Inventaire général du patrimoine culturel
Région des Pays de la Loire/Service du Patrimoine
Ville d'Angers - Service Patrimoine Historique, Inventaire
inventaire topographique

Pays de la Loire, Maine-et-Loire

Angers, Centre-ville (quartier), Sainte-Croix (place) 19, 21 ; Toussaint (rue) 1 à 5

Hôtel de Thévalle, puis Richard de Boistravers

Type de dossier : individuel Oeuvre sélectionnée Date de l'enquête : 1978

Références documentaires

Référence de la même oeuvre dans le domaine MH : PA00108894

Désignation

Dénomination : hôtel
Appellation et titre : hôtel de Thévalle, puis Richard de Boistravers
Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour

Compléments de localisation

Référence(s) cadastrale(s) : 1840 J 495 à 498 ; 1980 DH 114, 115, 117, 720, 721 ; 1999 DH 114, 115, 117,720, 778
Numéro INSEE de la commune : 49007
Aire : Angers intra-muros
Canton : Angers Centre
Milieu d'implantation : en ville

Historique

Commentaire historique : Le corps de logis principal de l'hôtel de Thévalle date de la 2e moitié du 15e siècle, comme en témoignent plusieurs ouvertures et un cabinet voûté d´ogives. D´autres parties (dont l´aile droite sur la cour d´entrée et la tour d´escalier de l´aile arrière) conservent d´importants remplois de maçonnerie d'un premier édifice, construit probablement pour Emard de Thévalle, qui lui laisse son nom dès le début du 16e siècle.

Vers 1552, l'édifice appartient à Jacques Richard de Boistravers, commerçant enrichi qui le transforme profondément en 1561 sous la conduite de Jean Delespine et de ses associés, Jean Guillot et Nicolas Viriot : ils agrandissent le logis d'un imposant pavillon en symétrie de l'aile droite réaménagée, d´une tour d'escalier à chambre haute, remanient les deux ailes d´habitation en équerre (ou petit logis) sur la cour postérieure. Les sous-sols, sous l´ensemble des corps de logis et des cours, sont largement rebâtis à cette époque comme en témoigne notamment une belle voûte complexe sous l´aile postérieure. Deux autres escaliers plus modestes (dans l´aile droite et le pavillon) ainsi que deux cheminées relèvent de cette campagne, de même que la porterie et les écuries de la cour des communs.

Morcelé en plusieurs propriétés dès 1604, l´hôtel fait l´objet de réaménagements intérieurs dans la 2e moitié du 17e siècle et au milieu du 18e siècle : vantaux de porte, lambris de hauteur, cheminées. Au 19e siècle, période d´importantes altérations, l´aile postérieure sud-est ainsi qu'une partie arrière du grand corps de logis sont surélevées. La cour principale est lotie à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle par un immeuble de rapport ; dans le même temps, sont détruites écuries (au profit d´un immeuble) et porterie primitive. La partie gauche de l'hôtel est restaurée vers 1988-1990 et la restauration des ailes arrières est programmée en 2006. Datant de 1926, la protection - partielle - est en cours de révision pour une inscription totale à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
Datation(s) principale(s) : 2e moitié 15e siècle ; 3e quart 16e siècle
Datation(s) secondaire(s) : 2e moitié 17e siècle ; milieu 18e siècle
Date(s) : 1561
Justification de la datation : daté par source
Auteur(s) : Delespine Jean (architecte) ; Guillot (architecte) ; Viriot Nicolas, dit : Le Lorrain (architecte) ; Chopin René (charpentier)
Justification de l'attribution : attribution par source
Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Richard de Boistravers Jean (commanditaire)

Description

Commentaire descriptif : Hôtel à quatre cours et cinq corps de logis (desservis par quatre escaliers), dessinant à l´origine un plan en U sur une cour d´entrée

Grand corps de logis : en schiste et parements de tuffeau, 1 étage carré, étage de comble.

Aile antérieure droite et pavillon antérieur gauche : en moellons de schiste, 2 étages carrés ; aile avec étage de comble, pavillon avec comble à surcroît.

Aile postérieure : deux corps en moellons de schiste, sauf la façade antérieure du petit corps sud-est (où se situait la cuisine au 16e siècle) construite en moyen appareil de tuffeau ; le corps nord-est comprend un étage carré et comble à surcroît ; primitivement à un étage carré aussi, le corps sud-est en comprend deux actuellement.

