Désignation
Dénomination : tribunal Précision sur la dénomination : sénéchaussée ; présidial ; police ; prévôté ; Eaux et Forêts ; élection ; grenier à sel ; traités ; cour d'appel ; tribunal de première instance ; tribunal de commerce Appellation et titre : Palais Royal Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : chapelle
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1840 H1 207 à 209 ; 1980 BR Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Des auditoires royaux sont attestés sur cette place au milieu du 15e siècle. L'édifice sert de cadre aux réunions du corps de ville en 1526. Il aurait fait l´objet de travaux en 1526, puis d´une reconstruction complète en 1533. Il est agrandi peu après pour la tenue des Grands Jours d'Angers en 1539 : le gros oeuvre remonte donc probablement au milieu du 16e siècle. De nombreuses juridictions y étaient établies, dont les sénéchaussée, présidial (créé en 1552) et prévôté.
D'importants travaux sont réalisés dans le premier quart du 17e siècle : la salle du présidial est refaite à neuf en 1619 pour la venue de Marie de Médicis, le portail sur la rue Saint-Michel, actuelle rue Pocquet-de-Livonnières, est achevé en 1624 sur les plans de l'architecte et sculpteur Jacques Corbineau (attribution par travaux historiques) et, par ailleurs, l'ensemble des fenêtres anciennes de l'édifice semble dater de cette période. En 1744, le bâtiment est fortement endommagé par un incendie, qui emporte ses archives. En 1818, l'ingénieur Pierre Chevalier (date et attribution par travaux historiques) reconstruit la partie orientale de l'édifice. Avec le transfert de la plupart des services judiciaires dans l'ancien hôtel de ville au cours des années 1820-1830, l'ancien Palais Royal n'abrite plus que le tribunal de première instance, puis le tribunal de commerce, avant d'être totalement délaissé au profit d'un nouveau palais de justice inauguré en 1875 sur le champ de Mars (place du Général-Leclerc). Il est détruit en 1904 dans le cadre du réaménagement général de la place des Halles, actuelle place Louis-Imbach. Datation(s) principale(s) : 15e siècle (détruit) ; 2e quart 16e siècle ; 1er quart 17e siècle ; 1er quart 19e siècle Justification de la datation : daté par source ; daté par travaux historiques Auteur(s) : Corbineau Jacques (architecte) ; Chevalier Pierre (ingénieur civil) Justification de l'attribution : attribution par travaux historiques
Description
Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; moellon ; enduit partiel ; essentage d'ardoise Matériau(x) de couverture : ardoise Vaisseau(x) et étage(s) : en rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage en surcroît Parti d'élévation extérieure : élévation à travées Type de la couverture : toit à longs pans ; pignon découvert ; pignon couvert Technique du décor : sculpture Représentation : ordre composite, pilastre, fronton, cartouche, volute, chute ; ornement géométrique, ange, feuillage ; ordre ionique, colonne, fronton ; ordre dorique, ordre colossal, pilastre Précision sur la représentation : Support : portail sur la rue Pocquet-de-Livonnières ; support : vantaux et tympan de menuiserie du portail ; support : portail sur la place Louis-Imbach ; support : élévations du corps de bâtiment oriental. Etat de conservation : détruit
Intérêt de l'oeuvre
Intérêt de l'oeuvre : à signaler Elément(s) remarquable(s) : portail
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Façade principale (sud) et porte d'entrée du tribunal de Commerce, rue Saint-Michel (rue Pocquet-de-Livonnière), photogr., fin 19e siècle. |
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