Désignation
Dénomination : hôtel Genre du destinataire : de chanoines Précision sur la dénomination : maison canoniale Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; jardin ; communs
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1840 G 459 à 461 ; 1980 AO 203 ; 1999 AO 203 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Nord Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Un premier édifice est construit au 15e ou dans la 1ère moitié du 16e siècle, dont il subsiste plusieurs baies dans la pièce postérieure du rez-de-chaussée. Un censif de 1460 atteste déjà son occupation par un chanoine curé de la Trinité. Cette maison canoniale date pour l'essentiel, dans sa forme actuelle, de la fin du 17e siècle, probablement reconstruite pour son occupant, le chanoine Vincent Crestin : vers 1693, selon une date portée sur le fronton, l'élévation antérieure du corps principal est alors traitée en avant-corps et augmentée de deux ailes latérales. Le portail de la cour d'entrée appartient à cette campagne. Vers 1715, y réside toujours un chanoine curé de la Trinté, du nom de Jacques Ragot. Les cheminées et lambris sont de la 1ère moitié du 19e siècle, époque probable où de nouvelles élévations en tuffeau habillent les ailes latérales, masquant partiellement les couvertures. Vers 1915, les ailes sont largement reconstruites et couronnées d'une balustrade par l'architecte Ernest Vallais pour son propriétaire d'alors, le médecin Branlard. L'escalier est refait à cette occasion (d'après source). L'édifice est restauré vers 1985. Datation(s) principale(s) : 15e siècle ; 1ère moitié 16e siècle ; 4e quart 17e siècle Datation(s) secondaire(s) : 1ère moitié 19e siècle ; 1er quart 20e siècle Date(s) : 1693 ; 1915 Justification de la datation : porte la date ; daté par source Auteur(s) : Vallais Ernest (architecte) Justification de l'attribution : attribution par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Crestin Vincent (commanditaire) ; Branlard (commanditaire)
Description
Commentaire descriptif : Edifice entre cour et jardin, bordé sur la rue par un portail qu'encadrent des communs. Le logis, à un étage carré, est composé d'un corps central et de deux ailes latérales, formant une façade ordonnancée, dont la partie supérieure centrale seule est en tuffeau (l'ensemble de la construction est en schiste). Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; moellon ; enduit partiel ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte Matériau(x) de couverture : ardoise Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; 1 étage carré Parti d'élévation extérieure : élévation ordonnancée Type de la couverture : toit à longs pans brisés ; pignon découvert ; pignon couvert ; croupe Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu Technique du décor : décor stuqué ; menuiserie Représentation : ordre corinthien, pilastre, pomme de pin, lyre, tête de femme, vase, bouquet, ove, palmette, ornement végétal ; ordre dorique, pilastre, losange Précision sur la représentation : Les cheminées des pièces principales du rez-de-chaussée présentent un abondant décor stuqué sur leur hotte, centré sur une lyre dans la pièce antérieure, sur un vase fleuri dans la pièce postérieure. Des placards à panneaux rectangulaires et losangés, flanqués de pilastres à chapiteaux doriques, formant lambris de hauteur, occupent la face antérieure de la grande pièce d'étage sur cour. Typologie : Hôtel à cour antérieure (type A). Etat de conservation : restauré
Intérêt de l'oeuvre
Observations : Cet hôtel s'inscrit dans la suite des petits hôtels particuliers de la rue Bellepoignée, ponctuée par murs de clôture, portails et communs, dans un environnement remarquable, à quelques pas des greniers Saint-Jean et du reposoir du Tertre Saint-Laurent. Ce logis fournit par ailleurs un exemple original de strates architecturales, en dépit d'une apparence homogène : derrière une façade très composée, d'esprit classique, que ne contredirait pas la date portée de 1693, se cache un bâti du gothique finissant, plusieurs fois remanié, ne trouvant sa forme "Louis XIV" qu'au début du 20e siècle.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue de situation. |
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