Cabinet au rez-de-chaussée couvert d'une voûte d'ogives. Corps d'entrée construit en appareil mixte : schiste et tuffeau sur rue, pan de bois sur cour.

Tous les escaliers sont en maçonnerie : à retours sans jour (corps principal et aile droite), en vis (pavillon et aile postérieure nord-est).

Deux niveaux de sous-sol : le premier (supérieur) sous l'ensemble des bâtiments et des cours, le second (inférieur) sous le corps principal, et les parties antérieures - pavillon, cour d'entrée et aile droite. Les caves sont majoritairement couvertes de voûtes en moellon de schiste, en berceau segmentaire, sauf la cave supérieure du grand corps (plafonnée) et celle de l'aile postérieure nord-est, en tuffeau, à voûtes d'arêtes et en arc-de-cloître.
Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : tuffeau ; moyen appareil ; schiste ; moellon ; enduit ; appareil mixte ; bois ; pan de bois ; essentage d'ardoise
Matériau(x) de couverture : ardoise
Vaisseau(x) et étage(s) : 2 étages de sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble ; comble à surcroît
Type et nature du couvrement : voûte en berceau segmentaire ; voûte d'arêtes ; voûte en arc-de-cloître ; voûte d'ogives
Parti d'élévation extérieure : élévation à travées
Type de la couverture : toit à longs pans ; toit en pavillon ; appentis ; pignon découvert ; pignon couvert ; croupe ; croupe polygonale ; noue
Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier hors-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie ; escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant
Technique du décor : sculpture ; menuiserie ; peinture ; ferronnerie ; vitrail
Représentation : bucrane ; armoiries ; carré ; entrelac ; arabesque ; scène profane ; volute, palmette ; ornement géométrique
Précision sur la représentation : Une frise de triglyphes, patères et bucranes orne le bandeau entre premier et second étages carrés du pavillon. Des armes non identifiées sont inscrites sur la clé de voûte d´un cabinet. Une voûte en berceau à caissons couvre le vestibule et le palier du premier étage du grand escalier. Un panneautage rectangulaire avec des encadrements d´entrelacs compose le vantail de la porte d´entrée du pavillon. Une pièce du rez-de-chaussée du grand corps de logis possède des lambris de hauteur à parties supérieures en arabesque. Une peinture à sujet de personnages dans un paysage orne la hotte de cheminée de cette même pièce. Un balcon à motif d´une grande palmette entre des volutes agrémente le premier étage du pavillon. Un reste de verrerie à motif géométrique garnissait une partie de fenêtre au pignon nord du grand corps de logis.
Typologie : Hôtel à cour antérieure (type A).
Etat de conservation : restauré

Intérêt de l'oeuvre

Intérêt de l'oeuvre : à signaler
Elément(s) remarquable(s) : élévation ; escalier ; pièce ; voûte ; cheminée
Observations : Particulièrement imposant par son emprise parcellaire et ses nombreux corps de bâtiments, l´hôtel de Thévalle reconstruit par Jean Richard de Boistravers compte parmi les hôtels majeurs de la Seconde et austère Renaissance angevine, d´autant qu´il est dû à l´architecte angevin Jean Delespine, à l'origine de ce nouveau style, après la première Renaissance fortement décorative du Val-de-Loire. L'ampleur et la complexité des sous-sols sont à signaler. Quelques éléments sont plus particulièrement remarquables, le pavillon, l´escalier monumental, et surtout une cave exceptionnelle localement par son voûtement - arêtes et arcs-de-cloître - reposant sur une colonne centrale. Les réaménagements intérieurs d´époque classique ont par ailleurs laissé des témoins importants.

Situation juridique

Statut de la propriété : propriété privée
Date(s) et nature de la protection MH : 1926/06/16 : inscrit MH ; 2006/09/26 : inscrit MH
Précisions sur la protection : Hôtel de Thévalle (ancien) : inscription par arrêté du 16 juin 1926.

Vue de situation.


Synthèse

Historique détaillé

Le corps principal de l´hôtel date de la 2e moitié du 15e siècle et conserve encore des ouvertures caractéristiques de cette période ; un petit corps carré, sur l´angle postérieur droit, abrite des cabinets superposés, celui du rez-de-chaussée à voûte d´ogives et armoiries non identifiées à la clé. Dès le début du 16e siècle, l´édifice est mentionné sous le nom de maison de Thévalle, du nom d´une famille du nord de l´Anjou (fief de Bouillé-Thévalle), qui l´a vraisemblablement fait construire : plus précisément Emard de Thévalle, qui par son second mariage avec Renée Fournier, semble être venu alors se fixer à Angers.

