Désignation
Dénomination : banque Appellation et titre : banque Bordier Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1840 H2 734, 735 ; 1970 BV 160 à 162 ; 1999 BV 160 à 162 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : La banque familiale Bordier remonte aux années 1845-1848 par cession de la banque Rogeron. Le fondateur Jules-Emile Bordier habitait alors un hôtel particulier, nouvellement construit vers 1840 pour Jules Bordier, ancien orfèvre (ancien n° 86, rue du Mail ; les adressages retenus sont ceux observables sur le cadastre, qui sont décalés par rapport à ceux apposés sur les édifices). A l'occasion d'acquisitions successives de parcelles à l'angle de la rue du Mail et de l'impasse de la Mairie (puis impasse Cormeray), Louis Bordier fait construire par l'architecte Adrien Dubos un second hôtel et des locaux spécifiques, achevés en 1901 (anciens n° 88 et 90, rue du Mail). La famille Bordier possédait alors tout ce secteur du haut de la rue du Mail, entre la rue des Ursules et le boulevard Bessonneau, actuel boulevard de la Résistance et de la Déportation, les hôtels Thomas (ancien n° 1, rue des Ursules) et Maguin (ancien n° 18, boulevard Bessonneau) étant loués. La banque connue sous des appellations successives selon les associations de personnes, banque Bordier, banque Bordier, Cormeray et Cie (en 1901 au moment de la construction de l'édifice bancaire), banque Veuve Bordier, banque Bordier, Massonneau et Cie, a existé jusqu'à 1950, date de sa fusion avec le Crédit de l'Ouest. Une partie, le bâtiment d'angle (ancien n° 90) devint dès l'année suivante une annexe de la mairie, avec les services Recette municipale, Enquêtes et Architecture, puis ses voisins en 1966. Tout cet ensemble d'édifices de la rue du Mail, entre rue des Ursules et boulevard, fut démoli à la fin des années 1970 pour laisser place au nouvel hôtel de villle. Datation(s) principale(s) : 2e quart 19e siècle (détruit) ; 1er quart 20e siècle (détruit) Date(s) : 1901 Justification de la datation : daté par source Auteur(s) : Dubos Adrien (architecte) Justification de l'attribution : attribution par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Bordier Jules (commanditaire) ; Bordier Louis (commanditaire)
Description
Commentaire descriptif : Suite de trois édifices contigus à élévations antérieures en tuffeau. Le premier - un hôtel - (ancien n° 86) était à quatre travées, deux étages carrés et un attique couvert d'une toiture à deux longs pans en ardoise. Celui du milieu - second hôtel - était à trois travées, trois étages carrés et toiture en terrasse ; deux bow-windows flanquaient le premier étage. Le troisième bâtiment - la banque - était comparable au précédent ; par sa position en angle, il développait une élévation de sept travées, avec deux étages carrés et pareillement une couverture en terrasse. En fond de cour postérieure se trouvait un bâtiment bas annexe en rez-de-chaussée surélevé et toiture en terrasse. L'ornementation très sobre concernait les édifices construits vers 1900 à toiture en terrasse. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : tuffeau ; moyen appareil ; pan de fer ; schiste ; moellon ; enduit partiel ; appareil mixte Matériau(x) de couverture : ciment en couverture ; ardoise Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; 3 étages carrés ; en rez-de-chaussée surélevé Parti d'élévation extérieure : élévation ordonnancée ; élévation à travées Type de la couverture : terrasse ; toit à longs pans ; pignon couvert Technique du décor : sculpture Représentation : ornement géométrique ; fronton ; coquille Précision sur la représentation : Une sobre ornementation orne les élévations antérieures de la banque et de l'hôtel adjacent : grandes tables entre les travées ou les encadrant, autres tables en couronnement et allèges de fenêtres ; clés et contre-clés à motif géométrique. Un fronton surmonte la porte d'entrée de la banque et la sous-face du balcon d'angle de la banque s'orne d'une grande coquille. Etat de conservation : détruit
Intérêt de l'oeuvre
Observations : Malgré l'écart des dates de constructions, les édifices formaient un ensemble homogène, y compris avec les autres édifices avoisinants - tout le haut de la rue du Mail -, par les gabarits comparables et le caractère très sobre des élévations relevant pour l'essentiel d'architecture d'hôtel. Le deuxième hôtel (ancien n° 88) se remarquait par la présence de deux bow-windows, motif rare à Angers, et plus encore en relation avec cette typologie.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue d'ensemble sur le passage Cormeray (à gauche) et sur la rue du Mail (à droite). |
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