Désignation
Dénomination : hôtel Appellation et titre : hôtel Laigre Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; jardin ; écurie ; sellerie ; remise à automobiles ; logement ; serre
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1980 HI 13 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Nord Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Hôtel construit en 1864 par l'architecte Ernest Dainville pour Jean Laigre, négociant en draps et étoffes (d'après source), dont le monogramme est répété deux fois : L sur un cuir découpé qui surmontait la cheminée disparue du bureau, L et P entrelacés dans le motif en fonte de la porte du vestibule. Les plates-bandes des baies sont à décor de guirlandes de roses. Le salon a conservé son aménagement d'origine avec ses lambris à décor de cartouches et de feuillage et la cheminée avec glace couronnée d'un trophée. Les communs projetés dans les plans de 1862 ont été réalisés ultérieurement, en 1880, pour son fils Eugène, négociant également en draps et étoffes, dans un style rustique, très éloigné du style éclectique initialement prévu. Ils sont peut-être de l'architecte Félix Ruault, dont on sait qu'il intervient en 1886 pour des travaux d'enduit sur le mur de clôture. Datation(s) principale(s) : 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle Date(s) : 1864 ; 1880 Justification de la datation : daté par source Auteur(s) : Dainville Ernest (architecte) ; Ruault Félix (architecte) Justification de l'attribution : attribution par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Laigre Jean (commanditaire) ; Laigre Eugène (commanditaire)
Description
Commentaire descriptif : Hôtel constitué d´un seul corps de logis de plan massé, à double orientation, entrée sur rue et cour et jardin latéraux. L´édifice est à rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et comble brisé à surcroît (la partie centrale de la couverture est en terrasse). Les élévations à travées sont en parement de tuffeau sur un gros-oeuvre en schiste. L´escalier est dans-oeuvre, en coeur de la demeure, accessible par un vestibule ; il est à jour suspendu, limon bois et rampe de fonte. Les communs, qui comprenaient écurie, remise, sellerie, logement de domestiques, dessinent un plan régulier en équerre au fond de la cour d´entrée, avec un angle à pan coupé faisant axe de symétrie. Les élévations sont en schiste enduit, à rez-de-chaussée et étage en surcroît ; les couvertures sont à longs pans. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : tuffeau ; moyen appareil ; bossage ; schiste ; moellon ; appareil mixte ; enduit Matériau(x) de couverture : ardoise ; verre en couverture ; zinc en couverture Parti de plan : plan régulier en L Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; en rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; comble à surcroît ; étage en surcroît Parti d'élévation extérieure : élévation à travées ; élévation ordonnancée Type de la couverture : toit brisé en pavillon ; terrasse ; verrière ; toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis ; noue Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu Technique du décor : sculpture ; fonderie ; vitrail Représentation : cartouche, guirlande, rose, ruban ; cuir découpé, monogramme, chute ; feuillage, trophée, vase ; volute ; monogramme ; ornement géométrique Précision sur la représentation : Les clés des ouvertures sont ponctuées de cartouches cantonnés de guirlandes de roses et de rubans. De la cheminée, disparue, du bureau subsiste un bas-relief représentant un cuir découpé et chutes de fruits avec le monogramme L du maître d´ouvrage. Les murs du grand salon sont garnis de panneaux à encadrements avec cartouches et motifs feuillagés ; la glace de la cheminée est surmontée d´un trophée entre deux vases. Les garde-corps des fenêtres sont à motif de volutes. Le châssis de tympan de la porte d´entrée présente un médaillon de fonte avec monogramme LP entrelacés. La cloison vitrée entre vestibule et escalier est à simples motifs géométriques quadrangulaires. Typologie : Hôtel à cour antérieure (type A).
Intérêt de l'oeuvre
Elément(s) remarquable(s) : communs ; pièce Observations : Exemple caractéristique du petit hôtel du 19e siècle, époque où les différences typologiques entre catégories architecturales ont tendance à s´estomper. Cet édifice s´apparente à une maison bourgeoise, par son vestibule directement accessible depuis la voie publique ; mais la présence d´une cour de communs associée à un jardin sur lequel s´ouvrent les belles pièces, range l´édifice indéniablement dans la catégorie supérieure. Le projet initial, plus traditionnel, est à cet égard significatif : l´entrée s´effectuait uniquement par la cour-jardin, selon la formule ancienne d'accueil par un espace libre. A signaler l´importance et la qualité des communs, rarement préservés en ville.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
|
|
Vue de situation. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|