Dans les années 1550, l'édifice est acquis par Jacques Richard, sieur de Boistravers, commerçant enrichi qui deviendra maire en 1565-1567, puis juge-consul des marchands de la ville en 1568. Il le transforme et l'agrandit en 1561 sous la conduite de l´architecte Jean Delespine et de ses associés Nicolas Viriot dit le Lorrain et Jean Guillot : des marchés de charpente et de couverture d´ardoise suggèrent un état des lieux et l´importance des travaux à réaliser. Ces documents permettent de déduire qu´outre le grand corps, l´aile droite sur la grande cour antérieure, l´aile arrière nord-est avec l´escalier en vis attenant, étaient déjà en place, ainsi qu´un corps de logis sur rue entre les deux cours antérieures (lieu de l´actuel pavillon).

Ces bâtiments sont tous du style de la Seconde Renaissance : les nouveaux travaux de maçonnerie ont donc consisté en une reprise complète, sinon une reconstruction de toutes ces parties, ainsi que du pignon gauche du grand corps qui présente aussi désormais une modénature de la 2e moitié du 16e siècle. La transformation du corps de logis sur rue en gros pavillon a entraîné, sur le grand corps, la modification d´une travée en une demi-travée.

D´autres parties sont entièrement neuves, un corps d´étables (écuries) qui se situait dans la cour antérieure secondaire, et l´escalier monumental à chambre haute sur la cour antérieure principale, à la place vraisemblablement de la tour d´escalier en vis initiale. Une porterie avec galerie à l´étage sur la cour secondaire est aussi de cette époque.

Intérieurement, le grand corps de logis conserve au rez-de-chaussée, dans sa partie gauche, deux cheminées également de la 2e moitié du 16e siècle. Les sous-sols couvrant la quasi totalité des bâtiments et cours sont largement refaits, dont le plus remarquable sous le premier corps de logis postérieur, couvert d´une voûte savante qui correspond parfaitement à cette période de refonte générale de l´hôtel.

L´hôtel est morcelé à l´occasion d´un partage familial en 1604 : depuis lors, l´hôtel de Thévalle n´a cessé d´être divisé. Des réaménagements intérieurs sont effectués dans le milieu ou la 2e moitié du 17e siècle, dont témoignent - dans le grand corps de logis - de grands vantaux de portes et des cheminées en tout ou partie, l´une d´une forme peu répandue dans les combles ; puis au milieu du 18e siècle, toujours dans le grand corps de logis : des cheminées au rez-de-chaussée et au premier étage, des lambris de hauteur au rez-de-chaussée et des plafonds au premier étage, en relation avec une subdivision des espaces ; de nouvelles fenêtres sont percées en conséquence dans l´élévation postérieure. Dans le même temps, l´élévation sur rue du pavillon subit quelques aménagements : le grand arc du rez-de-chaussée est créé vraisemblablement pour l´aménagement d´une boutique et un balcon est rapporté devant la fenêtre du premier étage du pavillon, transformée en porte-fenêtre, perdant alors sa modénature d´origine.

Au 19e siècle, l´édifice subit de nombreuses altérations. Avant 1840, un petit bâtiment d´habitation (détruit vers 1988) est accolé au pavillon sur la grande cour d´entrée, avant que celle-ci ne soit presque complètement lotie par la construction d´un immeuble dans la dernière décennie du siècle ou au début du 20e siècle, masquant désormais depuis la rue le grand corps de logis et son escalier. Le corps de communs de la cour antérieure secondaire, encore présent sur un dessin de 1890, et la porterie-galerie donnant sur cette cour sont détruits dans ces mêmes années au profit d´un immeuble de rapport et d´un nouveau corps de passage (qui disparaît à son tour dans les années 1980). Par ailleurs, un ravalement drastique et une surélévation altèrent fortement l´élévation postérieure du grand corps ; une autre surélévation emporte les parties hautes de l´aile arrière sud-est.

