Désignation
Dénomination : hôtel ; édifice commercial Appellation et titre : hôtel Ayrault de Saint-Hénis ; édifice commercial Martin-Rondeau Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; jardin ; terrasse en terre-plein ; orangerie ; écurie ; remise
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1840 H1 66, 107 ; 1980 BR 352 ; 1999 BR 352 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Edifice très homogène, construit pour Pierre Ayrault de Saint-Hénis, lieutenant général criminel au présidial d'Angers, en 1636 (datation par travaux historiques) : de cette époque, l'édifice conserve intérieurement de nombreux vantaux de porte ainsi qu'un cabinet lambrissé, dont la peinture imitant le marbre est moderne. Le remaniement de la loggia sur cour et le manteau de la cheminée du salon datent du milieu du 18e siècle. Les lambris et la hotte de cheminée de cette même pièce sont plus tardifs, du 4e quart du 18e siècle, tout comme la chambre d'étage gauche, encore pourvue de ses lambris, alcôve et cheminée. Le balcon de cette chambre et les balconnets du salon appartiennent également à cette période. Le jardin et la terrasse dominant la rue Boisnet, figurés vers 1769, ainsi qu'une orangerie (mention dans travaux historiques), disparaissent dans la 1ère moitié du 19e siècle lors d'une réduction parcellaire. Puis vers 1881, l'hôtel est occupé par le marchand de fers Edouard Rondeau qui utilise le rez-de-chaussée du logis à des fins commerciales et occupe le jardin de bâtiments de stockage : une "halle" métallique y est bâtie en 1890, avec des écuries et remises puis un hangar en 1897 (d'après source). Le "magasin" s'élève un peu plus tard, 1 rue Boisnet (édifice étudié : réf. IA49006005). Des transformations sont opérées dans l'hôtel lui-même : l'escalier principal est rebâti dans le courant du 19e siècle, époque où on rapporte dans l'aile gauche un escalier de service en bois à jour. La volée droite en pierre de l'escalier secondaire qui dessert le cabinet et la chambre à alcôve a été inversée lors des subdivisions distributives du 20e siècle. Une restauration générale de l'édifice est effectuée dans les années 1980, avec démolition des bâtiments Rondeau, au profit d'immeubles de rapport. Datation(s) principale(s) : 2e quart 17e siècle Datation(s) secondaire(s) : milieu 18e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 19e siècle Date(s) : 1636 ; 1890 ; 1897 Justification de la datation : daté par travaux historiques ; daté par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Rondeau Edouard (commanditaire)
Description
Commentaire descriptif : Hôtel à plan régulier en U, avec corps principal en front de rue, traversé par un passage couvert, et deux ailes en retour de même longueur sur la cour intérieure. Celle-ci était prolongée par un jardin, aujourd´hui loti. L´ensemble est à un étage carré sur un rez-de-chaussée de services, et comble à surcroît, les couvertures étant à longs pans et croupes. Le gros-œuvre est en schiste, à l´exception de l´aile latérale gauche qui est parementée en tuffeau. Toutes les ouvertures sont à bossages. Les élévations sur rue comme sur cour sont à travées ordonnancées, particulièrement celle sur rue, avec une composition alternée complexe. L´escalier principal, refait, est dans l´aile latérale droite, à jour suspendu, en bois et rampe de fonte. Jardin à quatre parterres réguliers selon un plan sommaire de 1769 environ. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : schiste ; moellon ; enduit ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte ; bossage Matériau(x) de couverture : ardoise Parti de plan : plan symétrique ; jardin régulier Vaisseau(x) et étage(s) : 1 étage carré ; comble à surcroît Parti d'élévation extérieure : élévation ordonnancée Type de la couverture : toit à longs pans ; croupe ; noue Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu Technique du décor : sculpture ; ferronnerie ; menuiserie Représentation : ordre dorique, pilastre, pointe de diamant ; coquille, ordre ionique, losange, ornement végétal ; vase, chute ; ornement géométrique Précision sur la représentation : Des pilastres doriques surmontés de pointes de diamant ornent le portail d´entrée. La cheminée du salon est ornée d´une coquille au centre du manteau chantourné tandis que la hotte porte un décor sculpté composé de pilastres ioniques ornés de losanges et de motifs végétaux. La cheminée d´une des chambres est ornée de vases et chutes végétales. De simples motifs géométriques ornent les garde-corps en ferronnerie des balcons. Les vantaux du portail sur rue et de portes extérieures et intérieures, ainsi que les lambris du salon, d´un cabinet et d´une chambre sont à multiples panneaux quadrangulaires. Typologie : Hôtel à cour intérieure (type B). Etat de conservation : restauré
Intérêt de l'oeuvre
Intérêt de l'oeuvre : à signaler Elément(s) remarquable(s) : élévation Observations : Un des plus hôtels particuliers d´Angers les plus remarquables, par son ample gabarit comme par la qualité de sa composition régulière en U. C´est l´exemple le plus accompli de la formule d´hôtel à cour intérieure, avec accès par un passage couvert à travers le grand corps en front de rue, morphologie marginale des 17e et 18e siècles. Le fonds, remarquablement régulier et vaste pour une habitation en centre-ville, a permis également des élévations ordonnancées sans équivalent localement pour un hôtel d´Ancien Régime.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue de situation. |
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