Désignation
Dénomination : hôtel de voyageurs Vocable : Saint-Julien Appellation et titre : hôtel de voyageurs Saint-Julien Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : boutique ; café ; restaurant ; cour ; garage
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1980 BV 33 ; 1999 BV 33 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : L'hôtel de voyageurs Saint-Julien remploie sur sa partie postérieure gauche des vestiges d'un hôtel particulier, observables sur l'ancienne rue Musquée (cadastre 1840 H2 604) et remontant au 16e siècle. L'édifice actuel est issu de l'addition de deux immeuble de rapport : la partie la plus ancienne, à droite, date de 1845, tandis que la partie gauche est un agrandissement réalisé en 1853 pour le même maître d'ouvrage, Etienne Falsce, tailleur (d'après source). Il est converti en hôtel de voyageurs vers 1900 par le fondateur de cet établissement maintenant centenaire, Savarieau-Guion, entraînant un bouleversement des dispositions intérieures. Extérieurement, les immeubles gardent leurs élévation initiales. Une terrasse est aménagée en avant de ces dernières, à l'alignement de l'hôtel des postes adjacent, avec en sous-sol semi-enterré, un café, les "Caves du Ralliement". L'architecte Gaston Réchin dresse en 1909 pour le compte de Jean David les plans d'une avant-salle de restaurant sur cette terrasse, la reportant au-dessus (date et attribution par source), avec un décor sculpté attribuable à Maurice Legendre, son collaborateur habituel, par comparaison avec des œuvres attestées. En 1931, l'architecte Henri Jamard détruit la salle de G. Réchin pour une nouvelle construction de même gabarit et usage, le propriétaire d'alors étant G. Rolland. Le "Café des Caves" fait l'objet d'un traitement de façade spécifique, avec l'apport d'une mosaïque d'Isidore Odorico, pour le cafetier Mourand (d'après source). Dans le 3e quart du 20e siècle, les élévations sont dénaturées lors d'un ravalement. Datation(s) principale(s) : 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle Datation(s) secondaire(s) : 16e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle Date(s) : 1845 ; 1853 ; 1909 ; 1931 Justification de la datation : daté par source Auteur(s) : Réchin Gaston (architecte) ; Jamard Henri (architecte) ; Odorico Isidore (mosaïste) Justification de l'attribution : attribution par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Falsce Etienne (commanditaire) ; Savarieau-Guion (commanditaire) ; David Jean (commanditaire) ; Rolland G. (commanditaire) ; Mourand (commanditaire)
Description
Commentaire descriptif : Un modeste vestige d'un bâtiment du 16e existe encore en fond de parcelle, avec une tourelle en encorbellement couverte d'une toiture en pavillon. Deux immeubles de rapport à trois étages carrés (dont celui de droite présente en plus un comble à surcroît en attique) constituent le fonds de l'hôtel de voyageurs. Une salle de restaurant en rez-de-chaussée surélevé, couverte d'une terrasse (en-dessous : un café en sous-sol semi-enterré, avec une devanture en mosaïque) précède les deux élévations d'immeuble en tuffeau qui ont perdu leur décor sculpté lors d'un ravalement. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : tuffeau ; moyen appareil ; schiste ; moellon ; appareil mixte ; enduit partiel Matériau(x) de couverture : ardoise ; ciment en couverture Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 3 étages carrés ; étage en surcroît Parti d'élévation extérieure : élévation à travées Type de la couverture : toit à longs pans ; appentis ; toit en pavillon ; croupe ; pignon couvert ; noue ; terrasse Technique du décor : sculpture ; mosaïque (étudiée dans la base Palissy) Représentation : ornement architectural ; ornement végétal ; ornement figuré Précision sur la représentation : Sujet : pilastre, coquille, masque, cartouche, rosace, ornement végétal, support : élévation antérieure de la partie gauche de l'hôtel. Sujet : fronton, guirlande, cartouche, tête de femme, support : élévation antérieure de l'agrandissement de la salle de restaurant. Etat de conservation : restauré
Intérêt de l'oeuvre
Elément(s) remarquable(s) : boutique Observations : Les deux immeubles préexistants présentent un petit intérêt historique, car ils précèdent la refonte de la place du Ralliement engagée vers 1865, d´où leur défaut d´alignement et leur gabarit différent. Les aménagements de l´hôtel Saint-Julien surtout méritent d´être signalés : la remarquable salle de G. Réchin n´est plus connue que par la documentation, mais la devanture mosaïquée est l´une des rares encore en place à Angers ; elle fut de plus réalisée par Odorico, un des maîtres de ce genre en France, illustrant ici une tendance abstraite de l'Art Déco par ses parois monochromes, les motifs figuratifs n´étant plus que des touches complémentaires en contrepoint.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue de situation. |
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