Des dépenses tenues, un investissement exceptionnel

En 2014, le maire d’Angers et la majorité municipale ont pris l’engagement de ne pas augmenter les impôts locaux pendant toute la durée du mandat. Cet engagement est tenu, puisque le budget primitif 2018, voté lundi 26 mars, précise que les taux d’imposition n’évoluent pas cette année, comme ils ne n’évolueront pas d’ici 2020.

Ce BP 2018, qui s’équilibre à 305 millions d’euros (203 millions en fonctionnement, 91 millions en investissement et 11 millions de remboursement de la dette), s’inscrit dans la droite ligne du débat d’orientations budgétaires, soumis au Conseil municipal en février.

Hausse des recettes de fonctionnement

La stabilité de la fiscalité est l’un des chiffres clefs de la stratégie financière exigeante et cohérente menée depuis quatre ans par la municipalité. La baisse des dépenses de fonctionnement (-0,1%), qui s’accompagne d’une maîtrise continue de la masse salariale, en est une autre, comme la hausse des recettes de fonctionnement (+0,8%), qui intervient alors que les taux d’imposition ne croissent pas.

Ce budget primitif 2018 est aussi celui qui affiche les dépenses d’investissement sur une année les plus importantes du mandat 2014-2020, avec plus de 91 millions d’euros inscrits et qui seront injectés dans l’économie locale au bénéfice de nombreuses entreprises angevines. Sont concernés les travaux de la patinoire, la réhabilitation du centre de congrès, le chantier Cœur de Maine, la rénovation de la place Jean XXIII...

Cet effort exceptionnel est conforme au projet municipal que les Angevins ont validé en 2014. Il témoigne de l’ambition de la majorité municipale pour le territoire.

Depuis quatre ans, la gestion rigoureuse de la municipalité porte ses fruits. Elle permet d’investir de manière très forte et concrète dans des projets structurants qui accompagnent le nécessaire développement de la ville d’Angers.

La stratégie financière de la collectivité sur le mandat

  • Garantir la capacité d'épargne sur le long terme: pas de hausse des taux de fiscalité, maîtrise de l'usage des deniers publics
  • Investir pour le présent et le futur des Angevins: 400 millions d'euros sur le mandat
  • Limiter le recours à l'emprunt: la dette par habitant restera inférieure au niveau moyen des villes de même taille durant le mandat

Les chiffres-clés

Evolution des dépenses de fonctionnement

En millions d'euros

Evolution des recettes de fonctionnement

En millions d'euros

Evolution des charges de personnel

En millions d'euros

Autofinancement

Epargne de gestion, en millions d'euros. L'épargne de gestion est la différence entre recettes et dépenses de fonctionnement, avant paiement des intérêts de la dette.

91 millions d'euros de dépenses d'investissement

Conformément aux éléments présentés lors des derniers débats d’orientations budgétaires, l’année 2018 marque le plus haut niveau d’investissement du mandat. Au cœur de ces investissements, les travaux concernant la patinoire, la réhabilitation du centre des congrès et l’opération Cœur de Maine... concentrent presque 40% des crédits 2018.

Et aussi:

  • Aménagement ZAC (Roseraie, Verneau, Gare+, Thiers-Boisnet, Capucins): 7,9 millions d'euros
  • Actions foncières (dont foncier patinoire, gendarmerie et CROUS): 3,5 millions d'euros
  • Reconversion pôle Jean-Vilar: 2,5 millions d'euros
  • Travaux sur divers stades (Bertin, Frémur, Lac de Maine): 1,6 million d'euros
  • Tribune du Colombier au stade Raymond-Kopa (solde des paiements): 1,3 million d'euros
  • Apaisement circulation voies des berges: 1,2 million d'euros
  • Coeur de Maine - quai Ligny: 1,1 million d'euros
  • Nouveau Programme de Rénovation urbaine (études et travaux de relocalisation): 1,1 million d'euros
  • Parc des sports de la Baumette: 0,8 million d'euros
  • Végétalisation coeur de ville: 0,8 million d'euros

Les dépenses d'investissement par politique publique

Emprunt: 36 millions d'euros

L’emprunt maximal prévu pour équilibrer la section d’investissement au regard des dépenses envisagées s’élève à 36 millions d'euros.

Cet emprunt profite de taux d'intérêt historiquement bas, et anticipe une remontée des taux en 2019. Il s'inscrit dans le plan d'endettement prévu sur la durée du mandat: contracter au maximum 100 millions de dette supplémentaire entre 2014 et 2020 pour 400 millions d'investissements financés, en s'appuyant sur l'augmentation de la capacité d'auto-investissement permise par les efforts de gestion de la collectivité.

Ainsi, il est à noter que sur la période 2015-2017, bien que l'encours de la dette ait augmenté (97 à 126 millions d'euros), la capacité de désendettement de la Ville s'est elle améliorée, passant de 9,3 à 7,7 ans.

Note: la capacité de désendettement correspond au nombre d’années nécessaire pour rembourser l’encours de dette en y consacrant la totalité de l’épargne brute.

Encours de la dette, en millions d'euros