Vers 1988-1990, la partie gauche du grand corps de logis et le gros pavillon attenant sont restaurés avec restitution du bandeau à patères et bucranes sur l´ensemble des faces du pavillon (il n´en restait que la face sur la cour latérale) ; les logis en équerre postérieurs doivent l´être à leur tour vers 2006. Une étude d´extension de protection MH (inscription partielle en 1926) est en cours.


Description détaillée

Organisation générale
Très vaste hôtel à deux cours antérieures et deux cours postérieures, composé d´un grand corps de logis, un pavillon qui sépare les deux cours antérieures, une aile latérale en vis-à-vis de ce pavillon sur la grande cour antérieure (aujourd´hui lotie), deux ailes en équerre (ou petit logis) sur la cour postérieure gauche. Des communs, disparus, se trouvaient dans la cour antérieure secondaire, accessible par une porterie, elle aussi disparue. Des cabinets superposés - celui du rez-de-chaussée à voûte d´ogives - cantonnent l´angle postérieur droit du grand corps de logis.

Escaliers
Quatre escaliers en maçonnerie desservent l´édifice, un escalier principal à mur-noyau hors-oeuvre (corps principal) - avec une voûte en berceau segmentaire au vestibule du rez-de-chaussée et au palier du premier étage -, deux escaliers en vis, l´un hors-oeuvre (aile postérieure), l´autre semi-hors-oeuvre (pavillon), et un dernier, à mur-noyau dans-oeuvre (aile droite).

Matériaux
Le grand corps de logis est en moellon de schiste parementé de tuffeau sur ses élévations principales ; les autres corps sont en moellon de schiste, sauf le second corps de l´aile postérieure en équerre qui présente une élévation antérieure en tuffeau ; l´escalier principal, l´escalier demi-hors-oeuvre et les cabinets ont également des élévations en tuffeau. Certaines parties de ces élévations en tuffeau sont recouvertes par des enduits, suite à des ravalements.

Elévations
Le grand corps de logis et les deux corps postérieurs en équerre sont à un étage carré et respectivement avec étage de comble, comble à surcroît et second étage carré par surélévation ; le pavillon et l´aile droite sur la grande cour antérieure sont à deux étages carrés et respectivement à comble à surcroît et étage de comble. Les élévations sont à travées.

Couvertures
Les couvertures sont à longs pans et pignons découverts pour le grand corps et le premier corps postérieur. L´aile antérieure droite s´achève par une croupe, le pavillon et l´escalier principal sont couverts de toits en pavillon, le second corps postérieur est en appentis ; l´escalier en vis hors-oeuvre est couvert d´un toit polygonal. Deux niveaux de caves se trouvent en tout ou partie sous les logis et les cours, plafonnés ou plus souvent voûtés en moellon de schiste à berceau segmentaire. Une cave sous le premier corps postérieur est à voûtes d´arêtes en tuffeau reposant sur une colonne centrale et voûtes en arc-de-cloître sur le pourtour.



