des deux corps. Un corps de communs en moellon de schiste, à longs pans brisés et pignons couverts, prolonge l´édifice en fond de parcelle. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : schiste ; moellon ; enduit ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte Matériau(x) de couverture : ardoise Parti de plan : plan massé Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; 1 étage carré ; comble à surcroît Parti d'élévation extérieure : élévation ordonnancée Type de la couverture : toit en pavillon ; toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; croupe ; pignon couvert ; noue Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en charpente Typologie : Hôtel à cour antérieure (type A). Etat de conservation : restauré
Intérêt de l'oeuvre
Elément(s) remarquable(s) : clôture ; élévation ; puits Observations : Parfait exemple de modeste hôtel de la petite noblesse, sans prétention architecturale, qui caractérise si profondément le quartier tout à la fois urbain et excentré de la Doutre. La partie principale n´est guère plus qu´une grosse maison, mais la cour antérieure avec son portail cocher, la couverture en pavillon, appartiennent en propre à la morphologie des hôtels. Il est bien conservé, tant dans ses dispositions générales que dans sa modénature, et n´a pas subi d´altérations.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue de situation. |
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