Inventaire général du patrimoine culturel
Région des Pays de la Loire/Service du Patrimoine	Ville d'Angers - Service Patrimoine Historique, Inventaire
inventaire topographique

Angers, Centre-ville (quartier), Chevreul (rue) 14 à 22 ; Cordeliers (rue des) 15 ; Mail (rue du) 80, 80 bis

Hôtel de Flore, à 5 unités d'habitation

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Références documentaires Référence de la même oeuvre dans le domaine MH : PA00108898 ; PA00108899 ; PA00108900 ; PA00108902 Désignation Dénomination : hôtel Précision sur la dénomination : hôtel en série (série de cinq) Appellation et titre : hôtel de Flore Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; communs ; remise ; écurie Compléments de localisation Référence(s) cadastrale(s) : 1840 H2 688 à 700 ; 1980 BV 80 à 84, 228 ; 1999 BV 80 à 84, 228 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville Historique Commentaire historique : Cet édifice à cinq unités d´habitations fut construit dans les premières années de la Restauration pour M. Viaud de Belair, ancien magistrat à la cour royale de Paris, mais qui s'en dessaisit dès 1819 alors que l'édifice n'est pas achevé. Les nouveaux propriétaires sont deux négociants, Philippe-René Rogeron et Julien-François Bazille. L'architecte en est Joseph Desnoyers qui en occupera la partie centrale au n° 18 (datation et attribution par source, date portée 1820 sur le fronton de l'avant-corps central). L'appellation d'hôtel de Flore qui apparaît en 1840 est celle de la rue d'accès nouvellement percée, l'actuelle rue Chevreul. L'organisation concertée des entrées et des communs a souffert des modifications de la 2e moitié du 19e siècle : les portails sur rue donnant initialement sur des jardins antérieurs sont reconstruits à l'exception des n° 18 et 20. Il en est de même pour les dépendances antérieures, d'origine seulement au n° 20. Sur les cours postérieures subsiste d'origine l'écurie-remise du n° 16. Les communs du n° 18, du 4e quart du 19e siècle, ont récemment disparu. Dans le logis du n° 20, l'escalier est reconstruit en pierre dans le 4e quart du 19e siècle. Le logis du n° 16 conserve des verrières signées et datées J. Clamens, 1896. Une restauration partielle de la façade, vers 1975, a fait disparaître les chapiteaux de la partie droite au n° 14. Le logis du n° 22 est occupé par une école maternelle. Datation(s) principale(s) : 1er quart 19e siècle Datation(s) secondaire(s) : 2e moitié 19e siècle Date(s) : 1820 ; 1896 Justification de la datation : porte la date ; daté par source Auteur(s) : Desnoyers Joseph (architecte) ; Clamens Jean (verrier) Justification de l'attribution : attribution par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Viaud de Belair (commanditaire) ; Rogeron Philippe-René (commanditaire) ; Bazille Julien-François (commanditaire) Description Commentaire descriptif : Ensemble monumental de cinq hôtels associés dans un même corps de bâtiment de plan allongé, entre cour et jardin ; l´élévation antérieure est ordonnancée et scandée de pilastres colossaux : seul couronné d´un vaste fronton triangulaire sculpté, le logis central forme l´axe de symétrie. Chaque hôtel comprend cinq travées, avec chaque fois un axe de symétrie propre, par le renforcement de la travée centrale (porte d´entrée, fronton ou corniche de la porte ou de la fenêtre du premier étage). Le terrain étant en pente, la partie droite est à deux étages carrés quand la partie gauche est à un seul étage, et les rez-de-chaussée sont plus ou moins surélevés avec escalier extérieur à l´exception de la partie centrale ; un étage de soubassement sur la face postérieure compense également l´autre pente dans le sens cour-jardin. Le gros-œuvre est en schiste, avec parement de tuffeau pour les élévations antérieure et latérales. Les couvertures à faibles pentes sont à longs pans et croupes latérales, mais l´hôtel central présente aussi des toits à longs pans dans l´autre sens reliés par des noues, le grand fronton faisant pignon. Tous les escaliers sont de même type, derrière le vestibule et s´éclairant sur l´élévation postérieure, à jour suspendu, en bois et rampe de fonte. Des bâtiments de service occupent les cours antérieures et/ou postérieures. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : tuffeau ; moyen appareil ; schiste ; moellon ; enduit ; appareil mixte ; bossage Matériau(x) de couverture : ardoise Vaisseau(x) et étage(s) : étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés Parti d'élévation extérieure : élévation ordonnancée Type de la couverture : toit à longs pans ; croupe ; appentis ; pignon couvert ; noue ; terrasse Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu Technique du décor : sculpture ; vitrail Représentation : ordre dorique, pilastre, cartouche, feuillage, laurier ; ordre colossal, ordre ionique, fronton, feuillage, chêne ; cuir découpé, fruit, corne d'abondance Précision sur la représentation : Monumental, le portail d´entrée de la cour d'entrée centrale présente deux pilastres cannelés et rudentés ; une grande table au-dessus de l´arc porte un cartouche cantonné de feuillages de laurier. Un ordre colossal ionique scande la grande façade antérieure, un pilastre faisant le lien entre chaque hôtel ; ceux encadrant l´hôtel central sont cannelés, les autres sont nus. Le grand fronton central est orné de part et d´autre d´un oculus de deux branches de chêne. Une verrière représentant un cuir découpé enserré de feuillage et de cornes d´abondance orne l´imposte de la porte du n° 16. Typologie : Hôtel à cour antérieure (type A). Etat de conservation : restauré Intérêt de l'oeuvre Intérêt de l'oeuvre : à signaler Elément(s) remarquable(s) : élévation Observations : Exemple unique à Angers d´un ensemble concerté d´hôtels particuliers d´une telle ampleur, les cinq logis déployant une élévation ordonnancée de quelque 80 mètres. Seule la courte période qui a suivi les ventes de biens nationaux et la destruction des remparts au début du 19e siècle a permis, en centre-ville, la réalisation de quelques opérations immobilières à une échelle urbanistique. D´où la valeur de cet ensemble et son inscription au titre des Monuments historiques. Situation juridique Statut de la propriété : propriété privée ; propriété publique Date(s) et nature de la protection MH : 1978/07/27 : inscrit MH partiellement Précisions sur la protection : Façade principale sur la cour d'entrée, façade en retour sur la rue du Mail, façades du pavillon de la porterie avec les toitures correspondantes (n° 14, cad. 1980 BV 84), façade et toiture sur la cour d'entrée (n° 16, cad. 1980 BV 83), façade et toiture sur la cour d'entrée, portail (n° 18, cad. 1980 BV 82) : inscription par arrêté du 21 décembre 1977 ; façade et toiture. sur la cour d'entrée (n° 20, cad. 1980 BV 81), façade sur cour et façade en retour avec les toitures correspondantes (n° 22, cad. 1980 BV 228) : inscription par arrêté du 27 juillet 1978.