Illustrations

Fig. 1
Vue de situation.
Fig. 2
Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1971, éd. 1980, section DH, parcelles 114, 115, 117, 720, 721, éch. 1 : 1 000.
Fig. 3
Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1840, section J, parcelles 495 à 498 et 502, éch. 1 : 1 000.
Fig. 4
Plan schématique de couverture.
Fig. 5
Plan schématique du rez-de-chaussée d'après le relevé établi par la Mairie d'Angers en 1983, éch. d'origine : 1 : 50.
Fig. 6
Plan schématique du 1er étage d'après le relevé établi par la Mairie d'Angers en 1983, éch. d'origine : 1 : 50.
Fig. 7
Plan schématique du 1er niveau de sous-sol.
Fig. 8
Plan schématique du 2e niveau de sous-sol.
Fig. 9
Elévation antérieure, vue d'ensemble, avec la grande cour encore dégagée, par A. Gouin, 1891.
Fig. 10
Hôtel de Thévalle côté sud-ouest : élévation, par A. Gouin, 1890.
Fig. 11
Façade nord-est, dessin, par A. Gouin, 1890.
Fig. 12
Façades sur rue. De gauche à droite : pavillon gauche, tourelle d'escalier et façades sur cour antérieure. Avant la construction des immeubles du 3 au 5 rue Toussaint, photogr., 19e siècle.
Fig. 13
Façade antérieure : tourelle d'escalier masquée par les immeubles du 3 et 5 rue Toussaint, photogr., 19e siècle.
Fig. 14
Logis : élévation sur la cour latérale gauche, photogr., fin 19e siècle.
Fig. 15
Corps de passage et pavillon gauche sur rue, photogr., 19e siècle.
Fig. 16
Pavillon gauche sur rue et façades sur la cour du 21, place Sainte-Croix, photogr., [av. 1908].
Fig. 17
Vue de situation, depuis la cathédrale.
Fig. 18
Partie gauche (19 à 21 place Sainte-Croix), ensemble vu de la place.
Fig. 19
Pignon gauche du corps principal et pavillon antérieur gauche : vue d'ensemble.
Fig. 20
Pignon gauche du corps de logis principal et pavillon, vue depuis la place Sainte-Croix.
Fig. 21
Pavillon gauche sur rue : porte d'entrée.
Fig. 22
Le pavillon, élévations antérieure et latérale droite ; en fond, vestiges d'une travée du corps de logis principal.
Fig. 23
Aile droite, façade sur rue (au centre de l'image, avec croupe et lucarne).
Fig. 24
Hôtel de Thévalle. Tourelle d'escalier : niveau 1er et 2e étages.
Fig. 25
Hôtel de Thévalle. Tourelle d'escalier : derniers niveaux et couvertures.
Fig. 26
Corps de logis principal, élévation antérieure, partie droite, rez-de-chaussée : fenêtre transformée en porte, à droite du grand escalier, et derrière porte desservant la pièce gauche, vue depuis l'ancienne cour d'entrée, lotie.
Fig. 27
Corps de logis principal, élévation antérieure, 1er étage : fenêtre à droite du grand escalier.
Fig. 28
Hôtel de Thévalle angle sud-est de la cour d'honneur, fenêtre 15e siècle du corps principal.
Fig. 29
Angle sud-est de la cour principale, 1er étage du corps 15e siècle. Premier et deuxième étages de l'aile 16e siècle.
Fig. 30
Angle sud-est de la cour principale : corniches et toitures.
Fig. 31
Aile droite, élévation sur la cour d'entrée, vue depuis le grand escalier. A droite, l'immeuble implanté dans la cour.
Fig. 32
Aile droite, élévation sur la cour d'entrée : niveau du comble, vue depuis le grand escalier. A droite, couverture de l'immeuble implanté dans la cour.
Fig. 33
Aile droite, élévation sur la cour d'entrée, niveau du comble : lucarne droite. A droite, extrémité de l'immeuble implanté dans la cour.
Fig. 34
Espace de la cour d'entrée lotie par l'implantation d'un immeuble. A gauche, l'aile droite ; à droite, l'élévation latérale droite du grand escalier. Vue depuis le corps de logis principal.
Fig. 35
Pavillon gauche, façade latérale gauche : frise de bandeau.
Fig. 36
Cour du 19, tourelle d'escalier : 1er niveau.
Fig. 37
Cour du 19, tourelle d'escalier.
Fig. 38
Pignon gauche du corps de logis principal et élévation latérale gauche du pavillon sur la cour latérale.
