Désignation
Dénomination : hôtel Genre du destinataire : de chanoines Appellation et titre : maison canoniale Saint-Martial Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; communs
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1840 J 267, 268 ; 1980 DH 494, 495 ; 1999 DH 494, 495 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : L'édifice est cité comme la maison canoniale Saint-Martial sur un censif du 18e siècle. Ses trois corps de logis remontent au 15e siècle. D'importants remaniements sont effectués vers 1716 pour l'abbé François-Xavier de Brussy (d'après source) : la reprise des couvertures et de l'élévation antérieure, la reconstruction du portail et des escaliers datent de cette période. Le corps de logis droit conserve à l'étage une cheminée du 18e siècle portant décor (peinture étudiée dans la base Palissy). Dans les années 1780 y réside encore un chanoine du nom de Jean-David Gilly. De nombreuses baies sont retouchées au 19e siècle. Les subdivisions locatives du 20e siècle ont transformé les pièces de communs du rez-de-chaussée en habitation. Datation(s) principale(s) : 15e siècle ; 1er quart 18e siècle Datation(s) secondaire(s) : milieu 18e siècle Date(s) : 1716 Justification de la datation : daté par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Brussy François-Xavier (commanditaire)
Description
Commentaire descriptif : Très vaste parcelle à l´angle de trois rues (près de 800 m2). Annoncé sur la rue par un portail monumental à ébrasements, l'hôtel est composé de trois corps de logis agrégés sans plan préconçu, sur une cour antérieure : un corps principal en fond de cour et deux corps latéraux sur la gauche, le premier (postérieur gauche) dans le prolongement du grand corps et le second, parallèle au précédent, à l'entrée de la cour (antérieur gauche). Les élévations, à un étage carré et étage de comble, sont en schiste, sauf la grande façade sur cour, parementée en tuffeau. Cette dernière présente une composition ordonnancée au niveau du comble, avec un rythme des lucarnes créé par leur taille et leur matériau, tuffeau et bois. Les couvertures des deux corps latéraux sont à longs pans, pignons et croupes, celle du grand corps principal en fond de cour étant à comble brisé et pignons. L´escalier principal est dans-oeuvre, à l´extrémité gauche du grand corps jouxtant la partie gauche, en pierre et rampe-sur-rampe. Selon une description de la fin du 18e siècle, le rez-de-chaussée était destiné au service et le 1er étage aux pièces d'habitation, réception et appartements. Le corps de logis postérieur gauche comprend une cave voûtée en berceau plein-cintre, appareillée en moyen appareil de tuffeau. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : schiste ; moellon ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit partiel ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte Matériau(x) de couverture : ardoise Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble Parti d'élévation extérieure : élévation ordonnancée Type de la couverture : toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; pignon couvert ; croupe ; noue Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en charpente Technique du décor : sculpture ; peinture (étudiée dans la base Palissy) Représentation : cartouche, feuillage Précision sur la représentation : Une cheminée du premier étage du corps principal présente un manteau de marbre ponctué d'un cartouche ; sa hotte est ornée de motifs et d'encadrements feuillagés, celui supérieur abritant une peinture sur toile. Typologie : Hôtel à cour antérieure (type A). Etat de conservation : restauré
Intérêt de l'oeuvre
Intérêt de l'oeuvre : à signaler Elément(s) remarquable(s) : portail ; cheminée Observations : Cet hôtel sur cour constitue l'une des plus vastes maisons canoniales de la cité épiscopale d´Angers. C´est aussi l´une des mieux conservées et des plus représentatives de ce secteur historique d'Angers par les différentes strates de construction et de remaniement. Ce logis traduit également, par sa monumentalité, le statut social des chanoines d´une cathédrale sous l´Ancien Régime. La longue élévation sur la cour du début du 18e siècle constitue un bon exemple de reprise radicale et réussie sur un bâti antérieur. A signaler, le portail monumental pour ses ébrasements latéraux destinés à faciliter les manoeuvres du cocher dans l'étroite rue Donadieu-de-Puycharic.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue de situation, vers nord, sur la rue Donadieu-de-Puycharic. |
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Fig. 1 |
Vue de situation, vers nord, sur la rue Donadieu-de-Puycharic. |
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Fig. 2 |
Vue de situation, vers nord, sur la rue Saint-Aignan. |
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Fig. 3 |
Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1980, section DH, parcelles 494, 495, éch. 1 : 1 000, agrandi. |
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Fig. 4 |
Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1840, section Ju, parcelles 267, 268, éch. 1 : 1 000 |
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Fig. 5 |
Plan schématique de couverture. |
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Fig. 6 |
Plan schématique du rez-de chaussée. |
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Fig. 7 |
Plan schématique du 1er étage. |
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Fig. 8 |
Une rue du vieil Angers (Cité)... Elévation, carte postale, 1ère moitié 20e siècle. |
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Fig. 9 |
Le portail et l'hôtel, façade sur cour. |
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Fig. 10 |
Portail : élévation sur cour. |
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Fig. 11 |
Cour depuis le 3 rue Donadieu-de-Puycharic. |
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Fig. 12 |
Corps de logis droit, élévation antérieure, premier niveau : baies de droite. |
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Fig. 13 |
Elévation sur la rue Saint-Paul. |
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Fig. 14 |
Elévation sur la rue Saint-Aignan. |
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Fig. 15 |
Elévation sur la rue Saint-Aignan, partie gauche, 1er étage : fenêtre murée à meneau et croisillons. |
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Fig. 16 |
Elévation sur la rue Saint-Aignan, partie gauche, 1er étage : fenêtres dont certaines à l'état de vestiges. |
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Fig. 17 |
Elévation sur la rue Saint-Aignan, partie droite : baie murée entre fenêtres du rez-de-chaussée et du 1er étage. |
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Fig. 18 |
Corps de logis droit, cage d'escalier, palier d'entrée : départ du mur noyau et porte d'accès au sous-sol. |
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Fig. 19 |
Corps de logis droit, cage d'escalier, palier d'entrée : détail du mur noyau. |
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Fig. 20 |
Corps de logis droit : cage d'escalier, premier niveau, mur postérieur avec porte d'accès rue Saint-Aignan. |
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Fig. 21 |
Corps de logis droit, 1er étage, pièce droite : cheminée. |
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Fig. 22 |
Corps de logis droit : charpente, détail d'une ferme. |
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Fig. 23 |
Corps de logis postérieur gauche : charpente, vue d'ensemble. |
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Fig. 24 |
Corps de logis gauche, corps postérieur gauche : charpente, détail des fermes de droite. |
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Fig. 25 |
Corps de logis postérieur gauche : descente de cave. |
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Fig. 26 |
Corps de logis postérieur gauche, descente de cave : porte intérieure. |
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