Vue de situation.

Illustrations

Fig. 1 Vue de situation.	Fig. 2 Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1980, section BV, parcelles 80 à 84, 228, éch. 1 : 500.	Fig. 3 Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1840, section H2, parcelle 688 à 700, éch. 1 : 1 000.
Fig. 4 Plan schématique de couverture.	Fig. 5 Façade antérieure, dessin, par J.-A. Berthe, 1832.	Fig. 6 Elévation antérieure, 19e siècle.
Fig. 7 Logis médian (n° 18) : élévation du portail sur rue et coupe transversale de l'édifice, 19e siècle.	Fig. 8 Vue de situation, depuis le sud-est	Fig. 9 Vue d'ensemble de l'édifice à l'angle des rues des Cordeliers et Chevreul : élévations latérale gauche et antérieure.
Fig. 10 Façade sud-est.	Fig. 11 Façade antérieure.	Fig. 12 Façade antérieure, aile droite avec vue sur l'élévation rue du Mail.
Fig. 13 Portail du logis central, au n° 18 : élévation sur rue.	Fig. 14 Façade sur cour : avant-corps central (hôtel n° 18).	Fig. 15 Logis n° 20 : élévation antérieure.
Fig. 16 Logis n° 14 : élévation antérieure, porte d'entrée.	Fig. 17 Cour n° 14 : communs sur cour, élévation antérieure.	Fig. 18 Logis n° 16 : cour d'entrée et communs, vus depuis le perron.
Fig. 19 Logis n° 18 : communs sur la cour antérieure, de part et d'autre du portail.	Fig. 20 Façade postérieure, travées centrales (hôtel n° 18).	Fig. 21 Logis n° 16 : communs sur la cour postérieure, élévation antérieure.
Fig. 22 Hôtel n° 18. Cour postérieure, angle gauche : remise et écuries.	Fig. 23 Hôtel n° 18. Cour postérieure : communs en fond de cour : logements domestiques buanderie.	Fig. 24 Logis n° 14. Rez-de-chaussée, pièce antérieure droite, mur postérieur : cheminée.
Fig. 25 Logis n° 16 : vestibule, vu depuis la porte d'entrée. Au fond, la cage d'escalier.	Fig. 26 Logis n° 16 : porte extérieure du vestibule, chassis de tympan, face intérieure : verrière de J. Clamens, 1896.	Image non disponible Fig. 27 Logis n° 16, rez-de-chaussée, salon : élévation latérale droite.
Image non disponible Fig. 28 Logis n° 16, rez-de-chaussée, salon : élévation postérieure, porte gauche.	Fig. 29 Logis n° 16, rez-de-chaussée, salon : rosace de plafond.

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