Fig. 39
Tour d'escalier des ailes d'habitation postérieures, pignon gauche du corps de logis principal et élévation gauche du pavillon avec son petit escalier, vue d'ensemble sur la cour latérale.
Fig. 40
Pignon gauche du corps de logis principal sur la cour latérale. A gauche, tour d'escalier des ailes d'habitation postérieures ; à droite, petit escalier du pavillon.
Fig. 41
Tour d'escalier des ailes d'habitation postérieures, partie basse, sur la cour latérale.
Fig. 42
Ancienne aile droite des communs sur la cour latérale (reconstruite). A droite, tour d'escalier des ailes d'habitation postérieures.
Fig. 43
Ancienne aile droite des communs (reconstruite) au fond de la cour latérale, partie basse avec les soupiraux.
Fig. 44
Ancienne aile gauche des communs (reconstruite) sur la cour latérale.
Fig. 45
Façade postérieure, niveau supérieur.
Fig. 46
Corps principal, façade postérieure : travée droite, partie haute.
Fig. 47
Cour postérieure, façade sud.
Fig. 48
Ailes postérieures nord et est : façades sur cour.
Fig. 49
Cour postérieure, façade est.
Fig. 50
Corps de logis principal : élévation postérieure, partie gauche.
Fig. 51
Corps de logis principal : élévation postérieure.
Fig. 52
Corps de logis principal, partie droite de l'élévation postérieure et 1ère aile d'habitation postérieure.
Fig. 53
Cour postérieure gauche, vue depuis la seconde aile d'habitation postérieure.
Fig. 54
Vue des communs en fond de cour.
Fig. 55
Toitures, face nord vue des combles du 10, rue Saint-Aubin.
Fig. 56
Grand escalier, vestibule : détail sur la voûte à caissons (partie droite).
Fig. 57
Pavillon d'escalier, intérieur : 1ère volée.
Fig. 58
Grand escalier : partie supérieure de la première révolution, vue vers le palier du 1er étage.
Fig. 59
Pavillon d'escalier, intérieur : 2e volée.
Fig. 60
Grand escalier : palier du 1er étage, vue d'ensemble vers la partie droite du corps de logis principal.
Fig. 61
Grand escalier : palier du 1er étage, vue d'ensemble vers les emmarchements.
Fig. 62
Grand escalier : 1ère volée de la seconde révolution en direction du palier du premier étage.
Fig. 63
Grand escalier : seconde révolution, vue en contre-plongée, avec à gauche l'encorbellement à consoles destiné à porter la cheminée de la chambre haute.
Fig. 64
Grand escalier : dernière volée de la seconde révolution avec l'encorbellement à consoles destiné à porter la cheminée de la chambre haute.
Fig. 65
Grand escalier : palier de l'étage de comble, avec deux portes menant dans les logements de comble.
Fig. 66
Grand escalier : départ de la petite vis d'accès à la chambre haute, logée dans une tourelle en encorbellement.
Fig. 67
Grand escalier : petite vis d'accès à la chambre haute, partie supérieure.
Fig. 68
Corps de logis principal, rez-de-chaussée : cheminée de la pièce nord, vue d'ensemble.
Fig. 69
Corps de logis principal, rez-de-chaussée : cheminée de la pièce nord, détail sur la hotte.
Fig. 70
Grand corps du 15e siècle. Pièce nord, mur sud. Au rez-de-chaussée, cheminée Renaissance.
Fig. 71
Corps de logis principal, rez-de-chaussée, partie droite : porte desservant la pièce gauche.
Fig. 72
Corps de logis principal, rez-de-chaussée : pièce centrale lambrissée (à droite du gros mur de refend médian), vue d'ensemble vers les murs antérieur et latéral gauche - avec la cheminée.
Fig. 73
Corps de logis principal, rez-de-chaussée : pièce centrale lambrissée (à droite du gros mur de refend médian), vue d'ensemble vers les murs latéral gauche - avec la cheminée - et postérieur.
Fig. 74
Corps principal, rez-de-chaussée, pièce postérieure : face nord.
Fig. 75
Corps de logis principal, rez-de-chaussée, pièce centrale (à droite du gros mur de refend médian), mur latéral gauche : peinture ornant la hotte de la cheminée.

Image non disponible

Fig. 76
Corps de logis principal, 1er étage : grande pièce gauche, vue d'ensemble depuis l'angle antérieur gauche ; à droite, cheminée sur le mur de refend.
Fig. 77
Corps de logis principal, 1er étage, grande pièce gauche : détail du plafond autour de la cheminée sur le mur de refend.
Fig. 78
Corps de logis principal, 1er étage, grande pièce gauche : plafond avec à gauche la fenêtre sur la cour postérieure.
Fig. 79
Corps de logis principal, 1er étage, grande pièce gauche, mur antérieur : porte vers l'escalier du pavillon et maçonnerie d'une ancienne cheminée.
Fig. 80
Corps de logis principal, 1er étage, grande pièce gauche, mur antérieur : vestiges de cheminée (hotte).
Fig. 81
Corps de logis principal, 1er étage, grande pièce gauche (partie détachée à usage de petite salle d'eau) : baie de l'élévation antérieure transformée en demi-baie avec la construction du pavillon.
Fig. 82
Vitrail. Pignon nord du grand corps 15e siècle, 1er étage (grande fenêtre).
Fig. 83
Corps de logis principal, 1er étage, partie droite : couloir le long de l'élévation antérieure, vue en axe sud-nord (au fond la porte d'accès au grand escalier).
Fig. 84
Corps de logis principal, 1er étage, partie droite : couloir le long de l'élévation antérieure, vue en axe nord-sud.
Fig. 85
Corps de logis principal, 1er étage, partie droite, couloir le long de l'élévation antérieure : renfoncement voûté dans l'épaisseur de cette élévation.
Fig. 86
Corps de logis principal, 1er étage, partie à droite du grand escalier, pièce gauche : mur latéral gauche avec la cheminée.
Fig. 87
Premier étage du grand corps 15e siècle. Pièce sud, mur nord. Cheminée Louis XV.
Fig. 88
Corps de logis principal, 1er étage, partie à droite du grand escalier, pièce médiane : détail du plafond.
Fig. 89
Corps de logis principal, 1er étage, partie à droite du grand escalier, pièce médiane : fenêtre sur la cour postérieure.
Fig. 90
Corps de logis principal, 1er étage, partie à droite du grand escalier, pièce droite : fenêtre sur la cour postérieure.
Fig. 91
Corps de logis principal, 1er étage, partie droite, couloir le long de l'élévation antérieure, angle antérieur droit : cheminée.
Fig. 92
Corps de logis principal, 1er étage, partie droite, couloir le long de l'élévation antérieure, angle antérieur droit : cheminée, détail sur le manteau.
Fig. 93
Corps de logis principal, 1er étage, partie à droite du grand escalier, pièce droite, mur droit correspondant au mur-pignon droit : cheminée.
Fig. 94
Corps de logis principal, étage de comble, partie gauche : porte vers l'escalier en vis du pavillon et détail de la base de la charpente.
Fig. 95
Corps de logis principal, étage de comble, partie gauche : détail de la charpente et du cloisonnement à proximité de la porte communiquant avec l'escalier en vis du pavillon.

Image non disponible

Fig. 96
Corps de logis principal, étage de comble : cheminée sur le pignon gauche.
Fig. 97
Corps de logis principal, partie gauche : partie supérieure de la charpente, côté pignon nord.
Fig. 98
Corps de logis principal, étage de comble, partie gauche : partie supérieure de la charpente.
Fig. 99
Pavillon, rez-de-chaussée : couloir menant à l'escalier en vis. A gauche, le vantail de la porte d'entrée sur rue.
Fig. 100
Petit escalier en vis du pavillon : partie de transition entre la révolution menant au sous-sol et celle vers le premier étage ; en arrière-plan, la cloison du couloir du pavillon.
Fig. 101
Corps de logis principal, 1er étage, grande pièce gauche, angle antérieur gauche : porte vers l'escalier en vis du pavillon.
Fig. 102
Escalier en vis du pavillon, haut de la première révolution : palier et ancienne porte murée (appareillage repris) qui donnait sur la pièce du 1er étage du pavillon.
Fig. 103
Pavillon, pièce du rez-de-chaussée, mur postérieur : vestiges de la cheminée et porte vers le grand corps de logis.

Image non disponible

Fig. 104
Pavillon : pièce du 1er étage, vue d'ensemble vers la partie antérieure.

Image non disponible

Fig. 105
Pavillon : pièce du 1er étage, vue d'ensemble centrée sur le mur latéral droit avec la cheminée.
Fig. 106
Pavillon, pièce du 1er étage, mur droit : hotte de la cheminée.

Image non disponible

Fig. 107
Pavillon, pièce du 1er étage : porte vers le corps de logis principal.

Image non disponible

Fig. 108
Pavillon, pièce du 2e étage : vue d'ensemble vers le mur latéral droit avec la cheminée.
Fig. 109
Départ de l'escalier en vis, ouvrant sur la cour latérale et distribuant les deux ailes d'habitation postérieures.
Fig. 110
Escalier en vis, ouvrant sur la cour latérale et distribuant les deux ailes d'habitation postérieures : porte murée dans la première révolution de l'escalier qui menait à gauche aux ailes de communs.
Fig. 111
Première aile d'habitation postérieure, 1er étage, couloir moderne longeant la première pièce : extrémité du solivage de cette première pièce.

Image non disponible

Fig. 112
Première aile d'habitation postérieure, 1er étage : pièce antérieure, vue d'ensemble depuis l'est (la face sur la cour est à gauche).

Image non disponible

Fig. 113
Première aile d'habitation postérieure, 1er étage : pièce postérieure, vue d'ensemble depuis le nord.
Fig. 114
Aile postérieure, pièce du 1er étage : vestiges de papier peint à draperies en trompe-l'œil.
Fig. 115
Aile postérieure, pièce du 1er étage : vestiges de papier peint aux roses.

Image non disponible

Fig. 116
Première aile d'habitation postérieure, niveau de l'étage en surcroît : détail de la base de la charpente autour de la lucarne droite sur la cour, vue intérieure.
Fig. 117
Première aile d'habitation postérieure : partie supérieure de la charpente, vue en axe est-ouest.
Fig. 118
Seconde aile d'habitation postérieure, rez-de-chaussée, mur postérieur : vestiges de cheminée.
Fig. 119
Corps de logis principal, 1er sous-sol : secteur du grand escalier, passage entre les deux caves, avec reste de puits.
Fig. 120
Corps de logis principal, 1er sous-sol : cave de droite, suite de deux grands arcs en plein-cintre dans le sens transversal soutenant le plafond, vue depuis la partie antérieure droite de la cave.
Fig. 121
Corps de logis principal, 2e sous-sol : cave de gauche, vue d'ensemble en axe sud-ouest nord-est, depuis l'angle antérieur droit (en fond, le mur latéral gauche correspondant au mur-pignon nord).
Fig. 122
Corps de logis principal, 2e sous-sol : cave de gauche, vue d'ensemble en axe sud-est nord-ouest, depuis l'angle postérieur droit (à gauche, passage vers la cave sous le pavillon ; en fond, le mur latéral gauche correspondant au mur-pignon nord).
Fig. 123
Corps de logis principal, 2e sous-sol : cave gauche, vue d'ensemble depuis l'angle postérieur gauche ; massif de maçonnerie le long d'un ancien ruisseau et passages vers le grand escalier (à gauche) et vers la cave du pavillon (à droite).
Fig. 124
Corps de logis principal, 2e sous-sol : cave de droite, vue d'ensemble en axe nord-sud.
Fig. 125
Corps de logis principal, 2e sous-sol : cave de droite, mur latéral sud correspondant au mur-pignon sud.
Fig. 126
Petit escalier en vis du pavillon : révolution menant au sous-sol.
Fig. 127
Première aile d'habitation postérieure, sous-sol : 1ère cave, avec pilier circulaire central, vue depuis l'angle postérieur gauche en direction de l'entrée.
Fig. 128
Première aile d'habitation postérieure, sous-sol : 1ère cave, avec pilier circulaire central, vue depuis l'entrée en direction de la 2e pièce.
Fig. 129
Première aile d'habitation postérieure, sous-sol, 1ère cave : mur antérieur, partie gauche avec vestiges d'une porte murée (qui était au centre de ce mur).
Fig. 130
Première aile d'habitation postérieure, sous-sol, 2e cave, partie droite : vue par un grand arc voûté en lunette en direction de la première cave au pilier circulaire.
Fig. 131
Première aile d'habitation postérieure, sous-sol : 2e cave, vue en axe nord-sud, avec à droite l'un des deux accès voûtés en lunette vers la première cave.
Fig. 132
Sous-sol : première cave sous la cour postérieure gauche, vue en axe sud-nord en direction de la cave au pilier circulaire (visible au-delà de la porte). En fond, paroi de la cage d'un ancien escalier condamné.
Fig. 133
Sous-sol : première cave sous la cour postérieure gauche, vue en axe nord-sud.
Fig. 134
Sous-sol : seconde cave sous la cour postérieure gauche, angle postérieur gauche (nord-est), avec un accès condamné vers la cave sous la 2e aile d'habitation postérieure.
Fig. 135
Ancienne aile droite des communs sur la cour latérale, sous-sol, extrémité gauche : accès vers la cave formant l'angle des deux ailes de communs, avec à droite les vestiges d'une cheminée (détruite lors de la création de la porte).

Voir

Angers, Présentation de l'aire d'étude Angers intra-muros
Angers, Centre-ville (quartier), Demeures du centre historique (intra-muros)
Angers, Centre-ville (quartier), L'habitat communal

Région des Pays de la Loire - Service du Patrimoine / Ville d'Angers - Service Patrimoine Historique, Inventaire. Chercheur(s) : Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier. (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général ; (c) Ville d'Angers. Renseignements : Centre de ressources, 1 rue de la Loire, 44966 Nantes cedex 9, tél. 02 28 20 54 70 - courriel : doc.patrimoine@paysdelaloire.fr - Document produit par Renabl6 : (c) Pierrick Brihaye (Région Bretagne) / Yves Godde (Ville de Lyon)